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Le laboratoire d'excellence CaPPA, qui réunira dans le Nord-Pas-de-Calais près de 250 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et doctorants, a pour objectif de « mieux comprendre le système des aérosols pour contribuer aux études sur le climat et sur la pollution ». Sélectionné dans le cadre de la deuxième vague des labex, ce projet est doté de 7,5 millions d'euros par le PIA (programme d'investissements d'avenir). « Ce qui est nouveau dans notre proposition, c'est la possibilité de dégager une vision d'ensemble afin de construire des scénarios plus précis de l'effet des aérosols sur le changement climatique et contribuer aux estimations du niveau de pollution atmosphérique », indique à AEF Didier Tanré, porteur du projet. « Cela n'aurait pas été possible sans un cadre fédérateur comme celui mis en place lors de la construction du dossier », ajoute-t-il.
« Nous avons assez largement rattrapé notre retard du début puisque le Nord-Pas-de-Calais a obtenu dans le cadre du programme d'investissements d'avenir un IRT (institut de recherche technologique), sept labex, onze équipex, une Satt (société d'accélération du transfert de technologie), deux infrastructures nationales en biologie-santé, un IEED (institut d'excellence dans les énergies décarbonées) et une idefi, donnant l'image d'une région qui s'accroche, qui en veut », estime mercredi 14 mars 2012 Dominique Bur, préfet de région, lors d'une conférence de presse consacrée à la labellisation du projet Ifmas (Institut français des matériaux agrosourcés, AEF n°229586) au titre des instituts d'excellence sur les énergies décarbonées. « En arrivant [en avril 2011], j'ai bien senti une certaine morosité, sur le thème ‘on n'est pas reconnu à notre juste valeur, à la hauteur de notre travail' ; j'étais moi-même très préoccupé, inquiet de voir la grande zone Nord un peu dépourvue ; le temps a passé et nous avons réussi petit à petit à recoller au peloton de tête des régions, puisque le Nord-Pas-de-Calais reçoit 336 millions d'euros de dotation de l'État au titre du PIA (programme d'investissements d'avenir) », développe le préfet (1). Au niveau national, le programme d'investissements d'avenir finance les projets de l'enseignement supérieur et de la recherche à hauteur de 22 milliards d'euros.