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« Nous proposons que les régions assument le rôle de chef de file » en matière de formation, déclare Jean-Paul Denanot, le président de la région Limousin et membre de l'équipe de campagne de François Hollande en charge du dossier de la formation professionnelle lors d'un entretien accordé à l'AEF, en présence de la vice-présidente de la région Paca, Pascale Gérard, et du député d'Indre-et-Loire, Jean-Patrick Gille (AEF n°226518). Tous trois sont chargés du projet du candidat du Parti socialiste en matière de formation, au sein du Pôle « éducation » piloté par le député européen Vincent Peillon. Les trois dirigeants socialistes détaillent leur vision de la formation professionnelle, notamment son lien avec la formation initiale, ainsi que les propositions portées par François Hollande. Ce dernier doit officiellement exposer ses propositions en matière de formation professionnelle, le 29 mars prochain à l'occasion d'une intervention publique à Paris.
« Nous mettrons en place un compte formation individuel formation à deux étages, dont le premier étage sera doté, pour les jeunes sans qualification, d'un ‘capital' forfaitaire de départ de 20 heures par an cumulables sur 40 ans de carrière, soit 800 heures mobilisables instantanément, utilisables sans limite de temps, pour démarrer un parcours qualifiant. » C'est ce que précise le Parti socialiste dans un communiqué diffusé jeudi 15 mars 2012 dans la soirée, au lendemain de l'annonce par François Hollande, le candidat socialiste à l'élection présidentielle, de sa volonté d'instituer « un nouveau droit : 20 heures de droit de formation par an pour les personnes qui ont quitté l'école sans diplôme ou avec une faible formation qualifiante » (AEF n°219136). Ce nouveau dispositif aurait pour objectif de « compenser une inégalité par rapport aux jeunes diplômés, au démarrage de leur vie professionnelle ».
« J'instituerai un nouveau droit : 20 heures de droit de formation par an pour les personnes qui ont quitté l'école sans diplôme ou avec une faible formation qualifiante. Et ce crédit de 20 heures pourra être utilisé sans limite de temps et cumulable », déclare François Hollande lors d'un meeting organisé à Marseille, mercredi 14 mars 2012. Le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle dit vouloir « lutter contre cette inégalité qui fait que ceux qui ont été le moins longtemps à l'école, ceux qui sortent du système scolaire, souvent sans qualification, ils sont 150 000 par an, sont ceux-là mêmes qui ne parviennent pas à accéder à la formation professionnelle tout au long de leur vie ». « Aujourd'hui, 25 % des jeunes sont au chômage, 40 % dans nos quartiers et tant d'autres qui vivent dans la précarité, dans le désespoir de pouvoir enfin accéder à leur indépendance. Mon devoir, c'est de leur ouvrir des horizons », assure-t-il.
« Face à l'agitation permanente [autour du sujet de l'alternance], François Hollande souhaite privilégier la concertation avec les élus et les partenaires sociaux comme l'amélioration qualitative de tous les dispositifs de formation professionnelle », notamment pour « éviter la concurrence entre l'apprentissage et la voie professionnelle en lycée ». C'est ce qu'indique l'équipe de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle en charge des questions d'enseignement et de formation professionnelle (1), dans un communiqué diffusé jeudi 23 février 2012. Elle réagit ainsi à la visite du président de la République, Nicolas Sarkozy, dans un CFA (Centre de formation d'apprentis) à Tourcoing (Nord), jeudi 23 février 2012.
« L'éducation, la jeunesse, l'école, la formation, l'emploi » : telles sont les premières priorités du programme de François Hollande dont le détail est présenté à la presse par le candidat du PS à l'élection présidentielle, jeudi 26 janvier 2012. Alors que le président de la République Nicolas Sarkozy devrait dévoiler une série de mesures afin de lutter contre le chômage dimanche 29 janvier, François Hollande précise son « projet pour la France » pour le prochain quinquennat après son discours de lancement de campagne au Bourget (Seine-Saint-Denis), dimanche 22 janvier (AEF n°223241 ). Au final, l'ancien premier secrétaire du PS présente 60 engagements parmi lesquels figure la garantie pour « tout jeune de 16 à 18 ans déscolarisé » d'une « solution de formation, d'apprentissage ou un service civique ».
« Le quinquennat s'ouvrira […] sur des réformes de structure, celles qui constitueront un redressement dans la justice, le redressement économique, la réforme fiscale, le pacte éducatif, la décentralisation. Nous traiterons aussi les urgences, l'emploi, et notamment l'emploi des jeunes, le logement, la santé », déclare François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, dimanche 22 janvier 2012, lors de son meeting de lancement de campagne au Bourget (Seine-Saint-Denis). Emploi des jeunes, retraites, fonction publique, égalité salariale ou encore fin des stocks-options, voici les différents thèmes sociaux abordés, préfigurant le programme du candidat qui doit être rendu public jeudi 26 janvier.
Jean-Paul Denanot, président de la région Limousin et président de la commission formation professionnelle de l'ARF (Association des régions de France), Pascale Gérard, vice-présidente déléguée à la formation professionnelle et l'apprentissage du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur et secrétaire nationale à la formation professionnelle et à la sécurité sociale professionnelle du PS, et Jean-Patrick Gille, député PS d'Indre-et-Loire, ont la charge des questions d'enseignement et de formation professionnelle au sein de l'équipe de campagne du candidat socialiste, François Hollande, en vue de l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012. Ils sont directement rattachés à Vincent Peillon qui est chargé des questions d'éducation, d'enseignement supérieur, de recherche et de jeunesse au sein de cette équipe de campagne.