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La guerre contre la drogue au Mexique « n'est pas un échec », affirme Janet Napolitano, secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security), lors d'une conférence de presse à Mexico, lundi 27 février 2012. Elle s'exprimait après une rencontre avec le ministre mexicain de l'Intérieur, Alejandro Poire. Les politiques de lutte contre la drogue au Mexique et aux États-Unis représentent « un effort continu pour empêcher nos peuples de devenir dépendants de drogues dangereuses », ajoute-t-elle, selon des propos rapportés par CNN.
« Le problème le plus urgent est le trafic de drogue », indique le ministre de l'Intérieur allemand Hans-Peter Friedrich lors de la signature, avec son homologue tchèque Jan Kubice, d'un accord renforçant la coopération entre les forces de police des deux pays, lundi 13 février 2012. Le précédent accord datait de l'année 2000, alors que la République tchèque n'appartenait pas encore à l'espace Schengen. Le ministre de l'Intérieur allemand précise notamment que la contrebande de crystal, drogue synthétique, s'est fortement accrue depuis 2010. Cette drogue, « produite en République tchèque est achetée par des consommateurs allemands », précise le quotidien « Die Welt ». Il souligne que la quantité de comprimés de ce type saisis « a augmenté de 26,8 à 40 kg en 2011 » et indique que « depuis le 1er janvier 2010, la possession de crystal en faible quantité n'est plus punissable en République Tchéque ».
« Depuis la décriminalisation il y a dix ans, la consommation de drogues au Portugal n'a pas bougé », affirme João Castel-Branco Goulão, directeur de l'Institut national portugais de la drogue et de la toxicomanie et membre de l'OEDT (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies), jeudi 24 novembre 2011. Il intervenait dans le cadre du colloque « Drogues, conduites à risques : quelles politiques, quelles préventions ? », organisé à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) par la mairie de Paris, le conseil général de la Seine-Saint-Denis et le FFSU. « Nous avons une baisse du nombre d'usagers les plus jeunes ainsi qu'un nombre record de personnes qui sont suivies par le système de santé. Il y a une chute des morts liées à la drogue et une chute quasi-verticale du sida parmi les usagers », ajoute-t-il.
« Jusque là, l'Europe était un marché de consommateurs. La drogue venait d'autres continents et nous devions contrer les routes du trafics. Maintenant nous sommes dans une situation nouvelle. L'Europe est productrice donc nous devons changer très rapidement notre façon de lutter », affirme Viviane Reding, commissaire européenne à la justice et aux droits fondamentaux, jeudi 27 octobre 2011, lors du Conseil JAI (Justice et affaires intérieures) à Luxembourg. La Commissaire a présenté devant les ministres une communication pour « une action renforcée de l'UE en matière de lutte contre la drogue ».
« La loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance est trop peu appliquée par les maires, alors qu'elle en faisait les pivots de la lutte contre la drogue », note Mohamed Douhane lors du débat « Les maires entre prévention et répression ? », jeudi 7 avril 2011, dans le cadre de l'atelier « Jeunesse et drogues » aux assises de l'Amif (Association des maires d'Île-de-France). Le commandant de police, membre du bureau national du syndicat Synergie Officiers, signale donc que depuis 2007, « les maires ont le pouvoir de présider des conseils afin de faire de la prévention auprès de familles en difficulté, en proie à la drogue », mais que « beaucoup ne le font pas à cause d'une guerre idéologique entre la droite et la gauche qui l'emporte sur le pragmatisme ».