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Le Premier ministre François Fillon annonce, mardi 13 mars 2012, le montant des dotations non consomptibles, c'est-à-dire « qui produiront des intérêts », aux cinq lauréats de la seconde vague des initiatives d'excellence (AEF n°222327) : les projet « A*Midex », porté par Aix-Marseille université, et « Uniti », porté par l'Université de Toulouse, recevront chacun 750 millions d'euros ; le projet « USPC », porté par l'Université Sorbonne Paris Cité, sera doté de 800 millions d'euros ; le projet « Super », porté par Sorbonne université, obtient 900 millions d'euros ; enfin, le projet « Idex Paris-Saclay », porté par la FCS Campus Paris-Saclay, recevra 950 millions d'euros.
« Le congrès [de l'université Paris-Sud] refuse tout calendrier précipité et demande que toute formalisation d'un projet Paris-Saclay sous une forme contractuelle avec l'État fasse l'objet d'élaborations concertées avec l'université, le texte final avec ses annexes devant être validé par le conseil d'administration de l'université en préalable à toute signature avec l'État », indique une motion votée à l'unanimité des membres des trois conseils centraux de l'université Paris-Sud XI, réunis en congrès le 8 mars 2012. « La signature de tout contrat du projet idex avec l'État ne peut être à très brève échéance de quelques semaines, voire quelques mois, avec des engagements concernant l'université Paris-Saclay, sur des points faisant l'objet des groupes de travail venant d'être mis en place, notamment sur la structuration, et la gouvernance », poursuit la motion.
Quels sont le contenu et la philosophie des projets d'idex sélectionnés par le jury international ? Sept des huit lauréats des initiatives d'excellence viendront présenter leur projet lors d'un débat organisé par AEF jeudi 15 mars 2012 à l'occasion des RUE 2012, en partenariat avec « Les Échos » (1).
« En totalisant les trois idex (initiatives d'excellence) de la première vague et les cinq de la seconde vague (plus les cas particuliers de Lyon/Saint-Étienne et Hesam, AEF n°220935), on arrive tout simplement, comme tout le monde peut s'en rendre compte, à la carte des implantations CNRS des années 1960. On a envie de s'écrier : 'Tout ça pour ça !' », écrit Patrick Fridenson, directeur d'études à l'EHESS et membre du Sgen-CFDT, dans un article faisant un « bilan de la deuxième vague d'idex et de labex » publié dans le dernier numéro de « Campus », le bimensuel d'information de la branche enseignement supérieur du syndicat, le 22 février 2012. « En Allemagne, la situation n'était et n'est toujours pas la même, car c'est d'universités qu'il s'agit et il y a très peu de regroupements pour la catégorie 'universités à stratégie d'avenir' dont les idex sont une version déformée. En résumé, on peut toujours se demander s'il y avait besoin d'un jury international pour définir les localisations qui l'ont emporté. »
Le site de Grenoble est « le plus doté après Paris » dans les investissements d'avenir, avec 35 projets pilotés par les équipes locales (1), pour un montant global de près de 402 millions d'euros, constate le PRES de Grenoble. Les partenaires du projet GUI+ - idex (initiative d'excellence) qui n'a pas été retenue par le jury (AEF n°222327) - étaient réunis en comité de pilotage le 22 février 2012. « Sans l'idex, nous avons finalement un peu le sentiment qu'il nous manque le chapeau », déclare à AEF Yannick Vallée, porteur du projet d'idex GUI+, le 24 février 2012. « Il va nous manquer environ 15 millions d'euros par an. C'est dommage, notamment pour les actions à mener dans le domaine de la formation », poursuit Yannick Vallée, tout en soulignant que six projets d'idefi (initiatives d'excellence en formations innovantes) portés par des établissements du site font partie des 58 dossiers présélectionnés (AEF n°220864). « Nous voulons montrer que ce n'est pas grave. Nous réussirons à faire notre projet, qui est de construire l'Université Grenoble-Alpes. Et si le label idex existe encore dans quelques années, nous irons voir le gouvernement en place pour l'obtenir », ajoute-t-il.
« Nous vous demandons solennellement de réexaminer la candidature de la Lorraine à l'octroi d'un label initiative d'excellence en dépassant les critères académiques stricts pour reconnaître que l'originalité d'une démarche puisse également constituer un moteur d'excellence nationale », écrivent des élus lorrains dans un courrier à Nicolas Sarkozy, président de la République, vendredi 24 février 2012. Les signataires sont Jean-Luc Bohl (communauté d'agglomération de Metz Métropole), André Rossinot (communauté urbaine du grand Nancy et ville de Nancy), Jean-Pierre Masseret (région Lorraine), Patrick Weiten (département de la Moselle), Michel Dinet (département de Meurthe-et-Moselle) et Dominique Gros (ville de Metz). Le projet d'idex de l'université de Lorraine fait partie des quatre projets qui n'ont pas été retenus par le jury lors de la sélection de la deuxième vague des idex (AEF n°222327).
Les projets des PRES Université de Lyon et Hesam « bénéficieront d'un soutien particulier avant une éventuelle labellisation idex », indique à AEF le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lundi 20 février 2012, à l'issue des auditions des deux porteurs de projets par le ministre Laurent Wauquiez et René Ricol, commissaire général à l'investissement.