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Le « plan d'action 2012-2015 pour une organisation rénovée des fonctions support du CNRS » est adopté par le conseil d'administration de l'organisme de recherche, vendredi 17 février 2012, par quatorze voix pour, cinq voix contre et une abstention. Ce plan d'action – dont AEF a présenté les grandes lignes fin 2011 (AEF n°225741) et qui est en libre accès sur le site intranet de l'organisme depuis le 17 février – décline la stratégie du CNRS « dans les domaines de la gestion et de l'optimisation des fonctions support », dans un souci d' « articulation étroite entre logiques scientifiques et administratives », en résume l'introduction. La direction de l'organisme indique que « ce plan d'action se fonde sur (…) l'audit des fonctions support » réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°229605), ainsi que « sur les comptes rendus des 4 juin et 3 octobre 2011 des concertations menées avec les cadres et les agents du CNRS dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) » (AEF n°238126 et n°230901).
« Le 17 février 2012, un conseil d'administration extraordinaire doit adopter le plan d'action RGPP (révision générale des politiques publiques) du CNRS (AEF n°223170). C'est l'occasion de revendiquer tous ensemble pour refuser la pénurie budgétaire et la précarité. » Tel est l'appel que lance une intersyndicale (1), jeudi 9 février 2012, invitant à des manifestations « au siège du CNRS et devant les délégations régionales », et à « des AG (assemblées générales) dans les établissements ». L'intersyndicale entend aussi, de cette façon, « exiger que les crédits récurrents soient rétablis au moins au niveau de ceux de 2010, que soit abandonnée la mise en place de la RGPP dans [les] laboratoires et services, et que soit voté par le Parlement un plan de création d'emplois de toutes catégories ».
« Toutes les organisations syndicales (1) siégeant au premier CT (comité technique) du CNRS ont unanimement voté contre le plan d'action RGPP (révision générale des politiques publiques) », annoncent-elles dans un communiqué commun jeudi 19 janvier 2012. Il s'agit du « plan d'action pour une organisation rénovée des fonctions support », qui fait suite à l'audit mené en 2011 par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°225741). Les syndicats précisent que « la réglementation du comité technique oblige la direction de l'établissement à convoquer à nouveau le CT » (AEF n°226169). La nouvelle réunion est prévue pour le 27 janvier.
« Nous dénonçons ces orientations visant une diminution des effectifs et une réduction des coûts, sous la pression des délégations globales de gestion, des idex et de l'ensemble des initiatives d'excellence, sans prendre en considération les moyens nécessaire à une recherche de qualité. » Cette déclaration de quatre syndicats – SNTRS-CGT, SNCS-FSU, Sgen-CFDT Recherche EPST et Unsa Recherche (1) – publiée jeudi 5 janvier 2012 sur le site du SNCS, a été prononcée lors d'une réunion consacrée au « plan d'action RGPP (révision générale des politiques publiques) » en cours d'élaboration au CNRS (AEF n°225741), qui s'est tenue le 16 décembre 2011. Les organisations signataires du texte annoncent qu' « elles se rencontreront début 2012 pour organiser une campagne d'information et préparer des initiatives unitaires contre la RGPP et la mise en place d'une politique qui prépare la marginalisation du CNRS et sa transformation en agence de moyens ».
Une nouvelle délégation régionale du CNRS va être créée à Villejuif (Val-de-Marne) en 2015, « par fusion des délégations d'Ivry-sur-Seine et de Thiais ». Telle est l'une des mesures du « plan d'action 2012-2015 pour une organisation rénovée des fonctions support (1) au CNRS » que l'organisme est en train de préparer, et dont AEF s'est procuré une version de travail datée du 1er décembre 2011. Ce plan d'action fait suite à l'audit mené cette année par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°228660). Les locaux libérés à Ivry-sur-Seine pourraient accueillir des unités de sciences humaines et sociales actuellement implantées à Paris, en attendant l'ouverture du campus Condorcet, à l'horizon 2017-2018. Ces opérations, chiffrées à onze millions d'euros (huit pour la rénovation des locaux de Villejuif, trois pour les déménagements), devraient être « globalement sans impact sur le budget du CNRS » grâce à la vente de biens que l'organisme possède à Paris et à Vitry-sur-Seine.
« Les préconisations de l'inspection accompagnent les orientations globales de la politique du gouvernement. Si elles étaient mises en oeuvre, elles accéléreraient le démantèlement du CNRS. » Telle est la réaction qu'exprime le SNTRS-CGT, jeudi 3 novembre 2011, après avoir pris connaissance du rapport d'audit établi par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) sur les fonctions support du CNRS (AEF n°229605). Le syndicat reconnaît néanmoins la « situation spécifique » du CNRS sur ce dossier : « La direction y a travaillé de manière plus transparente que ce qui s'est passé dans les autres organismes audités », indique à AEF Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS. Il précise que le CNRS va maintenant « préparer d'ici le 14 novembre un premier texte pour un plan d'action, à partir du travail effectué en interne et du rapport de l'IGAENR, qui sera discuté lors d'une série de réunions de travail jusqu'à sa présentation au comité technique le 12 décembre 2011, avant son passage au conseil d'administration en mars 2012 ».
Hervé Berville est nommé secrétaire d’État chargé de la Mer auprès de la Première ministre dans le deuxième gouvernement d’Élisabeth Borne, annoncé lundi 4 juillet 2022. Le député Renaissance des Côtés d’Armor remplace Justine Bénin qui, battue aux législatives, a dû quitter son poste. Voici son parcours.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.