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Le Premier ministre, François Fillon, présente « une communication relative au deuxième sommet sur la sécurité nucléaire », qui se tiendra à Séoul les 26 et 27 mars prochains, lors du conseil des ministres, mercredi 21 mars 2012. « Ce sommet réunira les chefs d'État et de gouvernement de 53 États ainsi que les dirigeants de quatre organisations internationales. La délégation française sera conduite par le Premier ministre. » « Le premier sommet organisé sur ce thème à Washington en 2010 avait permis une prise de conscience de la nécessité de renforcer la sécurité nucléaire au niveau mondial face au danger que représente le terrorisme nucléaire. Deux ans après, le sommet de Séoul est l'occasion de faire le point sur la mise en oeuvre des engagements et sur les progrès enregistrés », indique-t-il.
« Les rapports ECS (évaluations complémentaires de sûreté) sur les centrales s'inscrivent dans le seul champ de la sûreté, entendue comme l'évaluation, la prévention et la protection contre les situations accidentelles, et n'abordent pas le domaine de la sécurité, qui prend en compte les agressions intentionnelles relevant d'actes de malveillance, d'actions terroristes voire, le cas échéant, de situations de guerre. » Voici l'une des critiques formulées par l'institut américain IEER (Institut de l'énergie et de la recherche environnementale) et l'agence Wise Paris (agence indépendante d'information, d'étude et de conseil sur le nucléaire et les politiques énergétiques), à l'encontre du rapport sur les ECS post-Fukushima publié par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) début janvier 2012 (AEF Sécurité globale n°224584). Les deux organismes ont réalisé une analyse critique des travaux de l'ASN commanditée par Greenpeace France et publiée lundi 20 février 2012.
« Le rôle de la gendarmerie en matière de sécurité nucléaire s'applique à la fois à la protection des installations nucléaires et au transport des matières nucléaires civiles », résume la Cour des comptes dans un rapport consacré aux coûts de la filière électronucléaire, publié mardi 31 janvier 2012. Elle souligne qu'en 2010, pour les escortes de transports nucléaires, « 4 millions d'euros sont à la charge de la gendarmerie », tandis que l'opérateur choisi par Areva, TN International, paye 450 000 euros à la direction générale de la gendarmerie nationale, ce qui « représentent environ 10 % des dépenses réelles de la gendarmerie ». Cette dernière assure environ 170 escortes par an.
Dix exercices d'urgence nucléaire et radiologique sont prévus en 2012, indique une circulaire interministérielle mise en ligne le 13 janvier 2012. Ils concernent le site CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône), les centrales nucléaires de Saint-Alban (Isère), Flamanville (Manche), Fessenheim (Bas-Rhin), du Blayais (Gironde) et de Dampierre (Loiret) ainsi que les bases navale de Cherbourg (Manche) et aérienne d'Avord (Cher). En outre, deux exercices de transport de matières radioactives civiles et militaires sont prévus dans le Calvados et l'Aube. La circulaire donne également des indications sur les exercices prévus en 2013.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, annonce la signature d'un « protocole d'actions commun » par « le directeur d'EDF et le directeur général de la gendarmerie nationale », lors d'un déplacement au centre nucléaire de production d'électricité de Chinon, à Avoine (Indre-et-Loire), vendredi 6 janvier 2012. Cette mesure a été prise alors que le dispositif de sécurité des centrales nucléaires « a été mis à l'épreuve au cours du mois de décembre 2011 par des incidents provoqués par une association écologiste », rappelle Claude Guéant. Il souligne qu'à « aucun moment, grâce au dispositif de sécurité mis en place, les fonctions sûreté de l'exploitation n'ont été menacées », mais, afin de « tirer les conséquences » de ces événements, il estime qu'il faut « durcir la protection des centrales ». Le protocole d'action permettra donc d'améliorer « à court terme, la protection passive. Un contrôle complet et une remise en état, si nécessaire, des barrières de protection successives ont été engagés. Le défrichage des zones boisées a été amorcé », énumère le ministre.
L'Autorité de sûreté nucléaire estime que « l'organisation et les études actuelles d'EDF ne prennent pas suffisamment en compte la gestion d'une crise 'multi-installations', éventuellement issue d'une agression externe, affectant simultanément tout ou partie des installations d'un même site et à des niveaux différents ». C'est ce qu'elle indique dans son rapport sur les évaluations complémentaires de sûreté menées à la suite de l'accident de Fukushima au Japon, publié mardi 3 janvier 2012. L'Autorité de sûreté considère notamment que « la communication est un des premiers éléments de la gestion d'une crise et qu'il est indispensable qu'EDF puisse lancer l'alerte des pouvoirs publics et, en cas de délégation du préfet, l'alerte des populations afin d'assurer leur protection, informer le personnel sur site de la situation, notamment en cas d'évacuation du site et échanger avec les équipes de crise internes et externes au site, aussi bien locales que nationales ».
« Nous serons sans doute amenés à revoir la directive nationale de sécurité pour l'ensemble des secteurs d'activité d'importance vitale, dont le nucléaire », annonce le Premier ministre, François Fillon, lundi 19 décembre 2011. Le chef du gouvernement revenait sur l'intrusion récente de militants de Greenpeace dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube) et de Cruas (Ardèche), lors d'une visite dans les locaux de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) (AEF Sécurité globale n°226407). « Même si, à aucun moment, l'intégrité des installations nucléaires n'a été mise en péril, nous devons tirer toutes les conséquences de ces actions », explique le Premier ministre, avant d'annoncer le lancement d'une « inspection interministérielle de la sécurité de tous les sites et, en particulier, un audit des dispositifs anti-intrusion ».