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LE PÔLE FILIÈRE ÉQUINE CHANGE DE NOM ET DEVIENT « HIPPOLIA ». Le pôle de compétitivité Filière Équine change d'identité en 2012 et devient le pôle « Hippolia ». « L'objectif est de développer la compétitivité de la filière équine française par la recherche et l'innovation », précise le pôle qui ajoute que « le lancement de cette identité s'inscrit dans une dynamique engagée depuis 2006 : plus de 60 projets engagés pour plus de 45 millions d'euros ». Dans...
« Dans cette bataille pour l'innovation et la compétitivité, vous [les pôles de compétitivité] avez une place essentielle. Il importera, lors de la phase 3, d'entretenir ce vivier de projets, et à cet égard, il me semble essentiel de pérenniser le FUI (fonds unique interministériel), cet outil spécifique dédié aux pôles, et de continuer de le doter de moyens conséquents. » C'est ce que déclare Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique lors de la dixième journée nationale des pôles de compétitivité, organisée à Bercy le 26 janvier 2012. « Les investissements d'avenir ont marqué une nouvelle étape, en permettant à certains pôles de changer d'échelle. Je pense aux IRT (instituts de recherche technologique), aux IEED (instituts d'excellence dans les énergies décarbonées), aux plates-formes mutualisées d'innovation ou encore aux projets de R&D structurants », poursuit Éric Besson.
« La politique des pôles de compétitivité est, en quelque sorte, victime de son caractère prioritaire et interministériel. Néanmoins, cette politique a eu un effet mobilisateur certain et cette opinion est semble-t-il largement partagée. » Telle est l'une des conclusions du rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'observatoire des pôles de compétitivité. « Toutes les bonnes fées gouvernementales se sont penchées sur son berceau [la politique des pôles], tous les ministères ont été sollicités, des financements importants ont été fléchés et les collectivités territoriales ont été mises à contribution. Bref, on a voulu construire un grand programme à la française. Mais le système est rapidement devenu très complexe, et des maux liés à des pratiques bureaucratiques mal maîtrisées se sont répandus », nuance Antoine Masson.
Il faudrait « supprimer le FUI (fonds unique interministériel), dont les financements pourront être transférés sur un ou des programmes de politique industrielle non dédiés aux pôles » à partir de 2013. Telle est l'une des conclusions du rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'observatoire des pôles de compétitivité. « Dans cette vision renouvelée de la politique des pôles, le FUI, dont, au demeurant, l'évaluation suivant des critères d'efficience, d'efficacité, de pertinence et d'utilité s'avère délicate, n'a plus vraiment sa place », poursuit le rapport qui considère néanmoins que « son effet fédérateur aux débuts de la politique des pôles mérite d'être salué ».
« Le cahier des charges de l'évaluation [des pôles de compétitivité] ne précise pas quelles mesures devront être évaluées et l'offre du consortium retenu (AEF n°228819) semble se limiter à une analyse globale. Il est donc fort possible qu'à l'issue de cet exercice, les décideurs ne disposeront pas d'informations leur permettant d'apprécier efficacité, pertinence et efficience de chacune des mesures. » Telle est l'une des conclusions du rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'observatoire des pôles de compétitivité. « Il est regrettable, compte tenu des montants de financements publics alloués par l'État et les collectivités à la politique des pôles, que l'exercice d'évaluation ne soit pas plus ouvert et plus indépendant », déplore le rapport. « On aurait pu, au minimum, prévoir un pilotage par un comité d'experts indépendants, avec des étrangers. L'exercice d'évaluation de la politique des pôles ainsi engagé par l'État est, dès le départ, entaché d'un soupçon de partialité », pointe le rapport d'Antoine Masson.
« Revisiter la cathédrale administrative des pôles de compétitivité. » Telle est l'une des douze recommandations figurant dans le rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'Observatoire des pôles de compétitivité. « La politique française des pôles de compétitivité, initiée en 2004, est un ensemble de 56 mesures qui, entre 2005 et 2011, ont mobilisé plus de quatre milliards d'euros de financements de l'État, des collectivités territoriales et du Feder (fonds européen de développement régional) », poursuit le rapport. Ainsi, « cette politique apparaît donc comme une cathédrale administrative » dont « l'ampleur et la visibilité de la construction sont à la hauteur du caractère prioritaire de cette politique et du défi du développement des réseaux locaux de connaissances », avance le rapport.