En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La dégradation et l'érosion de notre capital environnemental naturel risquent de se poursuivre jusqu'en 2050, entraînant des changements irréversibles qui pourraient mettre en péril les acquis de deux siècles d'amélioration des niveaux de vie. » C'est ce que met en avant le scénario de référence de l'OCDE, basé sur le prolongement des politiques actuelles, dans le cadre des « Perspectives de l'environnement de l'OCDE en 2050 : les conséquences de l'inaction », publiées jeudi 15 mars 2012. Elles portent sur quatre domaines : le changement climatique, la biodiversité, l'eau, la santé et l'environnement.
« La demande en eau devant augmenter de 55 % entre aujourd'hui et 2050, la concurrence sur l'accès à l'eau va s'intensifier. Les gouvernements devront alors faire des choix pour donner accès à la ressource aux différents acteurs », expose Xavier Leflaive, administrateur principal au sein de la division de l'intégration de l'environnement et de l'économie de la direction de l'environnement de l'OCDE. Il présente, mercredi 7 mars 2012, à quelques jours du Forum mondial de l'eau de Marseille, deux études de l'OCDE : la première s'intitule « Réformer les politiques de l'eau : comment relever le défi » et porte sur les recommandations politiques pour améliorer la gestion des ressources en eau au sein des pays membres de l'OCDE ; la deuxième présente le chapitre « eau » des « Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050 » qui seront publiées fin mars.
Les engagements récents des gouvernements sur la scène internationale vont conduire à une augmentation d'un tiers de la demande en énergie entre 2010 et 2035 et de 20 % des émissions de CO2, entraînant à long terme une hausse de la température moyenne de la planète de 3,5°C. C'est ce qu'indique l'AIE (Agence internationale de l'énergie) qui publie, mercredi 9 novembre 2011, sa revue annuelle de l'énergie, « World energy outlook 2011 ». L'agence étudie trois scénarios principaux : un scénario « politiques actuelles », selon lequel aucune nouvelle mesure ne vient s'ajouter à celles en vigueur en 2011, un scénario « nouvelles politiques » qui table sur « une mise en oeuvre prudente des engagements récents pris par les gouvernements » et enfin un « scénario 450 » qui part de l'objectif international de limiter à deux degrés l'augmentation de la température moyenne mondiale d'ici 2010, par rapport aux niveaux préindustriels (1).
Les émissions mondiales de CO2 ont chuté de 1,5 % entre 2008 et 2009, mais deux tendances opposées s'affichent : les émissions des pays développés, membres de l'annexe I du protocole de Kyoto sont en baisse (-6,5 %) tandis que celles des pays en développement, portées par l'Asie et le Moyen-Orient sont en hausse de 3,3 %. Les émissions des pays en développement sont pour la première fois supérieures à celles des pays développés (54 %). C'est ce que note l'AIE (Agence internationale de l'énergie), qui publie, mercredi 19 octobre 2011, une synthèse (1) des émissions mondiales de CO2 en vue de la conférence des parties à la convention climat, qui aura lieu à Durban (Afrique du sud) du 28 novembre au 9 décembre.