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Nexity s'attend en 2012 à « une nouvelle baisse significative » des ventes de logements neufs à l'échelon national par la promotion privée. Ainsi, les ventes des promoteurs immobiliers pourraient passer des 100 000 estimées en 2011 (1), à 70 000 ou 80 000 cette année, soit une diminution de 25 % (35 % en cumul par rapport de 2010), explique Alain Dinin, PDG de Nexity, mercredi 22 février 2012, à l'occasion de la présentation des résultats annuels de l'entreprise (AEF Habitat et Urbanisme n°229374). Le promoteur immobilier a vu son chiffre d'affaires baisser de 5 % sur l'exercice 2011, à 2,603 milliards d'euros (- 4 % à périmètre constant par rapport à 2010), en raison notamment de la cession de l'activité d'exploitation de résidences de tourisme, Cytéa, à Pierre et Vacances, soit un manque à gagner de 30 millions d'euros.
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« Nexity entend porter la part des logements vendus aux investisseurs institutionnels d'une fourchette de 150 à 200 logements en 2011 à une fourchette de 450 à 500 logements en 2012 pour atteindre les 1 000 logements en 2013 », indique à AEF Habitat et Urbanisme, mercredi 14 décembre 2011, Jean-Charles Deyris. Directeur du département qualité du pôle Logement du promoteur immobilier Nexity, il a pris en charge, depuis la mi-novembre, les ventes de logements en bloc aux investisseurs institutionnels. « Nexity a toujours vendu des logements aux investisseurs institutionnels au coup par coup, au gré des relations que les patrons de filiales pouvaient entretenir localement, sans développer pour autant une stratégie très marquée », commente Jean-Charles Deyris. « Avoir, à l'inverse, un interlocuteur dédié et une politique d'investissement affichée les rassure », ajoute-t-il, sachant qu'il a d'ores et déjà pris langue avec des groupes comme l'assureur Allianz, la banque BNP Paribas ou encore le gestionnaire d'actifs Amundi.
« Pour 2011, le marché [français du logement neuf au plan national, tous promoteurs immobiliers confondus] est désormais attendu entre 90 000 et 100 000 réservations sur l'exercice (1). Même s'il est encore tôt pour faire une prévision, [ce] marché devrait encore se contracter en 2012 », prévient, mercredi 26 octobre 2011, le promoteur immobilier Nexity. Le groupe s'attend, en outre, à ce que s'ouvre, « avec les élections présidentielles », « une période de réexamen des politiques du logement en France » : « devant la crise toujours plus aiguë du logement et du financement des ménages, des mesures énergiques devront être adoptées pour développer la construction de logements neufs. Ces mesures s'appuieront nécessairement sur les professionnels de ces métiers. »
« Le projet 'Nexity Demain' porte l'ambition du groupe d'accompagner ses clients dans leurs différentes vies immobilières, en étant plus proche et plus à l'écoute, et en proposant de nouveaux produits et de nouvelles solutions. Pour renforcer cette démarche, Nexity crée une direction transversale dédiée au marketing opérationnel et à la relation client », indique le promoteur immobilier, lundi 24 octobre 2011. « Sous le pilotage de Frédéric Augier et d'Arnaud Boquet, la direction marketing et relation client a pour mission de mutualiser et renforcer les moyens marketing communs aux pôles logement et services [immobiliers comme l'administration de biens] », ajoute Nexity. Cette direction regroupe l'ensemble des compétences complémentaires en matière de conquête de nouveaux clients (Internet, centre d'appel, marketing opérationnel…) et de solutions d'accompagnement (crédit, première mise en location, programmes relationnels.
« Le diagnostic […] est convergent et sans appel, la situation est dramatique : 99 % des élus considèrent que la situation du logement en France est un problème très ou assez important et 78 % des Français estiment qu'il est aujourd'hui difficile de trouver un logement en France ». Tel est l'un des principaux enseignements de deux enquêtes réalisées pour Nexity par Ipsos (1). Précisément, 76 % des personnes sondées anticipent une dégradation de la situation pour les générations à venir. Dans ce contexte, seuls 12 % des particuliers interrogés et 18 % des élus appellent de leurs vœux une 'France de propriétaires' contre respectivement 86 % et 81 % qui appellent à « une France de bien-logés ». A cet égard, le jugement sur la politique nationale du logement apparaît « très critique », commente Nexity : « 61 % des sondés estiment que le gouvernement consacre une place peu ou pas importante aux problématiques du logement ». Ainsi, 74 % des personnes et 76 % des élus attendent du gouvernement « qu'il modifie les choses en profondeur en matière de logement ».
Le chiffre d'affaires semestriel de Nexity est stable par rapport au premier semestre 2010 : il s'établit à 1,215 milliard d'euros, fait savoir le promoteur immobilier mercredi 27 juillet 2011, après la validation, le même jour, de ses résultats sur cette période en conseil d'administration. S'agissant du pôle logement, il s'élève à 795,3 millions d'euros contre 785,8 au 30 juin 2010, soit un écart de + 1 %. Dans le détail, les activités de logement en France représentent 716,2 millions d'euros et celles de lotissement 64,7 millions d'euros, en hausse de 11 %. Enfin, es résultats de la promotion résidentielle en Italie s'établissent à 14,4 millions d'euros contre 10,9 millions durant le premier semestre 2010. Pour l'année en cours, le promoteur immobilier espère enregistrer plus de 10 000 réservations avec un objectif de 100 000 logements neufs.
Nexity s'attend à ce que les ventes de logements neufs reviennent à 105 000 en 2011 contre 115 000 en 2010, en raison de la légère remontée des taux d'intérêt et des incertitudes économiques, indique le promoteur immobilier, mercredi 23 février 2011, à l'occasion de la présentation de ses résultats annuels. Nexity, qui a réalisé 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur l'exercice 2010 pour 120 millions d'euros de bénéfice net (part du groupe), constate que « le niveau de la primo-accession n'a jamais été aussi bas en France ». De leurs côtés, 80 % des Français estiment qu'il est difficile de trouver un logement et seuls 16 % pensent que la situation du logement va s'améliorer dans les années à venir, selon un sondage TNS Sofres, réalisé à la demande de Nexity (1). Dans ce contexte, Alain Dinin, PDG de Nexity, se dit prêt à envisager de limiter ses marges dans le logement à une fourchette de 8,5 % à 9,5 % et, dès lors, les prix des logements commercialisés si les pouvoirs publics étaient prêts à ramener la TVA à 5,5 % sur les logements neufs dans l'ensemble des zones dites tendues.