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« Équité, proximité, cohérence pédagogique et géographique et transparence » sont les quatre principes qui « illustrent les valeurs républicaines » et qui guident le projet de sectorisation des lycées de Haute-Garonne, indique Michel-Jean Floc'h, Dasen de la Haute-Garonne, à l'occasion d'une conférence de presse présentant le projet, jeudi 8 mars 2012. « La sectorisation est un très gros chantier pour l'Éducation nationale et c'est un chantier qui est toujours difficile à mener car il bouleverse les habitudes et les traditions familiales », analyse Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse. C'est pourquoi le Dasen de la Haute-Garonne indique vouloir dépasser le caractère simplement « technique » de cette opération en en faisant une « opération de qualité ayant une vraie vision stratégique et politique ». Le projet est disponible sur le site internet du rectorat de Toulouse.
Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, annonce, jeudi 12 janvier 2012, vouloir lancer une réflexion sur la sectorisation des lycées de Toulouse et notamment les trois établissements de centre-ville (Ozenne, Pierre-de-Fermat et Saint-Sernin). Il souhaite également que le lycée Jolimont (labellisé lycée de la santé, du social et des biotechnologies (AEF n°236665) et le lycée d'enseignement général et technologique Déodat-de-Séverac (tourné vers les technologies et l'industrie) deviennent des lycées de secteur. La mise en place de la sectorisation serait effective à la rentrée 2013, pour les élèves entrant en seconde afin de « laisser le temps aux familles d'anticiper ». Les élèves déjà engagés dans un cursus ne seront pas concernés, précise Olivier Dugrip.
L'ouverture des séries générales au lycée Françoise-de-Tournefeuille à la rentrée 2014 « inquiète vivement » une partie de la communauté scolaire du lycée polyvalent Rive Gauche, situé dans le quartier du Mirail, à Toulouse (Haute-Garonne). « Jusqu'à présent le lycée jouissait d'une bonne mixité sociale du fait de son recrutement sur trois collèges de Toulouse (Bellefontaine, Reynerie, Vauquelin, tous trois classés Éclair) et trois collèges hors Toulouse (deux à Tournefeuille et un à Plaisance-du-Touch) », explique Christophe Manibal, représentant des personnels du lycée Rive gauche. Christophe Manibal est également secrétaire départemental du Snes Haute-Garonne. « [Du fait de] l'ouverture de séries générales au lycée Françoise de Tournefeuille, notre établissement ne recrutera plus que sur Toulouse pour la grande majorité du second cycle et n'aura plus les moyens d'y assurer la mixité sociale », poursuit-il. « La fin de l'équilibre des formations et de la mixité sociale » toucherait toute la cité scolaire qui regroupe le lycée professionnel Le Mirail et le lycée général technologique Rive gauche, soit 2 000 élèves.
Le lycée Jolimont de Toulouse (Haute-Garonne) devient le premier lycée de la santé, du social et des biotechnologies, suite à la signature d'une charte, jeudi 30 juin 2011, entre l'établissement, le rectorat de Toulouse, le conseil régional Midi-Pyrénées, la communauté urbaine du Grand Toulouse et les partenaires du site du Cancéropôle de Toulouse (1). Cette initiative est une déclinaison du dispositif lycée des métiers prévu par le décret du 10 novembre 2005 (AEF n°403580). Les signataires ont « la volonté de développer, au sein de l'établissement, une meilleure approche sanitaire et sociale du cancer : prévention, diagnostic, traitement et soins, réinsertion sociale des personnes malades et formation des professionnels de la santé et du social », indique la charte. « Les partenariats constituent un levier indispensable pour la construction du projet pédagogique et éducatif d'une école ou d'un établissement. Ils permettent d'élargir et de diversifier le champ des ressources offertes aux élèves », déclare Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse.
Le lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens (Haute-Garonne) est officiellement reconnu lycée de l'espace, mercredi 9 juin 2010, trois ans après que l'idée fut lancée par le Cnes (Centre national d'études spatiales) et le rectorat de l'académie de Toulouse. L'objectif de ce lycée est d'améliorer la visibilité du secteur spatial dans le système éducatif. « Nous voulons faire en sorte que les élèves qui quittent le lycée soient sensibles au spatial », explique Pierre Donnadieu, proviseur du lycée Pierre-Paul Riquet. L'établissement propose une « coloration » de ses programmes, sans modifier le contenu, ni la durée des enseignements, en utilisant « chaque fois que c'est possible, les ressources pédagogiques du spatial ». Cinq cents élèves sur les 1 550 du lycée sont concernés par des projets pédagogiques en lien avec l'espace. Réservé en priorité, dans un premier temps, aux « élèves les plus en difficulté et motivés », l'accès au lycée pourrait voir ses demandes augmenter en raison de la généralisation de l'accompagnement personnalisé à l'ensemble des élèves de seconde.
« Éviter la mise en place d'une concurrence entre établissements » tout en assurant aux élèves un « choix d'options le plus large possible » : telles sont les deux priorités que se fixe Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, dans le cadre de la mise en place de la réforme du lycée, annonce-t-il lors d'une conférence de presse mardi 19 janvier 2010.