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« Avec le projet Université Sorbonne Paris Cité, [dont l'EHESP est membre fondateur], nous sommes à la croisée des chemins : est-ce que le conseil d'administration va vouloir adhérer à l'idex telle qu'elle a été portée par le PRES ? Ce projet prévoit notamment la création d'une université unifiée, qui doit voir le jour en 2016. C'est là que les choses sont les plus sensibles », explique à AEF Antoine Flahault, PU-PH, directeur de l'EHESP (École des hautes études en santé publique). Le conseil d'administration doit notamment valider, en mai, le COP (contrat d'objectifs et de performance) conclu avec l'État pour les années 2012 et 2013 : « Il s'agit d'un contrat de transition, car nous passons de la vague B à la vague D (1) pour nous aligner sur la période de contractualisation du PRES Sorbonne Paris Cité. Il servira de socle à notre contrat quinquennal 2014-2018 », précise le directeur. Le projet de COP comprend quatre parties : la première consacrée à l'organisation et au management de l'école, la deuxième à la formation, la troisième à la recherche, et la quatrième aux partenariats. Antoine Flahault en présente les éléments-clés et répond aux inquiétudes concernant la vocation d'école de service public de l'EHESP.
Un rapport de l'Igas sur l'EHESP (École des hautes études en santé publique), commandité par le ministère de la Santé et des Sports en septembre 2010 et rendu public en juin 2011, pointe « des carences dans le management et la gestion des ressources, notamment la ressource enseignante ». L'Igas estime « urgent de prendre des décisions et de définir une stratégie claire et partagée sur l'avenir de l'EHESP », et préconise de « rénover la gouvernance et l'organisation interne ». Ce rapport est reçu avec de grandes réserves par la communauté hospitalière et médico-sociale, qui juge les réponses apportées par l'Igas « inopérantes, inadaptées, voire dangereuses ». L'audit de l'Igas a été plus long que prévu, du fait notamment de l'éclatement d'une crise à l'école, suite à un suicide d'un membre du personnel, en décembre 2010 (AEF n°252545).
Une assemblée générale des personnels de l'EHESP (École des hautes études en santé publique), à Rennes, s'est tenue lundi 20 décembre 2010, à la suite du débrayage de vendredi 17 décembre, après l'annonce du suicide d'une de leurs collègues, dont le contrat devait s'achever fin décembre 2010. Les cours ont été suspendus vendredi pour la journée. Lors de l'assemblée générale de ce matin, une intersyndicale (CFDT, Sud, Unsa) a demandé la démission des cadres de la DRH, qu'elle tient pour responsables du geste de leur collègue. Certains personnels ont également demandé la démission du directeur, Antoine Flahault. L'EHESP compte 350 personnels dont environ 80 enseignants-chercheurs.