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« Il ne s'agit pas, qu'on m'entende bien, de revenir sur le principe d'autonomie, que je considère comme un bon principe, d'ailleurs porté par la gauche depuis longtemps. Il s'agit de revenir sur la façon dont elle a été mise en œuvre » : c'est ce que déclare François Hollande, lundi 5 mars 2012, lors d'un déplacement en Lorraine sur le thème de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le candidat socialiste à l'élection présidentielle indique ainsi la direction à suivre, avec « une gouvernance plus collégiale, plus démocratique, qui permette le respect des libertés académiques », « des financements qui ne conduisent pas à accroître les disparités, ou à rogner sur les enseignements » et « enfin, une vraie autonomie dans les financements, pour qu'aucune université ne soit mise sous tutelle, comme c'est le cas aujourd'hui ». Cela permettra de « restaurer la confiance des enseignants-chercheurs et des chercheurs », l'une de ses trois priorités majeures, avec la réussite des étudiants (AEF n°219898) et la place des chercheurs (AEF n°219896).
« Non seulement Alain Claeys est passé à côté de la marque de confiance que constitue l'autonomie pour l'ensemble de la communauté universitaire en s'étant abstenu lors du vote de cette réforme majeure, mais il énonce de fausses affirmations sur des éléments clés de l'action du gouvernement dans ce secteur », réagit auprès d'AEF Françoise Guégot, députée UMP de la Seine-Maritime et secrétaire nationale de l'UMP en charge de l'enseignement supérieur, vendredi 2 mars 2012, après la publication par AEF d'un entretien d'Alain Claeys, député PS de la Vienne et maire de Poitiers, en charge de l'enseignement supérieur dans l'équipe de campagne de François Hollande (AEF n°227704), candidat socialiste à l'élection présidentielle.
SLU (Sauvons l'université), SLR (Sauvons la recherche) et la CNU (Coordination nationale des universités) lancent jeudi 23 février 2012 un « appel de l'enseignement supérieur et de la recherche aux candidats à l'élection présidentielle et aux citoyens » assorti d'une pétition, jeudi 23 février 2012, mis en ligne sur le site de SLU. Les 3 000 personnes signataires à ce jour, lundi 27 février 2012, contestent la politique menée par l'actuel gouvernement qui « présente la réforme de l'université comme l'une des grandes réussites du quinquennat », et qui « prétend (…) avoir fait 'des efforts financiers sans précédent', avoir engagé une politique de l'excellence qui commencerait à porter ses fruits au niveau international et avoir réformé la formation des maîtres pour parvenir à une 'meilleure formation des enseignants' ». Ils demandent une « nouvelle politique » qui reposerait sur « dix principes » qu'ils détaillent.
La lettre d'Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul Valéry (Montpellier-III), envoyée le 7 février 2012 à François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle (AEF n°221761), est utilisée comme support d'une pétition mise en ligne sur le site de SLR (Sauvons la recherche) le 23 février 2012. « En quelques mots, dans sa lettre à François Hollande, la présidente de l'université Montpellier-III a su exprimer de façon percutante la colère des acteurs de l'ESR. Nombreux sont les collègues qui ont exprimé le désir de s'associer à cette lettre », écrivent les auteurs de la pétition, qui a été signée à ce jour par plus de 200 personnes, en majorité des maîtres de conférences mais également par Étienne Boisserie, président de SLU (Sauvons l'université) et Emmanuel Saint-James, président de SLR.