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« Le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche a besoin d'une chose - les moyens de son autonomie - et de trois principes : stabilité, lisibilité et démocratie », déclare dans un entretien à AEF Alain Claeys, député PS de la Vienne et maire de Poitiers, en charge de l'enseignement supérieur dans l'équipe de campagne de François Hollande (AEF n°227704), candidat socialiste à l'élection présidentielle, mardi 28 février 2012. Il rappelle que le PS avait voté contre la loi LRU « car elle consistait à mettre le toit avant les fondations ». « Les deux principaux problèmes [que les universités] rencontrent aujourd'hui - budget et gouvernance - en sont le résultat », estime-t-il. Il rappelle que « la première chose à faire » pour le PS sera d'effectuer « un audit » pour distinguer les universités en déficit pour des raisons comptables des universités en déficit structurel. Sur la gouvernance, il explique que « sans remettre en cause la notion d'équipe présidentielle, nous devons mettre plus de démocratie dans la gouvernance universitaire, avoir à la fois un exécutif et un législatif, et davantage tenir compte de l'avis des composantes. Même chose pour les PRES qui sont en déficit de démocratie. » Interrogé sur les moyens consacrés à l'ESR, il prévient que « leur évolution s'inscrit dans le cadre contraint que nous connaissons tous ». Il note également qu'il « n'est pas question pour [le PS] de passer d'un système centralisé à un système régionalisé ». François Hollande prononcera un « grand discours sur l'enseignement supérieur » le 5 mars prochain à Nancy.
SLU (Sauvons l'université), SLR (Sauvons la recherche) et la CNU (Coordination nationale des universités) lancent jeudi 23 février 2012 un « appel de l'enseignement supérieur et de la recherche aux candidats à l'élection présidentielle et aux citoyens » assorti d'une pétition, jeudi 23 février 2012, mis en ligne sur le site de SLU. Les 3 000 personnes signataires à ce jour, lundi 27 février 2012, contestent la politique menée par l'actuel gouvernement qui « présente la réforme de l'université comme l'une des grandes réussites du quinquennat », et qui « prétend (…) avoir fait 'des efforts financiers sans précédent', avoir engagé une politique de l'excellence qui commencerait à porter ses fruits au niveau international et avoir réformé la formation des maîtres pour parvenir à une 'meilleure formation des enseignants' ». Ils demandent une « nouvelle politique » qui reposerait sur « dix principes » qu'ils détaillent.
La lettre d'Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul Valéry (Montpellier-III), envoyée le 7 février 2012 à François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle (AEF n°221761), est utilisée comme support d'une pétition mise en ligne sur le site de SLR (Sauvons la recherche) le 23 février 2012. « En quelques mots, dans sa lettre à François Hollande, la présidente de l'université Montpellier-III a su exprimer de façon percutante la colère des acteurs de l'ESR. Nombreux sont les collègues qui ont exprimé le désir de s'associer à cette lettre », écrivent les auteurs de la pétition, qui a été signée à ce jour par plus de 200 personnes, en majorité des maîtres de conférences mais également par Étienne Boisserie, président de SLU (Sauvons l'université) et Emmanuel Saint-James, président de SLR.
Atteindre, d'ici à 2017, 50 % d'une classe d'âge diplômée du supérieur, élaborer des « schémas stratégiques régionaux » pour simplifier l'offre de formation du territoire, regrouper l'ensemble des formations sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ou encore créer « un nouveau type d'établissement, appelé génériquement 'université' », par territoire : ce sont quelques-unes des propositions sur l'enseignement supérieur et la recherche présentées par le groupe « Marc Bloch » à AEF jeudi 2 février 2012. Ce groupe se dit composé de « 59 présidents d'université, directeurs d'établissement d'enseignement supérieur et de recherche et hauts fonctionnaires », dont la plupart veulent garder l'anonymat du fait qu'ils sont en fonction (AEF n°236899). Ce groupe a deux porte-parole officiels : Axel Kahn, ancien président de Paris-Descartes et candidat PS aux législatives à Paris, et Lionel Collet, ancien président de Lyon-I, actuellement conseiller enseignement supérieur et recherche de Vincent Peillon, lui-même en charge de ces domaines dans l'équipe de campagne de François Hollande, le candidat du PS à l'élection présidentielle (AEF n°227704 et n°228123).
« Une des tâches [du Front de gauche] est de 'démarchandiser' tout le secteur scolaire » ; cela passe notamment par « la gratuité de l'enseignement », et « l'abrogation de la LRU », déclare Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, lors de ses voeux « à la communauté éducative », lundi 30 janvier 2012. Le candidat consacre l'essentiel de son discours à l'enseignement scolaire devant près de 700 personnes, parmi lesquelles Bernadette Groison, actuelle secrétaire générale de la FSU et son prédécesseur Gérard Aschieri, dans le théâtre Comédia à Paris. Interrogé par AEF sur l'organisation du système universitaire une fois la LRU abrogée (AEF n°233494), Jean-Luc Mélenchon répond qu' « on n'échappera pas à des États généraux de l'enseignement supérieur ». « Il y a un gros travail à faire. Le statut quo ne me convient pas. Il faudra travailler dans le sens où étaient les choses avant [la LRU] », précise-t-il.
La secrétaire d’État auprès des ministres des Armées et de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel, accueille dans son équipe un conseiller aux politiques de jeunesse et à l’exécution des réformes, Thomas Collin.