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« Nous proposons d'augmenter le temps de travail devant élèves des enseignants de deux heures de cours par semaine pour les professeurs du second degré, soit passer de 18 à 20 heures de cours (une économie de plus de 40 000 ETP au bout de cinq ans) (AEF n°233210), ce qui permettrait aussi de revaloriser les traitements des enseignants », avance la fondation Ifrap (1)dans un document intitulé « 100 jours pour changer la France », publié en mars 2012.
« Je propose que désormais tout enseignant qui voudra travailler davantage puisse le faire avec 26 heures de présence dans l'établissement au lieu de 18 heures de cours aujourd'hui, avec en contrepartie une augmentation de son traitement de 25 %, soit près de 500 euros nets par mois », déclare Nicolas Sarkozy, président de la République et candidat UMP à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, devant plus de 8 000 personnes, au Zénith de Montpellier (Hérault). Ce même jour, Nicolas Sarkozy s'est rendu, durant près de trois heures, à l'internat d'excellence de Montpellier, l'Idem, à la rencontre des élèves et de l'équipe éducative (AEF n°220335). À l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy appelle « les Français » à « l'aider à faire gagner l'excellence contre la facilité ». Pour le candidat, s'il est réélu au soir du 6 mai 2012, l'école sera « la priorité des cinq années qui viennent ».
« Nous n'avons pas été au bout de la réforme de l'Éducation nationale. Les enfants ont changé, mais l'école pas assez », déclare Nicolas Sarkozy dans un entretien accordé au « Figaro magazine » à paraître samedi 11 février 2012. Le président de la République affirme qu'il « va falloir augmenter fortement la présence des adultes dans l'école » et « considérer que la classe est le lieu de l'enseignement, et l'école celui de l'éducation ». « J'aurai l'occasion de faire des propositions sur le sujet », ajoute-t-il. D'après le « Figaro magazine », le chef de l'État « pose les bases de sa campagne » pour la présidentielle 2012.
« Mis à part les professeurs des écoles qui donnent plus d'heures de cours que la moyenne OCDE (plus de 900 heures par an), les certifiés français sont en dessous des moyennes européennes (639 heures contre 707 en moyenne OCDE et 758 en Allemagne) » indique l'Ifrap (1) vendredi 9 septembre 2011 dans un article intitulé « Statut des enseignants et temps de travail. Comment économiser des postes ? ». Selon la fondation, « une grande part de cet écart vient des dispositions statutaires qui remontent à 1950 et garantissent aux professeurs des collèges et lycées un temps de cours réduit ». Et d'ajouter : « Combien pourrait-on économiser de postes si l'on faisait donner aux professeurs du second degré deux heures de plus de cours par semaine ? Plus de 44 000 postes… »
« Le surcoût de l'enseignement public par rapport à l'enseignement privé par élève est de 1 951 euros dans le premier degré et 2 788 euros dans le second degré en 2008 », indique une étude inédite de la fondation d'utilité publique Ifrap, « think tank » d'inspiration libérale, dont AEF a eu copie mercredi 8 juin 2011. Cette étude compare les coûts de l'enseignement public et de l'enseignement privé et analyse les raisons de cet écart. De premiers éléments de ce travail ont été présentés par Agnès Verdier-Molinié, directrice de l'Ifrap, lors d'un colloque organisé au Sénat le 4 mai dernier (AEF n°241764). Sa présentation avait suscité de vives réactions dans l'assistance, avait pu constater AEF, certains sénateurs demandant « l'arrêt immédiat » de son travail. « Ce type d'étude n'a jamais été mené auparavant par crainte, d'après certains, de ranimer une guerre scolaire », avance l'Ifrap en introduction de cette étude.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.