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« Passer d'une logique de la rigueur à une logique de développement. » C'est l'objectif du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) dans les cinq ans, comme l'indique à AEF son administrateur général, Christian Forestier, dont le mandat s'achève en 2013. Il revient sur la réforme du Conservatoire engagée en 2009 et sur les principaux axes du nouveau contrat triennal signé mardi 20 mars 2012 avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Christian Forestier souligne d'abord le redressement financier de l'établissement : « Grâce aux efforts entrepris en termes de maîtrise des dépenses, nous sommes revenus à moins 1,7 million d'euros fin 2011 [contre moins 10 millions fin 2011] ». Il insiste également sur le soutien de l'État, avec une dotation en hausse de 33 % dans le cadre du nouveau contrat et évoque l'objectif pour le PRES Hesam, dont le Cnam est membre fondateur, de rejoindre, « dans les délais les plus rapides possible, les huit autres initiatives d'excellence qui sont réparties sur l'ensemble du territoire ». La structuration du Cnam en « réseau » est à nouveau affirmée : « Dans pratiquement toutes les régions, la réforme est mise en place, on a modifié les statuts, confié de nouveaux pouvoirs aux directeurs », précise l'administrateur général.
« Conforter la refondation statutaire et le redressement financier du Cnam », « placer la recherche au coeur du contrat », « mettre en oeuvre une politique de qualité des formations tout au long de la vie avec une double mission : des formations d'excellence et des formations de premier cycle » et « réaffirmer l'organisation en réseau de l'établissement ». Ce sont les quatre objectifs du contrat triennal conclu mardi 20 mars 2012 entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le Cnam. Cette signature est un « acte fort, refondateur pour le Cnam », estime Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire : « Aujourd'hui, on ne peut plus parler de crise financière, ni de crise de gouvernance, ni de crise existentielle au Cnam ».
Les projets d'idex de Lyon/Saint-Étienne et d'Hesam recevront respectivement 27 M€ (millions d'euros) et 18 M€ sur trois ans, soit 9 M€ et 6 M€ par an, indique à AEF le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, jeudi 15 mars 2012. Cette dotation intervient en sus de ce que les deux PRES ont déjà obtenu dans le cadre des différents appels à projets des investissements d'avenir. Le ministère évoque « un accompagnement particulier qui permet de leur ouvrir le chemin de l'idex et peut-être de décrocher le label dans trois ans ».
« Le conseil de direction du PRES Hesam a décidé d'accepter la proposition qui [lui] est faite par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'entrer dans un processus de négociation en vue de la labellisation idex dans trois ans », indique à AEF François Weil, président de l'EHESS, chargé de piloter le projet d'idex d'Hesam, jeudi 23 février 2012, à la sortie du conseil de direction. Il précise que le PRES a choisi le scénario de la dotation financière annuelle sur trois ans, et non celle de la dotation en capital. Le président de l'EHESS refuse de communiquer sur le montant de l'enveloppe, indiquant attendre la suite des négociations. Il évoque un montant « évidemment inférieur aux intérêts de la dotation des idex de la première vague » mais « significatif », qui « permettra de lancer des programmes en vue de la labellisation ».
Les projets des PRES Université de Lyon et Hesam « bénéficieront d'un soutien particulier avant une éventuelle labellisation idex », indique à AEF le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lundi 20 février 2012, à l'issue des auditions des deux porteurs de projets par le ministre Laurent Wauquiez et René Ricol, commissaire général à l'investissement.
La CPU et le Cnam ont signé le 15 décembre 2012 une « charte nationale régissant [leurs] rapports », indiquent-elles dans un communiqué de presse commun le 17 janvier 2012. Objectif : « contribuer au bon positionnement du service public de l'enseignement supérieur dans le domaine de la formation professionnelle continue ». Avec cette charte, « le Cnam et les universités veulent être des opérateurs publics majeurs dans le champ de la formation professionnelle continue, alors que l'offre du secteur public représente aujourd'hui moins de 10 % du marché, tous niveaux confondus ». La charte a vocation à être déclinée en région « par voie de convention entre les universités et les structures régionales de gestion du Cnam ».
Voici une sélection de l’actualité fonction publique de la semaine du 27 juin 2022 :