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Jules Hoffmann, prix Nobel 2011 de physiologie-médecine (AEF n°231412), est élu à l'Académie française jeudi 1er mars 2012, au fauteuil occupé précédemment par la philologue et essayiste Jacqueline de Romilly. Il est élu au premier tour du scrutin, par 17 voix sur 23 votants, contre une voix à Michel Le Guern (spécialiste de Pascal), deux bulletins blancs et trois bulletins blancs marqués d'une croix (1). Il est le septième prix Nobel à entrer à l'Académie française, et le troisième prix Nobel scientifique après François Jacob (prix Nobel de physiologie-médecine en 1965) et Louis de Broglie (prix Nobel de physique en 1929). C'est également le 34e membre de l'Académie des sciences à rejoindre l'Académie française.
« Nous sommes très heureux, car c'est la reconnaissance d'un très beau travail, d'un homme qui a fait toute sa carrière à Strasbourg », indique à AEF Alain Beretz, président de l'université de Strasbourg, après l'annonce du prix Nobel de médecine attribué lundi 3 octobre 2011 à Jules Hoffmann, directeur de recherche au CNRS et professeur à l'université de Strasbourg (AEF n°231412). « C'est un chercheur fondamental très innovant qui s'est ingénié à rester dans son milieu, en travaillant avec ses étudiants dans le DEA qu'il avait créé, ou comme créateur de start-up », poursuit le président de l'université. « Président de l'Académie des sciences, il sait s'impliquer hors de son domaine, de la même manière qu'il avait décidé, en étant dernier de ma liste [lors des élections à la présidence], de s'engager par principe dans la vie de l'université. »
Les années de doctorat et de post-doctorat doivent être prises en compte dans la rémunération du jeune chercheur lors de son recrutement. C'est l'une des propositions effectuées par Jules Hoffmann, président de l'Académie des sciences, dans son rapport sur "l'attractivité des carrières de la recherche", remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, aujourd'hui, mercredi 9 juillet 2008. La ministre l'avait chargé d'une mission sur ce sujet en mars dernier (L'AEF n°325466). En voici les principales recommandations.
"Il est évident pour moi que la mission confiée à Jules Hoffmann, président de l'Académie des sciences, sur les carrières dans la recherche, inclut les carrières des ITA." C'est ce que déclare à l'AEF Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, aujourd'hui, mardi 1er avril 2008. Elle recevait ce matin plusieurs syndicats de chercheurs (Sgen-CFDT, SNCS-FSU, SNPREES-FO, SNTRS-CGT, SUP-recherche-Unsa, Scenrac-CFTC, Snirs-CFE-CGC, SUD-Recherche EPST, CGT-Inra), "dans le cadre de la réforme de la recherche".