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Jean-Paul Jourdan, 55 ans, a été élu président de l'université Michel de Montaigne Bordeaux-III au deuxième tour par le conseil d'administration, vendredi 23 mars 2012, indique l'université dans un communiqué. Il a recueilli 12 voix face à deux autres candidats, Pierre Beylot (huit voix) et Jean-Yves Coquelin (une voix), et un vote blanc. Il succède à Patrice Brun, qui avait choisi de ne pas briguer un second mandat. Sa liste « Bordeaux-III Partages » avait obtenu six sièges au CA (un dans le collège A, cinq dans le collège B) lors des élections, le 6 mars denier (AEF n°219723).
La liste « Agir ensemble pour Bordeaux-III » obtient une majorité relative au sein des collèges enseignants du conseil d'administration de l'université Montaigne Bordeaux-III, mardi 6 mars 2011, à l'occasion du renouvellement des trois conseils de l'établissement. Conduite par Pierre Beylot, ancien vice-président du Cevu de 2005 à 2008, sous le mandat du président Singaravelou, cette liste a obtenu sept sièges (six dans le collège A, un dans le collège B), alors que la liste « Bordeaux-III Partages », menée par Jean-Paul Jourdan, vice-président du CA dans l'équipe sortante du président Patrice Brun, en obtient six (un dans le collège A, cinq dans le collège B). La troisième liste, « Alternative », place un seul élu en la personne de sa tête de liste, Jean-Yves Coquelin, VP Cevu de l'équipe sortante, démissionnaire en 2011. « Agir ensemble pour Bordeaux-III » est la seule des trois listes en lice à s'être prononcée favorablement à une participation de Bordeaux-III à la NUB, la future nouvelle université unique de Bordeaux.
Ce n'est pas sur l'emploi que les universités bordelaises comptent faire des économies cette année, selon les informations recueillies par AEF sur les budgets prévisionnels 2012 des universités de la région Aquitaine. Bordeaux-I a pris l'initiative de mettre en réserve 5 % du budget de fonctionnement de ses services et composantes (soit environ 610 000 euros), « dans l'attente de connaître le montant de la réserve de précaution imposée par l'État. Bordeaux-II a mis en place une réserve de précaution de 308 000 euros (incluant le GVT) et un fonds d'intervention pour les composantes (300 000 euros), destiné à « compenser une réduction de 20 % » de leurs dotations. Bordeaux-III, qui figurait dans la liste des sept universités placées sous gestion rectorale début janvier, a pris plusieurs mesures de rigueur. Bordeaux-IV, elle, a été obligée de réduire ses opérations d'investissement malgré un prélèvement sur son fonds de roulement à hauteur de 3,7M€ (millions d'euros). Enfin, le budget de l'université de Pau reste pour sa part soumis à l'approbation du recteur de Bordeaux, lequel s'interroge sur sa « sincérité » et sa « soutenabilité » (AEF n°222915).
Le conseil d'administration de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) a rejeté le 9 décembre 2011 la note d'étape sur la construction de la NUB (nouvelle université de Bordeaux), futur établissement qui doit regrouper à l'horizon 2014 trois des quatre universités bordelaises (1), l'IPB (2) et Sciences Po Bordeaux. Ce document était soumis au vote des CA de chacun des cinq établissements engagés dans ce processus et au vote de leurs comités techniques, au sein desquels sont représentés les personnels. À ce jour, tous les comités techniques ont rejeté ce texte à l'unanimité, à l'exception de celui de l'IEP, qui s'est abstenu. Tous les CA se sont également prononcés mais pas de la même façon, certains présidents et directeurs soumettant la note d'étape dans son intégralité, d'autres préférant proposer au vote un simple texte de quitus pour la poursuite du chantier de la NUB, après l'avis négatif exprimé en comité technique.
L'université Montaigne Bordeaux-III, qui présentait « trois exercices fortement déficitaires » en 2008, 2009 et 2010, ne passera pas sous gestion rectorale en 2012 (1). Après une « étude approfondie » des comptes par le recteur, l'université, la direction régionale des finances publiques et le comité des pairs mis en place par la Dgesip et la CPU, « il est apparu que cette période coïncidait avec une remise en ordre de la comptabilité, dans la perspective du passage aux RCE. L'ampleur de ces régularisations comptables a permis d'établir qu'il ne s'agissait pas de déficits structurels et que par ailleurs, le fonds de roulement et la trésorerie atteignaient des niveaux satisfaisants », indique le rectorat de Bordeaux le 14 décembre 2011. Le recteur et le comité des pairs considèrent donc, « en accord avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, que le processus budgétaire ne nécessite pas de mesures exceptionnelles », pour l'adoption du budget 2012.
« Nos marges de manoeuvre sont actuellement négatives pour 2011, il nous manque 300 000 euros pour payer la masse salariale », indique à AEF Patrice Brun, président de l'université Montaigne Bordeaux-III dont l'établissement est passé aux RCE le 1er janvier 2011. Selon lui, ce différentiel est la conséquence de la stratégie de « saturation des emplois prônée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Afin de gonfler notre masse salariale, le ministère nous a conseillé de saturer nos emplois, c'est-à-dire de les pourvoir avec un maximum de titulaires l'année qui a précédé notre basculement dans l'autonomie, en nous promettant de nous accompagner. Mais en 2011, le ministère nous a alloué le même montant pour la masse salariale que celui attribué en 2010. Il ne s'agit ni de cynisme, ni d'incompétence de leur part. En février 2010, ils étaient sincères en nous disant qu'ils nous accompagneraient mais ensuite, il y a eu la rigueur budgétaire », explique Patrice Brun.