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« Les investissements d'avenir ont aggravé les disparités et les déséquilibres. Il ne peut s'agir de remettre en cause le travail considérable accompli par les équipes, ni de renier la parole de l'État. Mais nous devrons corriger ces inégalités territoriales et veiller à ce que ne se constituent pas des déserts universitaires et scientifiques. Une logique de coopération devra se substituer à une logique de compétition ». C'est ce que déclare François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle 2012, dans un discours consacré à l'enseignement supérieur et à la recherche et prononcé à la faculté de médecine de Nancy (Meurthe-et-Moselle), lundi 5 mars 2012 (AEF n°219897 et n°219898). François Hollande indique aussi qu'il va « falloir simplifier le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche devenu illisible par l'accumulation de nouvelles structures », et ajoute que « les chercheurs doivent se consacrer à leurs recherches, plutôt qu'à rechercher des financements ». « Nous réaffirmerons la place de l'unité mixte de recherche comme élément structurant de la recherche universitaire, en rééquilibrant les soutiens de base, les crédits récurrents, et les crédits sur projets. Il faut que les équipes puissent se projeter sur le moyen et long terme », insiste le candidat qui annonce la tenue d' « assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ».
« Si les Français m'accordent leur confiance le 6 mai, je demanderai immédiatement au Parlement de modifier la loi de bioéthique de 2011 afin d'autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires. » C'est ce qu'annonce François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle de 2012, lors d'un déplacement au Génopole d'Évry (Essonne), mercredi 22 février 2012. « Une cellule souche embryonnaire n'est pas un embryon et il n'y a aucune objection, au nom de l'éthique, à refuser à des chercheurs de travailler sur des cellules qui sont de toute façon destinées à être éliminées », argue-t-il. « Bien entendu, des limites sont nécessaires et la recherche sur ces cellules devra être encadrée », poursuit le candidat socialiste. « Les recherches seront soumises à des autorisations préalables délivrées par l'Agence de biomédecine, de manière à éviter toute marchandisation du corps humain » et « cet encadrement devra se faire dans le respect des règles de bonnes pratiques internationales ».
« L'objectif doit être que tous les doctorants disposent d'un financement, et je veux ouvrir une réflexion avec le médiateur et les organisations syndicales, pour voir s'il peut y avoir une contrepartie pédagogique. Puisque nous avons des problèmes d'encadrement, il s'agit de voir s'il est possible d'envisager des tutorats avec des élèves, de primaire par exemple, dans le cadre de ce contrat. » C'est ce que déclare à AEF Vincent Peillon, chargé de l'Éducation au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle, en marge de son discours prononcé lors du colloque « Jeunes chercheurs : un atout majeur face aux défis de demain », organisé par la CJC (Confédération des jeunes chercheurs), l'Andès (Association nationale des docteurs) et Jecco (Jeunes chercheurs de l'Institut Cochin), vendredi 17 février 2012 à l'Institut Pasteur à Paris. Au cours de cette journée, les candidats à l'élection présidentielle présentent leurs propositions pour la recherche et les jeunes chercheurs.
« Pour pouvoir développer la recherche dans notre pays, dans sa dimension fondamentale comme dans les aspects plus appliqués (…), il faut rompre avec les structures d'organisation de la recherche mises en place au cours des années Sarkozy. » C'est ce qu'affirme Alain Trautmann, biologiste, directeur de recherche au CNRS, fondateur et ancien porte-parole de SLR (Sauvons la recherche), dans un billet intitulé « Reconstruire la recherche après les années Sarkozy », publié sur le blog « Au Coeur de la recherche » de « Mediapart », mercredi 4 janvier 2012. « On pourrait espérer que le candidat du Parti socialiste s'engage clairement dans cette remise à plat radicale, puis dans l'annonce d'un programme précis, chiffré », poursuit Alain Trautmann, pour qui « dans le contexte actuel, les petits ajustements et autres demi-mesures ne sauraient suffire ». « Hélas, pour l'instant on n'a rien entendu de tel dans la bouche d'un François Hollande, indécis et flou en la matière. S'il ne s'engageait pas franchement sur ces questions, son élection ne changerait pas fondamentalement la donne pour l'avenir de la recherche et de l'enseignement supérieur. »
François Hollande, candidat à la primaire socialiste, souhaite « mener, en liaison avec l'OPECST, une évaluation transparente et débattue politiquement de l'ANR, de l'Aeres, permettant de redéfinir les missions de ces deux instances et de redonner des initiatives aux organismes et au Parlement dans l'orientation des grands programmes stratégiques de recherche fondamentale comme orientée ». C'est ce qui ressort de son programme « enseignement supérieur et recherche », rédigé par Geneviève Fioraso, députée PS de l'Isère et le député de Meurthe-et-Moselle Jean-Yves Le Déaut. Les deux députés se sont appuyés sur un groupe de travail d'une « dizaine d'universitaires et chercheurs ». Le projet de François Hollande est structuré autour de deux axes : « démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur et multiplier par deux le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur en quinze ans » et « rétablir la confiance avec les chercheurs et les enseignants-chercheurs et assurer la reconnaissance internationale de l'université et de la recherche françaises ».