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« Nous avons 2,8 millions de chômeurs et nous avons 500 000 offres d'emploi qui ne sont pas satisfaites. 10 % des chômeurs sont en formation. Je veux changer complètement le système de la formation professionnelle française qui représente aujourd'hui 35 milliards d'euros et qui est explosée entre les partenaires sociaux, le patronat, les régions et l'État. Ce sera la grande réforme de mon prochain quinquennat si les Français m'accordent leur confiance. » C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, jeudi 8 mars 2012, sur RMC et BFMTV. Le président de la République, candidat à sa propre succession, annonce vouloir « créer un Comité national de la formation professionnelle » qui « identifiera chaque année avec les chefs d'entreprise, les syndicats, les régions et l'État, les formations qui préparent à un emploi »
« Il faut qu'on débloque la situation des jeunes par rapport à l'emploi. Il y a une réponse et une seule, c'est l'apprentissage », déclare Nicolas Sarkozy (UMP), mercredi 22 février 2012, sur le plateau du 20 heures de France 2. Le président de la République, candidat à sa succession, propose, s'il est réélu, d'ajouter « un complément » à la réforme du bac professionnel mise en oeuvre durant le quinquennat ; réforme consistant notamment à faire passer la durée du cursus de deux à trois ans. Il faut « que la troisième année du bac professionnel soit systématiquement en apprentissage, en alternance dans l'entreprise ». Nicolas Sarkozy réitère ainsi la proposition faite à l'occasion de ses voeux aux acteurs du monde éducatif réunis au Futuroscope, à Chasseneuil-du-Poitou, le 5 janvier dernier (AEF n°224430).
« Aujourd'hui, la relation formation-qualification-insertion dans l'emploi n'a pas de véritable pilote. La décentralisation est restée au milieu du gué, alors que les régions sont les seuls pouvoirs publics de proximité en mesure d'établir le lien entre emploi et formation, entreprises et demandeurs d'emploi », affirme l'ARF (Association des régions de France) dans un communiqué diffusé mercredi 15 février 2012 en réaction au souhait émis par le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors d'un déplacement à l'usine Photowatt (Bourgoin-Jallieu, Isère), mardi 14 février 2012, d'organiser un référendum pour affirmer le « droit de la formation à tout âge » (AEF n°221254). Pour l'association, « si les questions relatives à la formation professionnelle et à l'emploi sont stratégiques dans un grand pays comme la France, elles ne peuvent se réduire à une réponse par oui ou par non, sauf considérer précisément que ce droit serait purement virtuel ».
« Je sais que ça rompt des habitudes, mais s'il le faut, je demanderai au peuple français son avis sur [la] question du droit à la formation à tout âge, pour ne laisser tomber personne, parce que chacun a le droit de travailler s'il s'en sent la force. » C'est ce qu'annonce le président de la République, Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'une visite de l'usine de conception et fabrication de panneaux photovoltaïques Photowatt (Bourgoin-Jallieu, Isère), mardi 14 février 2012. Comme dans l'interview accordée au « Figaro Magazine » du 11 février dernier, Le chef de l'État lie les questions de formation professionnelle et d'indemnisation du chômage (AEF n°221728). « L'indemnisation c'est bien, mais ce n'est pas assez. Il faut l'indemnisation et la formation pour avoir le droit de reprendre un emploi parce qu'on n'est pas foutu à 50 ans, parce que on n'est pas fichu quand le métier que l'on fait depuis 20 ans s'arrête. »
La réforme de la formation professionnelle « est tellement systémique qu'il n'est pas pensable de la mettre en oeuvre » d'ici au mois d'avril 2012, date à laquelle Gérard Larcher doit remettre son rapport sur la formation professionnelle (AEF n°222577), affirme Nicolas Sarkozy dans un entretien à paraître dans « Le Figaro magazine » du samedi 11 février 2012. Dans les réponses à l'hebdomadaire, le président de la République annonce qu'un référendum pourrait être organisé sur la question de l'indemnisation du chômage et lie le sujet de la formation professionnelle à cette consultation. Il précise par ailleurs que « les bases de cette nouvelle réforme » de la formation professionnelle seront posées à partir du rapport que le sénateur UMP des Yvelines, Gérard Larcher, doit lui remettre. Il juge d'ailleurs que cette réforme est « capitale pour l'avenir du pays. Elle concerne directement les Français. »
« Il faudrait sans doute réfléchir à l'opportunité de s'adresser directement aux Français pour qu'ils donnent leur opinion sur [l]e système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat », déclare Nicolas Sarkozy, dans une interview à paraître au « Figaro Magazine » du samedi 11 février 2012. Le président de la République envisage ainsi de recourir au « référendum » pour demander « directement au peuple français » son avis sur les droits et les devoirs auxquels doivent être soumis les demandeurs d'emploi indemnisés. Ce référendum serait organisé en cas d'absence de « consensus » entre les partenaires sociaux et aurait lieu après l'élection présidentielle de mai 2012, si Nicolas Sarkozy est réélu. Concernant l'annonce officielle de sa candidature, le chef de l'État souligne que le rendez-vous « approche » : « Comme pour toutes les décisions importantes, je prends le temps d'une réflexion longue et approfondie. » « Le Monde » daté de vendredi 10 février croit savoir que Nicolas Sarkozy « devrait se déclarer la semaine prochaine », « autour du 16 février ».
« L'architecture institutionnelle [de la formation professionnelle] et la répartition des rôles [des différents acteurs] gagneraient à être clarifiées », souligne le président de la République dans la lettre de mission adressée au sénateur UMP des Yvelines, Gérard Larcher, pour cadrer la réflexion que ce dernier doit mener sur la formation professionnelle. À l'occasion du sommet social du 18 janvier 2012, Nicolas Sarkozy a annoncé que Gérard Larcher serait chargé d'une mission pour développer une réflexion sur une « réforme radicale de la formation professionnelle » (AEF n°223511). Parmi les autres « voies d'amélioration » qui « semblent devoir être explorées », le président de la République pose la question de la « contribution obligatoire » qui « a certainement l'avantage de rendre disponible des ressources abondantes, mais qui ne conduit pas toujours à une dépense efficiente des entreprises et une formation adaptée pour les salariés ». De même, il questionne la « gestion paritaire de la formation professionnelle » et appelle à une accentuation de l'objectif consistant à « mettre plus encore la formation professionnelle au service de la promotion sociale ». La lettre de mission précise que le sénateur des Yvelines devra « remettre [ses] conclusions pour début avril ».