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37 dossiers, dont huit intégrés à une idex, sont sélectionnés dans le cadre de l'appel à projets idefi (initiatives d'excellence en formations innovantes) lancé le 25 octobre 2011, annoncent Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et René Ricol, commissaire général à l'investissement, mardi 13 mars 2012 (AEF n°229625 et n°229196). Nicolas Sarkozy avait annoncé en juin 2011 sa volonté de « compléter le volet 'recherche' du programme d'investissements d'avenir par une action spécifique de soutien à l'innovation en formation », rappelle le MESR dans un communiqué. Les huit projets intégrés à des initiatives d'excellence sélectionnées se répartiront 37,2 millions d'euros. Les 29 autres se partageront 149 millions d'euros - 150 millions étaient prévus initialement - pris sur la dotation des idex, sur une durée maximale de huit ans. Ils ont obtenu entre 1,5 million et 10 millions d'euros. 58 projets sur 93 avaient été présélectionnés fin février (AEF n°220864).
Les idefi (initiatives d'excellence en formations innovantes) ont pour objet « d'accélérer la transformation de l'offre de formation pour en renforcer la qualité, favoriser le renouvellement des méthodes d'enseignement et le décloisonnement des filières et en conforter l'attractivité dans le contexte mondial », indique l'appel à projets accessible sur le site de l'ANR. Ce document devait être publié officiellement après la parution au journal officiel de l'avenant à la convention liant l'État à l'ANR, prévue dans les prochains jours. Les dossiers, rédigés en français, devront être remis au plus tard le 19 décembre 2011. Cette nouvelle action des investissements d'avenir est dotée de 150 millions d'euros, via un prélèvement sur l'enveloppe consacrée aux idex (initiatives d'excellence) (AEF n°229625). 20 projets - hors idex - seront sélectionnés.
« L'objectif de l'appel à projets 'Idefi' n'est pas seulement de rattraper le retard de la France, mais de prendre un train d'avance. Nous sommes convaincus que l'enseignement universitaire doit marcher sur ses deux jambes, la recherche et l'enseignement », déclare Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 25 octobre 2011 au ministère, lors de la présentation du nouvel appel à projets Idefi, doté de 150 millions d'euros, qui s'inscrit dans le cadre des investissements d'avenir. « Nous devons faire face à trois défis majeurs en matière de formation », poursuit-il : concilier une « très forte spécialisation par discipline et une ouverture vers d'autres domaines - car l'ultraspécialiste n'a pas d'avenir », réfléchir aux moyens d'intégrer « les nouveaux supports techniques » pour améliorer la qualité de l'enseignement et transmettre de nouveaux « savoirs et savoir-être », comme la capacité à avoir un regard critique sur l'information, à travailler en groupe ou encore la créativité.
« Je demande à René Ricol, en lien avec Valérie Pécresse, de faire rapidement des propositions qui permettent de soutenir des projets emblématiques et véritablement innovants » en matière de formation. C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, lundi 27 juin 2011, lors d'une conférence de presse consacrée aux investissements d'avenir. Il estime en effet que « l'élan vers l'excellence n'a jusqu'ici pas suffisamment concerné la formation elle-même : il est indispensable que les initiatives d'excellence en matière de formation puissent être valorisées. » « Pour avoir les meilleures universités du monde, il faut également primer de nouveaux programmes, de nouvelles méthodes pédagogiques, qui ne sont plus celles d'il y a 50 ans », ajoute le président de la République.
« Je ne sais pas quelle forme cela prendra, mais il a été question de travailler sur un programme pour récompenser les innovations pédagogiques et professionnalisantes en matière de formation car jusqu'à présent, l'accent a été mis sur la recherche. » C'est ce que déclare Louis Vogel, président de la CPU, mercredi 27 avril 2011, à l'issue d'un déjeuner de travail avec Nicolas Sarkozy, première rencontre entre le chef de l'État et le bureau de l'association élu en décembre 2010 (AEF n°252867). Louis Vogel assure que le président de la République s'est « montré très favorable » à l'idée avancée par la CPU d'un tel programme d'investissement et souligne que « le dossier est aussi entre les mains de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ». Valérie Pécresse, également présente au déjeuner, estime que « c'est un vrai défi d'essayer de préciser les contours de ce que pourraient être des investissements d'avenir en matière de formation. (…) Il faut que l'on réfléchisse à la manière dont on peut faire cela. C'est compliqué à organiser, mais je pense que cela complétera bien les investissements d'avenir. »
« Nous souhaitons une initiative de l'État, que vous pourriez porter, en faveur de l'innovation pédagogique », déclarent Jean-Michel Jolion et Gilles Raby, respectivement président du comité de suivi master et président du comité de suivi licence, dans un courrier adressé à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et au Commissariat général à l'investissement, mercredi 16 février 2011. Estimant que l'innovation pédagogique, « source d'amélioration de notre dispositif de formation », est « l'oubliée du programme d'investissements d'avenir », les deux présidents souhaitent qu'elle soit « soutenue explicitement par l'État au même titre que l'innovation technologique ou l'innovation des services ». Ils ajoutent que « le recours aux Tice et le numérique ne sauraient résumer les seuls champs d'expression de l'innovation pédagogique ».