En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
François Bayrou, candidat du Modem à la présidentielle, s'est prononcé hier mardi 6 mars 2012 à Strasbourg en faveur de la création d'une instance européenne de transparence et de contrôle du niveau d'endettement des pays de la zone euro. « La première nécessité de ceux qui forment ensemble, la zone euro, les 17 pays qui ont l'euro en partage, (…), c'est la transparence. (…) Mon ami Jean Arthuis insiste sur ce sujet encore dans un rapport qu'il vient de rendre cette semaine au Premier ministre (…). Il dit deux choses : la première, c'est qu'il faut une forme de Cour des comptes européenne, une institution, Eurostat -cela s'appelle comme cela par un nom un peu abrégé- qui ait le devoir et la charge de faire la lumière sur la réalité des 17 pays qui forment la zone euro, pour qu'au moins chacun sache ce que les décisions des autres vont entraîner comme chance ou comme risque pour lui-même. » Il se prononce également pour qu'existe au sein des parlements nationaux une délégation qui « en continu aura pour mission, par exemple au sein des commissions des Finances de nos assemblées, d'aller sans cesse se renseigner, rencontrer les responsables, étudier les décisions qui se préparent ou qui se prennent pour que cette solidarité et cette transparence sans laquelle il n'y a pas de famille européenne devienne une réalité à laquelle députés et sénateurs prendront leur part de responsabilité. »
« La France n'abandonne pas les plus faibles : c'est pourquoi, elle a construit des sécurités, assurance maladie, assurance vieillesse, assurance accidents du travail, assurance chômage. (…) Or, ce qu'on nous propose aujourd'hui, ce que Nicolas Sarkozy présente comme 'valeurs', c'est à mes yeux la négations d'un certain nombre de valeurs qui sont celles de la France » ; c'est ce que déclare François Bayrou en clôture d'un forum thématique consacré à la solidarité samedi 10 février 2012 à la maison de la Chimie à Paris. Le candidat du Modem répond ainsi directement aux déclarations publiées le même jour dans le « Figaro Magazine » du président de la République, Nicolas Sarkozy. Outre un référendum sur les droits et les devoirs des demandeurs d'emploi indemnisés, le chef de l'État envisage de créer « un nouveau système dans lequel l'indemnisation ne sera pas une allocation que l'on touche passivement, mais la rémunération que le service public de l'emploi versera à chaque demandeur d'emploi en contrepartie de la formation qu'il devra suivre. » (AEF n°221733). François Bayrou, qui estime que l'idée d'un référendum « c'est l'assurance de faire flamber les passions » et que « derrière cette orientation, il y a l'idée que c'est l'électorat de l'extrême droite qui constitue le grand grenier à voix », expose ses propositions sur différentes thématiques relevant de la solidarité : précarité, retraites, système de santé, dépendance et handicap, etc.
« Un vrai programme d'économies passe par un principe : pendant les deux prochaines années, la puissance publique -l'État, la sécurité sociale et les collectivités locales- ne dépensera pas un euro de plus que ce qu'elle aura dépensé en 2012. C'est ce qu'on appelle une augmentation zéro en valeur », déclare, ce mardi 1er février 2012, François Bayrou. Le candidat du Modem précise le chiffrage de son programme placé sous le signe du désendettement et de la lutte contre le chômage qui prévoit un retour à l'équilibre des finances publiques en 2016. Il place les trois prochaines années (2012, 2013 et 2014) sous le signe de l' « effort », 2015 devant être une année de « consolidation ». Le candidat centriste fustige les annonces du candidat PS, François Hollande, accusé de manquer de « cohérence, de logique, de crédibilité » lorsqu'il prétend rééquilibrer les budgets « sans que l'État, en tout cas la dépense publique au sens large, fasse des économies ». À Nicolas Sarkozy, dont il ne doute pas qu'il sera candidat, il reproche un « manque de cohérence », notamment lorsque président de la République « annonce qu'il n'augmentera pas les impôts, et dans la même émission, il annonce la TVA sociale et crée deux impôts supplémentaires. » Il note, par ailleurs, que « les chiffres de la croissance sont identiquement surestimés » par les deux autres candidats qui, selon lui, renoncent de façon identique à la baisse des dépenses publiques.
François Bayrou, candidat centriste du Modem à la présidentielle de 2012, expose ses « réserves » quant à l'instauration d'une « TVA dite sociale » à l'occasion de ses voeux à la presse mardi 3 janvier 2012 : « à moins de cinq points, qui font baisser peut-être de 5 % le coût du travail, je ne vois pas d'inflexion significative ». Or, estime-t-il, « le pouvoir d'achat des salaires en France est trop bas » et une augmentation de cinq points de la TVA ne manquerait pas d'avoir un effet délétère sur celui-ci. « Ou alors on décide que l'entreprise compensera par une hausse des salaires, mais alors le coût du travail ne changera pas ». Confiant que sur la TVA sociale, il existe un débat au sein du Modem, il affirme que sa « conviction est que ce n'est pas dans la course à l'effondrement du prix du travail que se trouve la solution pour produire en France, mais au contraire, dans la production de qualité, inventive, durable, avec des garanties longues ». Cette prise de position intervient alors que Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, confirme le même jour sur France Info que l'instauration d'une TVA sociale sera « proposée aux syndicats lors du sommet social » programmé pour le 18 janvier prochain à l'Élysée.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :