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« La profession réfléchit depuis plusieurs années à la possibilité de faire participer le parc privé au logement social. C'est pour cela que nous avons imaginé le 'bail puissance 3' qui permet, grâce à un engagement volontaire du bailleur, de pratiquer un loyer 'social' en contrepartie d'une fiscalité non confiscatoire », fait valoir le président de la Fnaim, René Pallincourt, lundi 12 mars 2012, lors d'un atelier presse consacré au dispositif (AEF Habitat et Urbanisme n°219361). Présentée mardi 13 mars en vue de la présidentielle à Thierry Repentin, responsable du pôle « Habitat, politique de la ville » de l'équipe de campagne de François Hollande (1), puis dans les jours qui viennent au ministre du Logement, Benoist Apparu, et la semaine prochaine aux « institutionnels » (Anah, Action Logement, FFB, Fondation Abbé Pierre, etc.), la formule ne devrait pas manquer de faire « consensus » veut croire son président. « Tous les acteurs, y compris la Fondation Abbé Pierre, s'accordent pour dire qu'il faut doper l'investissement locatif avec une contrepartie sociale. »
Deux candidats s'affronteront finalement pour la présidence de la Fnaïm, le 25 mai 2012. Loïc Cantin, président de la chambre Fnaim Loire-Atlantique, brigue ainsi, face à Jean-François Buet secrétaire général de la Fnaim, la succession de René Pallincourt, indique ce dernier à AEF Habitat et Urbanisme, lundi 12 mai 2012 en marge d'une conférence de presse. Si l'élection est programmée le 25 mai, date de l'assemblée générale de la fédération, la passation de pouvoir, n'interviendra pas avant le 1er janvier 2013.
La Fnaim de Paris et de l'Île-de-France réclame « l'intervention d'urgence du ministre du Logement » pour sauver le « secteur stratégique du logement » à Paris que constituent les locations meublées de moins d'un an, fait savoir la fédération vendredi 3 février 2012. Cette annonce fait suite à « l'absence de concertation entre les professionnels et la mairie de Paris qui a décidé d'interdire » ce type de locations, ce qui menacerait « 2 000 emplois directs et indirects », affirme la Fnaim. En l'occurrence, la ville de Paris avait affirmé, lundi 23 janvier, s'inquiéter du développement de la location de courte durée (à la nuit ou à la semaine) à des fins touristiques et vouloir « se mobiliser afin de maintenir un parc de résidences principales pour les Parisiens » (AEF Habitat et Urbanisme n°223164). Or, selon Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim Île-de-France, « la mairie se trompe de cible et de priorité. Depuis dix ans, les professionnels de la location meublée ont permis le retour au secteur locatif de 20 000 appartements qui seraient demeurés vacants et qui risquent de le redevenir ».
Le marché de l'immobilier devrait accuser un recul de 10 à 15 % en 2012, selon les prévisions de la Fnaim et de Century 21, présentées mardi 3 janvier 2012, à l'occasion de leurs conférences de presse respectives de rentrée. Pour expliquer cette baisse, tous deux évoquent la suppression du PTZ+ dans l'ancien (AEF Habitat et Urbanisme n°224642), la réforme de la taxe sur les plus-values immobilières (AEF Habitat et Urbanisme n°233283) et celle, fixée à fin 2012, du dispositif fiscal Scellier d'incitation à l'investissement locatif (AEF Habitat et Urbanisme n°224710). Sont aussi mis en avant, le durcissement des critères d'octroi des prêts immobiliers (AEF Habitat et Urbanisme n°225958), la perspective d'une hausse des taux d'intérêt (AEF Habitat et Urbanisme n°224655) et, plus encore, l'attentisme des acheteurs et des vendeurs lié à l'élection présidentielle de mai 2012. En revanche, alors que la Fnaim s'attend à voir les prix baisser « jusqu'à 5 % » en 2012, Century 21 prévoit au contraire que ceux-ci repartent légèrement à la hausse, à raison de 1 à 2 %.
« Il faut d'urgence catalyser l'investissement locatif dans l'ancien », fait valoir, lundi 2 janvier 2012, Jean-François Buet, secrétaire général de la Fnaim et candidat à la succession de René Pallincourt, l'actuel président de la Fédération nationale de l'immobilier (1). Alors que « dans les agglomérations économiquement les plus attrayantes, les loyers ont fini, au gré des évolutions de ces quinze dernières années, par se déconnecter de la solvabilité moyenne des locataires, [au point qu'] entre 2000 et 2010, les augmentations [de loyer ont suivi un rythme deux fois plus élevé] que la progression des revenus », Jean-François Buet fait valoir que « l'immobilier ancien constitue une offre mobilisable sur le champ ». En effet, « les logements sont, par définition, déjà construits, et il s'agit seulement de faire en sorte que des logements ayant une autre destination soient acquis pour être loués, ou que leurs propriétaires actuels en fassent des biens locatifs ». « L'ancien est, [en outre], exactement là où l'on a besoin d'une offre locative, au cœur des villes et dans leur périphérie directe », ajoute-t-il.
La FPI, le Snal, la FFB, l'UMF (Union des maisons françaises) et le CNC (Conseil national de la construction) dénoncent, mercredi 21 décembre 2011, « la brutalité et l'excès des mesures prises [par le gouvernement] que la gravité de la situation financière publique ne justifie pas ». Ils affirment qu'« au risque d'aggraver encore les problèmes de logement des Français, le gouvernement a choisi de mettre en danger une filière aux emplois non délocalisables et espèrent que le prochain […] saura bâtir une politique cohérente qui s'inscrive dans la durée ». Les organisations invitent ainsi les candidats à l'élection présidentielle à présenter leurs propositions début 2012 et assurent se tenir, dès maintenant, à leur disposition pour « bâtir une politique qui réponde aux fortes attentes » des Français.
« Encourager les bailleurs privés à mettre sur le marché une offre de logements à loyer modéré en contrepartie d'une compensation » via la mise en place d'un nouveau statut du bailleur privé : c'est l'une des propositions présentée par René Pallincourt, le président de la Fnaim, mardi 6 décembre 2011, dans le cadre du 65e congrès de la Fédération nationale de l'immobilier, à la Porte Maillot à Paris. Pour le dirigeant, cette mesure « favoriserait non seulement la mise sur le marché d'un grand nombre de logements à loyers modérés mais permettrait aussi de susciter une baisse des loyers à la relocation ». Dès lors, mécaniquement, René Pallincourt fait valoir que cette mesure « permettrait aussi d'abaisser le coût des aides au logement », dans un contexte très contraint pour les finances publiques.