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La liste « Réussir ensemble : une ambition pour l'Urca », qui soutient la candidature à la présidence de Richard Vistelle, président sortant de l'Urca (université de Reims Champagne-Ardenne), obtient six sièges dans les collèges enseignants du conseil d'administration, soit autant de sièges qu'une des listes d'opposition, « Pour le développement de l'Urca, rassemblement pour une autre université », soutenue par le Snesup-FSU, selon les procès-verbaux des résultats fournis par l'université le 21 mars 2012. La liste de Richard Vistelle est majoritaire dans le collège A (cinq sièges sur sept), et minoritaire dans le collège B (un siège sur sept), tandis que celle soutenue par le Snesup-FSU est minoritaire dans le collège A (un siège sur sept) et majoritaire dans le collège B (six sièges sur sept), à l'issue du scrutin qui s'est déroulé le 20 mars 2012.
Si peu de postes seront a priori gelés dans les universités du grand Est (quatre à l'UTT, sept à Reims), il semble que des économies soient surtout prévues en matière d'investissement, selon les informations recueillies par AEF sur les budgets prévisionnels 2012 votés en décembre dernier par les conseils d'administration des universités des régions Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Franche-Comté. C'est notamment le cas à Strasbourg ou à l'UHA. L'université de Lorraine, elle, a voté cette année son premier budget fusionné, réduisant de 10 % les dotations des composantes et prélevant 15 M€ sur son fonds de roulement pour financer ses investissements. L'UHA a fait le choix de réduire les crédits formation sans geler de poste mais prédit un « exercice budgétaire 2012 difficile ». Les universités de Bourgogne et de Franche-Comté déclarent ne pas rencontrer de problème particulier. Certains membres des CA s'inquiètent de la sincérité des budgets : à Reims, un élu questionne les « changements de règles comptables, qui ont créé une instabilité juridique et de gros problèmes d'interprétation ». À Strasbourg, un autre élu s'inquiète de « prévisions de recettes probablement sur-estimées » et de la baisse du budget recherche, « passé en trois ans de 30 à 20 M€, si l'on exclut dans le BP 2012 les 4,5 M€ artificiels provenant de l'avance liée à l'idex ».
« Le PRES Université confédérale européenne Champagne-Ardenne Picardie devrait voir le jour à l'automne 2011 », annonce Georges Fauré, président de l'UPJV (université de Picardie Jules-Verne), lors d'un point presse lundi 20 septembre 2010. Ce pôle de recherche et d'enseignement supérieur, doté du statut d'EPCS, devrait avoir comme membres fondateurs l'UPJV et l'Urca (université de Reims Champagne-Ardenne). Son premier acte concret devrait être de « mettre en commun la formation doctorale en habilitant des écoles doctorales communes ».
« La meilleure solution [pour l'Urca] serait de transférer le campus Moulin de la Housse, avec la faculté de sciences, les IUT, l'UFR Staps, l'école d'ingénieurs Esiec (École supérieure d'ingénieurs en emballage et conditionnement) et l'IUFM, sur le site Croix-Rouge de lettres et sciences humaines, sciences éco, droit, etc. Cette reconstruction permettrait de rationaliser les locaux, de diviser par deux notre consommation énergétique et de gagner la lisibilité sur le plan de la formation et de la recherche souhaitée par les grands organismes et les industriels », souligne fin septembre 2009 auprès d'AEF le président de l'université de Reims Champagne-Ardenne Richard Vistelle, après l'inauguration officielle de deux équipements sur le campus scientifique rémois.