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« Contribuer à une meilleure gestion des opérations de police judiciaire dans le domaine ferroviaire » en cas de suicides et d'accidents de personnes. Tel est l'un des objectifs de la convention « intervention en milieu ferroviaire », signée mardi 6 mars 2012 à Montpellier, par les procureurs généraux de Montpellier et Nîmes, le directeur régional Languedoc-Roussilon de la SNCF et le directeur régional infrastructure et circulation de RFF. Via cet accord, « les procureurs généraux s'engagent à faciliter la mise en oeuvre des actions partenariales » entre les services d'enquête et la SNCF. La SNCF et la direction régionale de RFF, quant à elles, « s'engagent à travailler en coordination avec les forces de police et de gendarmerie pour la mise en oeuvre des actions partenariales », telles que « des réunions de sensibilisation » et « des formations croisées entre la Suge (surveillance générale, le service interne d'agents de sécurité de la SNCF) et les pelotons de gendarmerie, la police nationale et la police aux frontières », précise la convention.
L'année 2012 verra la mise en place d'une « organisation plus efficiente, plus lisible, avec une seule 'tête' au niveau des zones de défense » pour la direction de la sûreté de la SNCF. « Lorsque vous avez un patron pour la sûreté institutionnelle et un patron de la dimension opérationnelle [Suge], ça ne peut pas aller, il y a un problème de lisibilité, de crédibilité. Demain, cette nouvelle organisation qui verra le jour aura une seule 'tête' qui sera consacrée à l'ensemble de la problématique sûreté. » Lors de la cérémonie des voeux de la direction de la sûreté de la SNCF, jeudi 19 janvier 2012 à Paris, Didier Schwartz confirme l'extension d'une mesure expérimentée en 2011, comme il l'avait indiqué à AEF Sécurité globale en avril dernier (AEF Sécurité globale n°243526). Le directeur de la sûreté annonce par ailleurs la mise en oeuvre d'un politique de formation « plus ambitieuse, avec le passage de l'École nationale de sûreté' à l'Académie de la sûreté'. On veut faire en sorte que toutes les entités [de la SNCF] puissent venir se ressourcer et se former à la dimension sûreté dans le milieu ferroviaire. »
« Nous participons à 260 CLSPD ou CISPD (conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance) sur les 1 000 que compte le France », affirme Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF, mardi 4 octobre 2011, en clôture de la « convention nationale » sur le thème de la prévention de la délinquance organisée par son entreprise à Paris devant près de 300 personnes (AEF Sécurité globale n°231147) et n°231147). « Aujourd'hui, nous avons la quantité. Mais nous devons développer la qualité. Nous avons des efforts à faire sur l'anticipation et la prévention de la délinquance », souligne le secrétaire général. En 2012, il dit vouloir travailler sur deux axes. Le premier concerne la lutte contre les incivilités dans les gares, en mettant ce problème « au coeur des CLSPD », le second, la lutte contre la fraude. « Pour cela, nous avons l'expertise technique, vous avez la légitimité démocratique », lance-t-il aux élus présents dans la salle.
« Le Stif, qui est l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France, se préoccupe fortement des aspects de sûreté. Depuis plusieurs années, avec la région, il s'est fortement impliqué sur la question. Nous débutons les négociations pour le futur contrat de la SNCF avec le Stif pour les cinq ans à venir. La sûreté est un des éléments importants sur lequel nous devons réfléchir », déclare Bertrand Gosselin, directeur des services du Transilien, le service régional d'Île-de-France de la SNCF. Il intervenait devant près de 300 personnes réunies pour la « convention nationale » organisée par la SNCF sur le thème de la prévention de la délinquance, mardi 4 octobre 2011 à Paris (AEF Sécurité globale n°231344). Dans le cadre de ce contrat, l'accent sera mis, selon Bertrand Gosselin, « sur la présence humaine. Sur le plan technologique, nous avons fait un bond en avant, notamment via la vidéoprotection. Il faut travailler sur la visibilité des personnels, la présence de médiateurs… »
« La SNCF compte aujourd'hui 160 représentants dans 260 CLSPD à travers la France », déclare le directeur de la sûreté de l'entreprise publique, Didier Schwartz. Il répond à AEF Sécurité globale à la veille d'une « convention nationale » organisée à Paris par la SNCF sur le thème de la prévention de la délinquance. « Il s'agit d'agents de différents métiers de la SNCF : contrôleurs, personnels de la surveillance générale, agents d'escales… Ils forment une 'communauté CLSPD' au sein de la SNCF et se rassemblent régulièrement pour évoquer leur action comme leurs difficultés », précise le directeur de la sûreté. « En janvier 2010, la SNCF comptait seulement 30 représentants au sein des CLSPD. » Depuis, l'entreprise nationale a organisé un colloque, en juin 2010 à Paris, au cours de laquelle le secrétaire général, Stéphane Volant, avait notamment déclaré faire des CLSPD « l'une de ses priorités » (AEF Sécurité globale n°265243).