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ICF Habitat, le pôle habitat de la SNCF, et Batigère, annoncent, mercredi 21 mars 2012, le lancement d'un observatoire des charges commun « afin d'optimiser la gestion énergétique de leur patrimoine et réduire les charges de leurs locataires ». « Alors que l'augmentation des loyers est encadrée par des dispositions réglementaires, le coût global du logement pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages du fait des charges », commentent les deux bailleurs sociaux, qui entendent ainsi « maîtriser l'augmentation des charges tout en garantissant une qualité de service à leurs locataires ». Les deux bailleurs souhaitent aussi « comprendre les facteurs qui influencent les charges et en tirer les enseignements nécessaires ».
« En 2010, en incluant loyers, charges, taxes, remboursements d'emprunts, dépenses d'eau et d'énergie, un ménage sur deux consacre plus de 18,5 % de ses revenus à son habitation principale. » Tel est le constat dressé par l'Insee dans sa note Insee Première n°1395, intitulée « La part du logement dans le budget des ménages en 2010 » et publiée vendredi 16 mars 2012. Les ménages à faibles ressources (23,6 %), les locataires du parc privé (26,9 %) et les accédants à la propriété (27,2 %) sont les catégories pour lesquelles le taux d'effort médian est le plus important (1). Ainsi, « un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger », relève l'Insee. Globalement, entre 2005 et 2010, « les dépenses de logement par ménage, avant déduction des éventuelles aides au logement, ont augmenté de 17 % en moyenne, soit 4 points de plus que le niveau de vie moyen ». Plus précisément, cette évolution est de + 15 % pour les locataires du parc privé, + 9 % pour ceux du parc social, + 17 % pour les propriétaires non accédants et atteint + 26 % pour les propriétaires accédants.
Les dépenses courantes en logement des ménages (loyers, énergie et eau, charges) se sont établies, en 2011, à 298,3 milliards d'euros, soit une hausse de seulement 1,9 %, à comparer à une progression de + 3,3 % en 2010. C'est l'un des enseignements du rapport de la commission des comptes du logement, dont les premiers résultats pour 2011 sont rendus publics par le CGEDD (Commissariat général au développement durable) en janvier 2012. Constat : la décélération des dépenses courantes en logement trouve son origine dans la baisse des consommations d'énergie en volume, en lien avec une météo clémente en début d'année 2011 qui a entraîné une diminution des dépenses de chauffage. Baisse partiellement neutralisée par la progression des prix de l'énergie.
« Le moment est venu d'inscrire à l'ordre du jour de l'assemblée générale des copropriétés la question de la performance énergétique de leurs immeubles. » C'est ce qu'estime Philippe Pelletier, président du comité de pilotage du Plan bâtiment Grenelle, vendredi 10 février 2012, à l'occasion de la signature du premier CPE (contrat de performance énergétique) en copropriété dont le cabinet d'avocats Lefèvre Pelletier & associés a assuré la rédaction. Nexity, le syndic d'une copropriété de 60 logements, construite en 1964 et située à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a confié au nom de cette copropriété un contrat d'une durée de six ans au groupement piloté par Bati-Rénov (filiale de Brézillon, du groupe Bouygues construction) (1). L'opération prévoit une économie d'énergie de l'ordre de 40 % (le bâtiment consomme actuellement 170 kWh/m2/an) permettant de passer de l'étiquette énergétique F à l'étiquette énergétique B, indique Arnaud Bazire, directeur général délégué du pôle Services de Nexity.
« La plus-value financière ou 'valeur verte' des logements qui répondent à des cahiers des charges énergétiques ou environnementaux de plus en plus contraignants est difficile à appréhender du fait de son apparition récente, de la difficulté de mise en oeuvre d'indicateurs économiques et des limites de définition de cette valeur », constate une étude économique sur la valeur verte de l'immobilier de logement (1), réalisée par Cerqual, l'organisme certificateur de l'association Qualitel (2) spécialisé dans la qualité du logement, et publiée le 22 décembre 2011 sur le site internet de Qualitel. « Les résultats de la valeur verte sur le logement sont disparates : ils varient selon les pays, selon la catégorie de logement (logement collectif ou maison individuelle), et selon qu'il s'agit d'un logement neuf ou d'un logement existant », souligne l'étude.
Acquérir de nouvelles compétences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, réduire les charges énergétiques des locataires et les sensibiliser à la bonne utilisation des bâtiments. Tels sont les objectifs de la convention de partenariat signée par Pluralis, bailleur social de l'Isère, et Actis, bailleur social grenoblois, avec deux associations, l'Alec (Agence locale de l'énergie et du climat) et l'Ageden (Association grenobloise pour l'étude et le développement des énergies nouvelles), mercredi 26 janvier 2011, dans le cadre des 12e Assises nationales de l'énergie à Grenoble (1). Cette convention, qui court jusqu'en 2013, doit permettre d'optimiser les réhabilitations de logements conduites par les bailleurs concernant la gestion et la réduction des consommations d'énergie. Elle porte sur 18 opérations pour Pluralis, soit environ 1 000 logements sur les 10 200 que gère le bailleur, et sur une dizaine d'opérations pour Actis, qui possède un parc de 11 700 logements.