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Le projet de base centrale de la carte d'identité électronique avec un « lien fort » entre les empreintes et l'état civil des individus est « une bombe atomique à disposition des hackers, des terroristes ou encore d'un gouvernement peu démocratique […]. Si on veut protéger efficacement les libertés individuelles, il faut une barrière technique, et donc infranchissable, dès la conception du fichier », et donc l'absence de lien univoque entre empreintes et identité. Tel est le point de vue de la sénatrice socialiste d'Ille-et-Vilaine, Virginie Klès. Dans un entretien à AEF Sécurité globale, elle espère « que le texte ne sera pas adopté avant la fin de la mandature ». Si la loi est néanmoins votée, « en cas de victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, la première chose que je ferai sera d'aller lui expliquer l'enjeu. Je pense qu'il entendra les arguments des parlementaires ». Chargée, par ailleurs, de la sécurité civile au sein de l'équipe de François Rebsamen pour la campagne présidentielle (AEF Sécurité globale n°225915), Virginie Klès identifie plusieurs pistes de réflexion, parmi lesquelles la répartition du financement des services départementaux d'incendie et de secours, les mutualisations en terme de matériel ou encore la motivation des sapeurs-pompiers volontaires.
Le Sénat valide, mardi 21 février 2012 en séance publique, la proposition de loi « relative à la protection de l'identité » dans le cadre d'une nouvelle lecture. Les sénateurs adoptent le texte de la commission des Lois, qui avait rétabli le « lien faible » entre les données biométriques contenues sur la carte d'identité électronique, créée par la proposition de loi, et la base centrale regroupant ces données. Les députés s'étaient pour leur part à nouveau prononcés pour le « lien fort » entre ces données dans le cadre d'une nouvelle lecture le 1er février dernier (AEF Sécurité globale n°222358), sollicitée après l'échec de la procédure de « lecture des conclusions » du texte issu de la commission mixte paritaire (AEF Sécurité globale n°222818). Ils avaient limité la possibilité d'accéder à l'identité d'un individu à partir de ses empreintes digitales à des cas définis, dont les infractions d'usurpation d'identité et l'identification des victimes de terrorisme.
L'Assemblée nationale adopte la proposition de loi relative à la protection de l'identité, mercredi 1er février 2012. Le Sénat ayant rejeté le texte modifié par le gouvernement à l'issue de la commission mixte paritaire (AEF Sécurité globale n°222818), les députés le valident dans sa version du 13 décembre 2011, c'est-à-dire qu'ils approuvent la possibilité d'identification d'un citoyen à partir de ses empreintes digitales par comparaison avec les données inscrites dans le futur fichier central de la carte d'identité électronique (AEF Sécurité globale n°225791).
« Nous savons qu'une fois un fichier constitué il est toujours possible d'étendre ses finalités de consultation », c'est pourquoi « la Cnil est inquiète », affirme Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, lors de son audition par la commission des Lois du Sénat, mardi 13 décembre 2011. Elle s'exprimait sur la création de la carte nationalité d'identité électronique et d'un fichier central regroupant les empreintes digitales des titulaires du document, mesures adoptées en deuxième lecture par l'Assemblée nationale le 30 novembre dernier (AEF Sécurité globale n°226349). L'Assemblée a validé un amendement ayant pour but de consolider le régime juridique de l'accès aux empreintes digitales, mais « les restrictions juridiques seront toujours moins efficaces que les restrictions techniques, qui rendent impossibles l'utilisation de la base à des fins détournées », précise-t-elle. Si la base centrale est constituée, « la meilleure garantie contre les utilisations détournées serait la garantie technique, celle du lien faible [qui empêche d'associer une biométrie à une identité, AEF Sécurité globale n°229105] », souligne-t-elle.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."