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« Pour la troisième année consécutive, le coût des violations de données pour les entreprises françaises a augmenté. Il est passé de 2,2 millions d'euros en 2010 à 2,55 millions d'euros en 2011 », indique une étude du Ponemon Institute et Symantec menée auprès de 23 entreprises représentant dix secteurs d'activités différents et publiée mercredi 21 mars 2012. L'étude souligne que « les attaques malveillantes ou criminelles restent la cause numéro un de la violation de données, à 43 % des cas ». Parmi ces attaques, le Ponemon Institute cite notamment les « maliciels » (logiciels malveillants), « les actes malintentionnés depuis l'intérieur, le vol de terminaux comportant des données ». Il ajoute que « les coûts relatifs à ce type de violations sont supérieurs à ceux imputables aux autres sources : 148 euros par donnée compromise, soit nettement plus que la moyenne constatée ». Les autres causes des violations de données citées par l'étude sont « la négligence, à 30 %, qu'elle soit le fait d'employés ou de sous-traitants, et les problèmes informatiques ou de process à 26 % ».
L'Agence nationale de la recherche annonce, mardi 24 janvier 2012 sur son site internet, le lancement de « l'édition 2012 du programme CSOSG (concepts, systèmes et outils pour la sécurité globale) en partenariat avec la délégation générale de l'armement » du ministère de la Défense (AISG n°237923). Cet appel à projets « vise à susciter une recherche scientifique et technologique de haut niveau, et de faire avancer la connaissance sur un domaine par nature transverse et pluridisciplinaire, qui recouvre, entre autres, des travaux de nature collaborative nécessitant la participation des sciences humaines et sociales », résume l'ANR. Les projets peuvent être soumis jusqu'au 12 avril 2012 à 13 heures.
« Dans l'ère du numérique, nous sommes de plus en plus identifiables par des numéros (comptes bancaires, mots de passe, numéros de sécurité sociale, etc.). Ces chiffres sont devenus le fonds de commerce pour les escrocs à travers le monde », explique le directeur d'Europol, Rob Wainwright, lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos (Suisse), jeudi 26 janvier 2012. Europol a déjà identifié une « cyber économie souterraine » sophistiquée où les données sont échangées. « L'entrepreneuriat cybercriminel, basé sur les logiciels malveillants et les 'botnets', est considéré comme l'une des principales menaces dans le paysage cybercriminel », ajoute le directeur.
La cybercriminalité coûte de plus en plus d'argent aux entreprises, indique une étude du Ponemon institute, conduite auprès de 50 grandes entreprises américaines et publiée mardi 2 août 2011. Le coût médian de la cybercriminalité s'élève à 5,9 millions de dollars par an (environ 4,14 millions d'euros) pour les entreprises interrogées. Cela représente une augmentation de 56 % par rapport à l'année dernière, souligne l'étude financée par la société de solutions de sécurité ArcSight (groupe HP). Les chiffres sont variables selon les entreprises, avec un intervalle de 1,5 million de dollars (1,05 million d'euros) à 36,5 millions de dollars (25,6 millions d'euros) chaque année. Les entreprises plus petites ont des coûts moins élevés au total, mais rapportés au nombre d'employés, ils sont plus importants.
La société McAfee révèle l'existence de cyberattaques contre 72 entreprises, organisations gouvernementales, internationales et ONG au cours des cinq dernières années, d'après un rapport, publié mardi 2 août 2011, sur le blog du vice-président Dmitri Alperovitch, responsable des recherche sur les menaces. Le gouvernement fédéral des États-Unis, l'Onu, le CIO (Comité international olympique) et l'Ama (Agence mondiale antidopage) font partie des victimes. Des entreprises de défense, de presse et des industriels ont également été touchés. 49 des victimes sont situées aux États-Unis, quatre au Canada et six en Europe. 13 pays d'Asie sont également touchés, en particulier la Corée du Sud et Taiwan (avec trois attaques chacun).
« La cyberdéfense est un métier qui se distingue car nous sommes à la fois des clients et des fournisseurs », explique Bertrand de Cordoue, directeurs grands comptes France chez Cassidian, mercredi 29 juin 2011, lors des troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale (AEF Sécurité globale n°237343, n°237236 et n°237217). « Nous avons besoin de nous protéger en tant que grande entreprise stratégique qui peut être sujette à des cyberattaques et nous sommes également en train de nous organiser pour offrir et développer des solutions de protection par rapport à cette nouvelle menace. […] Mais nous sommes dans un métier qui ne vivra pas uniquement sur sa dimension commerciale. C'est un domaine technologique avancé dans lequel, si l'État veut pouvoir se protéger, il doit investir », ajoute-t-il.
« Comment les cybercriminels s'organisent-ils ? » Telle est l'une des principales questions auxquelles la CEIS (Compagnie européenne d'intelligence économique), cabinet d'intelligence économique installé à Paris, se propose de répondre dans une étude intitulée « Les marchés noirs de la cybercriminalité » (1). Elle a été présentée par le directeur des risques opérationnels de la CEIS à l'Assemblée nationale, devant une cinquantaine de directeurs de la sécurité des systèmes d'informations des entreprises publiques, mercredi 15 juin 2011. Ces marchés noirs permettent aux individus malintentionnés « de s'organiser. Ils y nouent des contacts et opèrent une division des tâches à travers un mode opératoire plus ou moins bien ficelé ». Ils leur permettent également « de vendre, de louer et d'acheter. Sur les 'black markets' […] sont mis en vente toutes sortes de produits et de services, qu'il s'agisse d'outils de piratage (malwares…) ou de résultats de ces malversations (numéros de cartes bancaires, de comptes de jeux en ligne, faux papiers, données à caractère personnel en tous genres…) », décrit la CEIS. « Cette étude contribuera sans aucun doute à la prise de conscience des pouvoirs publics mais aussi des acteurs économiques qui sont en première ligne dans la lutte contre ce fléau », se félicite le général de gendarmerie Marc Watin-Augouard dans sa préface.