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Vincent Berger, physicien, professeur des universités et président sortant de l'université Paris-Diderot, est réélu pour un second mandat mardi 13 mars 2012, selon des informations recueillies par AEF. Seul candidat à se présenter, il obtient 19 voix sur 21 votants en conseil d'administration, les deux autres votes étant blancs. La liste « Université pour demain » qu'il conduisait avait obtenu douze sièges sur quatorze dans les deux collèges enseignants du conseil d'administration, lors des élections organisées le 16 février 2012 pour le renouvellement des conseils centraux (AEF n°220867). Jane-Lise Samuel, directrice de recherche à l'Inserm (unité mixte de recherche « biomarqueurs et maladies cardiaques », Inserm-université Paris-Diderot) et enseignante de biologie à l'UFR de médecine, qui menait la liste « Pour une université démocratique et collégiale » (deux sièges au conseil d'administration), avait alors indiqué à AEF qu'elle ne pensait pas se présenter à la présidence : « Cela me semble parfaitement inutile vu la répartition des sièges », expliquait-elle.
La liste « Université pour demain » conduite par le président sortant de l'université Paris-Diderot, Vincent Berger, obtient douze sièges sur quatorze dans les deux collèges enseignants du conseil d'administration, à l'issue des élections pour le renouvellement des conseils centraux, tenues le 16 février 2012 et dont les résultats sont proclamés lundi 20 février 2012. La liste du président obtient ainsi six sièges sur sept à pourvoir dans le collège A des professeurs, et six autres sièges sur sept dans le collège B des « autres enseignants », avec respectivement 78 % et 62 % des suffrages exprimés. Les deux autres sièges des collèges enseignants reviennent à la liste « Pour une université démocratique et collégiale », conduite par Jane-Lise Samuel, directrice de recherche à l'Inserm (unité mixte de recherche « biomarqueurs et maladies cardiaques », Inserm-université Paris-Diderot) et enseignante de biologie à l'UFR de médecine. L'université précise que l'appel à candidatures pour le poste de président est ouvert à partir de mardi 21 février jusqu'au 5 mars 2012, et que l'élection du président par le nouveau conseil d'administration pourrait intervenir le 13 mars 2012. « Je ne pense pas me présenter », déclare à AEF Jane-Lise Samuel. « Cela me semble parfaitement inutile vu la répartition des sièges. » À ce jour, selon les informations recueillies par AEF, seul Vincent Berger se déclarerait candidat.
Albert Fert, prix Nobel de physique, Pierre Rosanvallon, historien et directeur d'études à l'EHESS, Michelle Perrot, historienne et professeure émérite à Paris-Diderot (Paris-VII) ou encore Vincent Berger, président de Paris-Diderot : au total, treize personnalités issues de l'enseignement supérieur et de la recherche, de l'entreprise et des arts (1), parrainent des diplômés étrangers à qui il a été refusé de travailler en France. Une cérémonie de présentation de ces parrainages est organisée, mardi 10 janvier 2012, par les initiateurs de la pétition « Université universelle : notre matière grise est de toutes les couleurs » (AEF n°224385) et par le Collectif du 31 mai, à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris-I). Les participants signifient leur opposition à la circulaire du 31 mai 2011 (ou « circulaire Guéant »), qui restreint les possibilités de changement de statut d'étudiant à salarié, et demandent son retrait (AEF n°233372).
Martine Aubry et François Hollande, candidats déclarés aux primaires du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, ont dévoilé leurs équipes de campagne, mardi 12 juillet 2011. La maire de Lille a choisi de confier les questions d'enseignement supérieur et de recherche au duo Isabelle This Saint-Jean et Vincent Berger : la première est vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, le second est président de l'université Paris-Diderot (Paris-VII). Le dossier « industrie-innovation-PME » est confié à Guillaume Bachelay, secrétaire national du PS à l'industrie, aux entreprises et aux nouvelles technologies.
Lever le tabou des frais d'inscription est « peu réaliste » tant que subsistera un modèle où cohabitent universités et grandes écoles, estime Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot, en réaction au rapport sur le financement de l'enseignement supérieur du professeur d'économie Pierre-André Chiappori (Columbia, États-Unis), réalisé pour le compte de l'Institut de l'entreprise et rendu public mardi 5 juillet 2011 (AEF n°236845). Un rapprochement entre universités et grandes écoles, « souhaité par de nombreux politiques depuis des décennies en France, n'a jamais pu voir le jour, tant le système de reproduction des élites est bien gardé », indique le président d'université dans un « commentaire » publié en fin de rapport. « Les solutions préconisées par ce rapport sont donc des solutions concevables sur le très long terme, et demandent une modification en profondeur de la structure française de l'enseignement supérieur et de la recherche », estime-t-il. S'il juge que ce rapport « évite un écueil classique en n'omettant pas de considérer les spécificités culturelles françaises », Vincent Berger explique qu'il « suscite néanmoins quelques réserves ».