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Un accord-cadre sur l'égalité professionnelle a été signé mardi 8 mars 2012 entre la CCIR (chambre de commerce et d'industrie de région) de Bretagne et l'État, lors d'un déplacement de Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale en Ille-et-Vilaine, à l'occasion de la Journée de la femme. Cet accord, signé pour trois ans, vise à lutter contre les inégalités hommes-femmes, notamment au niveau professionnel. Quatre axes de travail sont définis dans cet accord : mieux connaître les femmes qui portent un projet et assurer un suivi de l'évolution de la part des femmes qui créent ou reprennent une entreprise en Bretagne ; promouvoir l'égalité professionnelle auprès des entreprises en valorisant notamment les dispositifs de soutien et les actions de l'État ; développer l'apprentissage au féminin ; mettre en place des actions transversales dans le réseau des CCI en Bretagne.
Accompagner les entreprises dans la mise en œuvre des dispositions votées en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. C'est le but du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale et du ministère du Travail, de l'emploi et de la santé qui ont élaboré conjointement plusieurs fiches de bonnes pratiques accompagnées d'exemples d'objectifs de progression et d'actions permettant de les atteindre, ainsi que d'indicateurs chiffrés, publiés mercredi 7 mars 2012. Les fiches sont déclinées en huit thèmes : l'articulation entre la vie professionnelle et l'exercice de la responsabilité parentale, les classifications, les conditions de travail, l'embauche, la formation, la promotion professionnelle, les qualifications, et la rémunération.
Dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur concurrentiel, la rémunération annuelle brute moyenne des femmes était inférieure de 24 % à celle des hommes, pour les salariés dont le temps de travail est décompté en heures, en 2009. L'écart est de 14 % quand on se réfère au salaire horaire, c'est-à-dire à la rémunération annuelle brute rapportée au nombre total d'heures rémunérées. C'est ce qu'indique la Dares, dans une note publiée jeudi 8 mars 2012, à l'occasion de la journée de la femme. L'écart salarial est légèrement inférieur pour le salaire horaire de base (12 %), mais les hommes perçoivent un montant moyen de primes supérieur à celui des femmes et étaient plus nombreux à effectuer des heures supplémentaires rémunérées. Ces écarts ont peu évolué au cours de ces dernières années, indique la Dares.
En 2010, le taux d'activité des femmes était de 66 %, contre 59 % en 1990. Elles sont donc plus présentes sur le marché du travail, d'autant que le nombre de femmes cadres est passé de 30 % à 39 % en vingt ans. Pourtant, la structure de l'emploi non qualifié, qui regroupe un salarié sur cinq, a changé. De plus en plus tertiaire, cet emploi est également plus féminin qu'il y a 20 ans. Il est occupé à 62 % par des femmes aujourd'hui, contre 56 % en 1990. C'est ce que révèle l'Insee, dans son analyse intitulée « Femmes et hommes : regards sur la parité », publiée jeudi 8 mars 2012.
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 20 au 24 mars 2023 :