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Le collectif Génération précaire lance le 1er mars 2012 une agence de notation baptisée « Young & poor » pour évaluer les propositions des candidats à la présidentielle en matière d'insertion professionnelle des jeunes (16-34 ans). La notation des programmes « jeunesse » - qui va de AAA à E - s'est faite à travers dix critères : les aides aux étudiants, les jeunes sans diplôme ni qualification, l'orientation, l'enseignement supérieur (offre de formation et contrôle de l'activité des établissements d'enseignement supérieur), l'encadrement des stages, l'alternance, l'accès à la formation pour les chômeurs, les mesures pour faciliter l'emploi des jeunes, le volontariat et service civique ainsi que la politique en matière d'aide à la réinsertion des délinquants. L'agence entend publier jusqu'au 6 mai 2012 « toutes les trois semaines environ » une appréciation sur les mesures et propositions portés par les candidats. « L'agence se réserve le droit entre deux publications de notation, de mettre un candidat sous surveillance avec des perspectives à la hausse ou à la baisse », indique Génération précaire.
« La reconstruction d'une année de formation, en alternance avec l'exercice dans la classe, est impérative et étroitement liée au contrat de progrès de l'éducation nationale », estime François Bayrou, candidat du Modem à l'élection présidentielle, dans un discours essentiellement consacré à l'enseignement secondaire, prononcé dans le cadre du forum du parti « instruire, éduquer, former »,samedi 4 février à la Maison de la chimie à Paris. La candidat présente 30 propositions sur l'éducation au sens large et insiste sur la formation des enseignants : « Il s'agit du moyen de familiariser les enseignants recrutés et débutants avec l'expérience de leurs collègues plus expérimentés et assurés. Il s'agit d'armer les jeunes enseignants et de leur faire gagner des années d'expérience ». Il considère également que « les concours de recrutement nationaux sont la voie la plus républicaine et la plus légitime pour sélectionner les enseignants du second degré », car ils sont « anonymes » et « justes ».
« Je propose (…) de restructurer tout le système éducatif autour de trois nouveaux cycles », indique Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, lors de la présentation du nouveau site chapitre 2012.fr, le 12 janvier 2012. Ce site est créé par « 13 responsables politiques » de l'UMP (1), « sept femmes, six hommes, moyenne d'âge 40 ans », réunis autour de Benoist Apparu. L'objectif est d'y réunir « diverses propositions qui alimenteront le projet présidentiel de 2012 ». Le secrétaire d'État au Logement, qui fut chef de cabinet du ministre délégué à l'Enseignement scolaire Xavier Darcos en 2002 et rapporteur de la loi LRU, signe une première contribution intitulée « Au commencement sera l'école ». « Le premier cycle correspondrait au socle commun de connaissances et de compétences » composé « de l'actuel primaire et du collège », écrit Benoist Apparu, le second « destiné à former les employés et les cadres moyens (…) comprendrait le lycée et l'enseignement supérieur court », jusqu'au « niveau licence », et le troisième concernerait « l'enseignement supérieur long », c'est-à-dire le master et le doctorat « pour former les ingénieurs, les cadres supérieurs, les enseignants et les chercheurs », détaille-t-il.
Il faudrait « donner une véritable ambition à l'orientation et à la formation », indique le projet d'Europe Écologie les Verts intitulé « Vivre mieux, vers la société écologique » publié jeudi 15 décembre 2011. Plusieurs propositions avaient déjà été annoncées lors de la convention thématique d'EELV en octobre 2011 (AEF n°231364). Le programme détaillé et financé sera dévoilé en janvier 2012.
La « priorité » de François Hollande, candidat à la primaire socialiste, concernera « la réussite des étudiants de premier cycle à l'université ». C'est ce qui ressort de son programme « enseignement supérieur et recherche », rédigé par Geneviève Fioraso, députée PS de l'Isère, et Jean-Yves Le Déaut, député de Meurthe-et-Moselle. Les deux députés se sont appuyés sur un groupe de travail d'une « dizaine d'universitaires et chercheurs ». Le projet de François Hollande est structuré autour de deux axes : « démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur et multiplier par deux le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur en 15 ans » et « rétablir la confiance avec les chercheurs et les enseignants-chercheurs et assurer la reconnaissance internationale de l'université et de la recherche françaises ».
Le « refus » du Sénat de « retranscrire dans la loi » la limitation stricte des stages à six mois, « un critère d'encadrement dont l'utilité fait l'unanimité parmi les partenaires sociaux, met en lumière la volonté de certains sénateurs de laisser les jeunes à disposition des entreprises comme main d'oeuvre abondante, quasi-gratuite et sans droits », déclare Génération précaire dans un communiqué daté du 18 juillet 2011, intitulé « Sauvons les jeunes, limitons la durée des stages ! ». Le collectif réagit au vote par le Parlement le 13 juillet de la proposition de loi « Cherpion » sur l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels (AEF n°235941). Le texte reprend les principales dispositions de l'ANI (accord national interprofessionnel) du 7 juin sur les stages (AEF n°239027). Concernant la durée maximale des stages fixée à six mois, il est prévu une dérogation pour les étudiants « qui interrompent momentanément leur formation afin d'exercer des activités visant exclusivement l'acquisition de compétences en liaison avec cette formation, ainsi que dans le cas des stages qui sont prévus dans le cadre d'un cursus pluriannuel de l'enseignement supérieur » (AEF n°236167).
Le Parlement, après un ultime vote de l'Assemblée nationale le 11 juillet 2011 et du Sénat mercredi 13 juillet 2011, adopte définitivement la PPL (proposition de loi) relative au développement de l'alternance et à la sécurisation des parcours professionnels, dont plusieurs articles sont consacrés à l'encadrement des stages (1). Il s'agit d'une transposition de l'ANI (accord national interprofessionnel) du 7 juin 2011 sur l'accès des jeunes aux formations en alternance et aux stages en entreprise (AEF n°239027). Le texte voté tient compte des conclusions de la CMP (commission mixte paritaire) et d'un amendement de dernière minute du gouvernement modifiant les dérogations à la limitation à six mois par an de la durée des stages (AEF n°236167).