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La société américaine Bioscan, spécialisée dans les systèmes d'imagerie préclinique, va implanter à Dijon, dans le courant du premier semestre 2012, son centre de R&D européen après que le projet Imappi (integrated magnetic resonance and positron emission tomography in preclinical imaging), auquel elle est associée, a été retenu en 2011 dans le cadre de l'appel à projets des équipements d'excellence (AEF n°250345). Baptisée BMIF (Bioscan Molecular Imaging France), cette filiale de Bioscan devrait générer la création de 20 emplois en R&D dans les cinq ans, pour un investissement de plus de dix millions d'euros. Le projet Imappi est chiffré au total à 21,6 millions d'euros sur neuf ans, dont 7,3 millions sont alloués par l'État. L'intervention de l'État se compose d'une dotation consomptible de 4,5 millions d'euros et d'une dotation non consomptible de 8,2 millions d'euros. Les collectivités territoriales interviennent sur le volet immobilier du projet, à hauteur de 800 000 euros financés par le Feder, par le conseil régional et par le Grand Dijon, pour la construction d'une plate-forme radio-protégée.
PharmImage, un GIE (groupement d'intérêt économique) qui rassemble à Dijon les équipes de recherche de laboratoires publics et privés essentiellement spécialisés dans le cancer, réceptionne un cyclotron (1), mardi 26 juillet 2011, dans un bâtiment neuf qui hébergera également une unité de radiochimie. Cet investissement bénéficie du soutien des collectivités qui en financent plus de la moitié. Il permet de doter Dijon des équipements de pharmaco-imagerie qui lui manquaient pour évaluer l'efficacité des traitements, à des fins de recherche, en phase précoce. « Nous allons désormais, grâce à la proximité du cyclotron, pouvoir réaliser des phases cliniques 0, ce qu'aucun centre de recherche français ne fait aujourd'hui à notre connaissance », souligne le professeur Pierre Fumoleau, oncologue, directeur général du CGFL (centre régional de lutte contre le cancer Georges-François-Leclerc). « Nous avons à Dijon un projet unique qui, sur une aire d'un kilomètre carré, rassemble tous les équipements et toutes les compétences. »
Oncodesign Biotechnology été créée à Dijon (Côte-d'Or) en 1995 avec pour mission « la découverte de nouvelles approches de traitements anticancéreux ». Membre du pôle de compétitivité francilien Medicen, la PME (55 salariés) développe un modèle d'affaire reposant sur deux activités : l'expérimentation de nouvelles thérapies anticancéreuses sur le marché de l'évaluation préclinique et la réalisation, grâce à des partenariats, de programmes de découverte propres. Docteur en pharmacologie, Philippe Genne, son fondateur, détaille à AEF une stratégie de développement par laquelle il est notamment parvenu à fédérer les acteurs privés et les acteurs publics autour de grands projets communs. Initiateur du GIE PharmImage, à Dijon, dont il est aujourd'hui administrateur, il annonce ainsi la livraison, en mai 2011, d'un cyclotron. Le cyclotron est un investissement réalisé en commun, par les membres du GIE, qui mobilise notamment l'université de Bourgogne et le CHU de Dijon au rang des partenaires recherche. Il compte parmi les financeurs le conseil régional, le Grand Dijon et l'Europe.
Ce sont 52 projets qui sont retenus à l'issue de la « première vague » de l'appel à projets d'équipements d'excellence du programme d'investissements d'avenir, sur les 336 déposés (soit un taux de sélection de 15%), jeudi 20 janvier 2011. Au total, ces lauréats se voient attribuer 340 millions d'euros : 260 millions sont « immédiatement utilisables » et sont « destinés à l'achat des équipements nécessaires », et 80 millions d'euros, « issus du placement des dotations non consomptibles », seront « versés aux bénéficiaires des projets pendant dix ans afin d'assurer le financement des équipements de recherche dans la durée, ainsi que leur entretien et leur fonctionnement ». 24 projets reçoivent un financement compris entre un million et cinq millions d'euros, 16 se situent dans une tranche comprise entre cinq millions et dix millions d'euros, et 12 projets reçoivent plus de dix millions d'euros chacun.
Alors que le gouvernement envisagerait de relever le plafond de rémunération des dirigeants des entreprises publiques fixé à 450 000 euros, faute de trouver un candidat pour diriger EDF, deux chefs d’entreprise, fondateurs du mouvement Impact France, appellent à une sobriété salariale étendue à toutes les entreprises, publiques comme privées, dans une tribune publiée le 18 août 2022 dans Le Monde.