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« Les services rendus par les écosystèmes, les risques naturels et la modélisation du climat aux échelles de temps intermédiaires » sont les « trois grandes orientations prioritaires de recherche » en matière environnementale soumises à l'ANR (Agence nationale de la recherche) pour l'année 2012, indique Roger Genet, président d'AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l'environnement), lors d'un entretien accordé à AEF, vendredi 17 février 2012. Créée en février 2010 par douze membres fondateurs (1), AllEnvi a pour vocation première « d'assurer la programmation d'une recherche systémique pour l'environnement », en axant ces programmes « sur de grands enjeux sociétaux et non sur des disciplines », poursuit-il. Et si pour l'heure « l'ANR a intégré les propositions d'AllEnvi », « sans créer de programme spécifique », « le véritable enjeu » en termes de recherche environnementale « se situe à l'échelle européenne », estime toutefois Roger Genet, également président d'Irstea (Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement, ex-Cemagref), et président du conseil scientifique de l'Ademe.
Le Journal officiel daté de mardi 14 février 2012 publie un « décret relatif à l'Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) », qui procède à la « modification de la dénomination, des missions et de la gouvernance de l'établissement ». Ce texte officialise notamment le changement de nom annoncé le 30 novembre 2011, à l'occasion d'un forum organisé pour les 30 ans de l'organisme. L'ancien nom de Cemagref (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) « ne reflétait plus, après 30 ans d'existence (…), la nature de son activité », explique l'introduction du décret. Le texte « vise à mettre en cohérence le texte fondateur du Cemagref avec les évolutions et modifications survenues depuis sa rédaction initiale », précise l'organisme de recherche. Ainsi, « la description de ses missions est actualisée et rend plus visible leur dimension environnementale ».
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