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« Nous avons lancé une enquête avec l'aide de conseillers indépendants pour obtenir la vision la plus complète de ce qui s'est passé dans les faits », annonce Ikea France, jeudi 1er mars 2012. Le groupe réagit à la publication d'un article du « Canard enchaîné », mercredi 29 février 2012, selon lequel le directeur de la gestion du risque d'Ikea, Jean-François Paris, avait passé un accord en 2003 avec l'entreprise Sûreté international. Toujours selon « Le Canard enchaîné », cette société fournissait, moyennant rémunération, des informations sur les personnels ainsi que sur certains clients d'Ikea, issues notamment du fichier de police Stic (système de traitement des infractions constatées). L'hebdomadaire fait état d'échanges de courriels entre le directeur de la gestion du risque et le dirigeant de Sûreté international, Yann Messian, dans le cadre de cet accord.
Les administrateurs représentant les salariés du groupe Renault au sein du conseil d'administration « exercent une totale liberté de parole et de prise de position », affirment Yves Audvard (CGT), et Alain Champigneux (CFE-CGC), et Michel Sailly (CFDT)administrateurs salariés du groupe, dans un communiqué, vendredi 28 avril 2011. « Ils manifestent, sur quelque sujet que ce soit, une préoccupation permanente de préservation des intérêts du personnel de Renault. » C'est dans cette optique qu'ils ont participé aux réunions relatives à l'affaire d'espionnage industriel supposé, qui s'est avérée être une simple escroquerie. Ils ont notamment « exprimé leurs doutes sur le manque de consistance des arguments avancé, notamment l'absence de preuve » et « rappelé que ce n'était pas aux salariés de Renault de payer la facture » des indemnités versées aux salariés injustement soupçonnés et licenciés.
Le conseil d'administration de Renault, réuni lundi 11 avril 2011, entérine plusieurs « modifications de l'organisation de l'entreprise », pour éviter le renouvellement des dysfonctionnements ayant abouti à « la mise en cause injustifiée de trois cadres » dans une affaire d' « espionnage industriel » qui s'est révélée être une escroquerie. En particulier, Patrick Pélata, directeur général délégué aux opérations de Renault, numéro deux du groupe, « a demandé à être relevé de ses fonctions ». Il continuera toutefois à « gérer les affaires opérationnelles courantes jusqu'à son départ de Renault » et se verra « proposer d'autres fonctions » au sein de l'alliance Renault-Nissan. En outre, Marie-Françoise Damesin, DRH, entre au comité exécutif, le comité des comptes et de l'audit, chargé d'un rapport, ayant appuyé « la décision déjà prise de réunifier la DRH et de la placer au niveau N-1 par rapport au P-DG ».
La direction d'Ikea France propose une « enveloppe d'augmentation de la masse salariale » de 3 % incluant « l'augmentation liée au salaire de base et celle liée à l'ancienneté », annonce l'enseigne d'ameublement jeudi 1er avril 2011, au lendemain de la dernière réunion sur les négociations annuelles obligatoires. Deux organisations syndicales (CFE-CGC et CFTC) étaient prêtes à signer, ce qui n'aurait pas permis d'obtenir un accord valable. La direction maintient néanmoins ses propositions salariales. Selon le schéma prévu par Ikea France, « 97 % des collaborateurs bénéficieraient d'une augmentation de leur rémunération entre 2 % et 4,2 % en fonction de leur performance individuelle, de leur ancienneté et incluant l'augmentation collective ».