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« J'ai compris que les vrais blocages ne viennent pas du peuple français, mais de certains syndicats, de certaines organisations, de certains, je dis bien certains, corps intermédiaires qui ont intérêt à l'immobilisme, au conservatisme par crainte d'un monde nouveau qui verrait diminuer leur influence », déclare Nicolas Sakozy, candidat UMP pour un second mandat présidentiel, dimanche 11 mars 2012, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). À l'occasion de cette « réunion publique nationale », le chef de l'État réitère donc ses attaques contre les « corps intermédiaires » et son souhait, le cas échéant, de solliciter « l'avis des Français par référendum chaque fois que quiconque essaiera de parler en leur nom, au service d'intérêts qui ne seraient pas ceux de la nation tout entière ». D'une manière générale, dans le champ social, Nicolas Sarkozy a repris les thèmes abordés ces dernières semaines, sans en avancer de nouveaux.
« On aura une société qui sera organisée de la manière suivante : tous ceux qui ont la force, la santé pour travailler auront un emploi, tous ceux qui ont la force, la santé mais pas d'emploi, on les mettra en formation professionnelle et puis il y a ceux qui n'en peuvent plus parce que malades […] ou éloignés de l'emploi depuis trop longtemps, pour eux, il y aura la solidarité », explique Nicolas Sarkozy, mercredi 15 février 2012, à l'occasion de l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle sur TF1. De plus, « beaucoup de Français ont l'impression d'être dépossédés de leur pouvoir », estime le président de la République, qui veut « redonn[er] la parole au peuple par le référendum » ; « J'ai proposé que le premier référendum se [fasse] sur la question du chômage, de l'indemnisation des chômeurs et de la formation des chômeurs ».
« Je sais que ça rompt des habitudes, mais s'il le faut, je demanderai au peuple français son avis sur [la] question du droit à la formation à tout âge, pour ne laisser tomber personne, parce que chacun a le droit de travailler s'il s'en sent la force. » C'est ce qu'annonce le président de la République, Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'une visite de l'usine de conception et fabrication de panneaux photovoltaïques Photowatt (Bourgoin-Jallieu, Isère), mardi 14 février 2012. Comme dans l'interview accordée au « Figaro Magazine » du 11 février dernier, Le chef de l'État lie les questions de formation professionnelle et d'indemnisation du chômage (AEF n°221728). « L'indemnisation c'est bien, mais ce n'est pas assez. Il faut l'indemnisation et la formation pour avoir le droit de reprendre un emploi parce qu'on n'est pas foutu à 50 ans, parce que on n'est pas fichu quand le métier que l'on fait depuis 20 ans s'arrête. »
« Il faudrait sans doute réfléchir à l'opportunité de s'adresser directement aux Français pour qu'ils donnent leur opinion sur [l]e système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat », déclare Nicolas Sarkozy, dans une interview à paraître au « Figaro Magazine » du samedi 11 février 2012. Le président de la République envisage ainsi de recourir au « référendum » pour demander « directement au peuple français » son avis sur les droits et les devoirs auxquels doivent être soumis les demandeurs d'emploi indemnisés. Ce référendum serait organisé en cas d'absence de « consensus » entre les partenaires sociaux et aurait lieu après l'élection présidentielle de mai 2012, si Nicolas Sarkozy est réélu. Concernant l'annonce officielle de sa candidature, le chef de l'État souligne que le rendez-vous « approche » : « Comme pour toutes les décisions importantes, je prends le temps d'une réflexion longue et approfondie. » « Le Monde » daté de vendredi 10 février croit savoir que Nicolas Sarkozy « devrait se déclarer la semaine prochaine », « autour du 16 février ».
« Préparer et protéger l'avenir des enfants de France » : tel est l'intitulé du programme présidentiel définitif de l'UMP, adopté par plus 96 % des adhérents et présenté lors du conseil national du parti, samedi 28 janvier 2012. Ce programme, qui doit servir de base à celui de Nicolas Sarkozy, très probable candidat à sa succession, reprend les grandes lignes des multiples « conventions » que le parti présidentiel a organisé durant l'année 2011. Ce projet présidentiel prévoit 30 milliards d'euros de dépenses sur cinq ans (20 milliards pour l'éducation, dont le développement de l'apprentissage, et 10 milliards pour « le pacte républicain » comprenant notamment le contrat unique d'insertion pour les bénéficiaires du RSA), financés par des économies sur le budget de l'État (« diminution d'allégements de charges liés à la réduction du temps de travail » ou « fusion entre la PPE et le RSA »), de la protection sociale (dégressivité des allocations chômage) et des collectivités locales (« modernisation des politiques publiques et de l'organisation du travail »). Voici le détail des mesures sociales du programme présidentiel de l'UMP.
« Puisque nous commençons à sortir de la crise, il va falloir faire des contrôles plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d'allocations et qui refuseraient des offres d'emploi disponibles », déclare Nicolas Sarkozy, jeudi 7 avril 2011, à l'occasion d'une table ronde sur l'avenir de l'industrie à Issoire (Puy-de-Dôme). Si le président de la République n'a pas impulsé cette politique auparavant, c'est parce que durant la crise, « on a pris 500 000 chômeurs en plus et ce n'était pas le moment de renforcer les contrôles, il fallait mieux accompagner les licenciés économiques ». « Maintenant qu'on sort de la crise, c'est une question de justice sociale », assure-t-il.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :