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« France Alzheimer découvre qu'entre 2008 et 2011, seuls 538 millions d'euros ont été engagés (dont 370 millions réellement dépensés) sur 1,2 milliard normalement budgétés », assure l'association au terme d'une réunion du comité de suivi du plan Alzheimer (qui se tient trois fois par an) organisée jeudi 22 mars 2012. Le bilan que dresse l'association à un an de la fin du plan quinquennal de lutte contre cette maladie est particulièrement sévère sur le volet médico-social « qui, pourtant, est le seul levier concret et immédiat d'amélioration du quotidien des familles touchées par la maladie ». À l'inverse, France Alzheimer « salue les investissements faits sur la recherche », dont 87 % des crédits prévus sur la période 2008-2011 ont été consommés (soit 128 millions d'euros sur 147 millions d'euros budgétés jusqu'en 2011 et 192 millions d'euros jusqu'en 2012). Même bilan positif sur les mesures visant à améliorer la réflexion éthique laquelle contribue au « changement de regard sur la maladie », mais l'association souligne néanmoins que ces volets du plan ont un impact plus lointain sur le quotidien des familles.
L'association France Alzheimer, association nationale de familles de malades, lance ce mercredi 21 mars 2012 et jusqu'au 24 mars prochain une campagne de communication dans la presse nationale visant à faire émerger la question de la perte d'autonomie et des maladies neurodégénératives dans le débat présidentiel. L'association a créé un site internet dans lequel elle publie les réponses de neuf (1) des dix candidats officiels (Jacques Cheminade n'ayant pas été sollicité) à un questionnaire de dix questions dans lequel sont abordés trois grandes thématiques : le plan Alzheimer, le thème de l'aide aux aidants ou encore une réforme globale de la perte d'autonomie. À la lecture de ces réponses dont la plupart ont été rédigées dans le courant du mois de février, on constate que la plupart des candidats sont favorables au lancement d'un 4e plan Alzheimer (2). Quatre candidats (François Hollande, Éva Joly, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou) s'engagent clairement pour une réforme du financement de la perte d'autonomie qui soit assise à 100 % sur la « solidarité nationale » mais seule Éva Joly précise dans sa réponse (les candidats ont pu s'exprimer sur le sujet ultérieurement) quelles sources de financement elle entend mobiliser : la candidate écologiste suggère une taxe sur « l'ensemble des successions ».
Les premières formations destinées aux aidants des malades Alzheimer, financées par l'ARS Pays-de-la-Loire, démarreront en janvier 2012. « Ces formations de deux jours sont destinées aux aidants familiaux », explique Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l'ARS Pays-de-la-Loire. « Elles leur permettent de comprendre les difficultés des malades, mais aussi d'apprendre des gestes simples, comme la posture à adopter pour relever un malade ». Un appel à candidature, lancé par l'agence régionale de santé auprès des Clic, CCAS et réseaux associatifs, a permis de sélectionner neuf dossiers. Un conventionnement avec les opérateurs retenus est prévu avant la fin de l'année 2011.
Le Ciaaf (Collectif inter-associatif d'aide aux aidants familiaux), constitué en 2004 et qui regroupe une dizaine d'associations (1) publie à l'occasion de la deuxième édition de la journée des aidants, organisée jeudi 6 octobre 2011 (2) un manifeste affirmant la nécessité de construire « une véritable politique nationale en leur faveur ». Les aidants familiaux non professionnels dont le nombre est évalué à 8,3 millions de personnes (dont environ la moitié pour des personnes âgées dépendantes) apportent selon le Ciaaf au moins les deux tiers de l'aide nécessaire aux personnes malades, handicapées et vieillissantes. À ce titre, le manifeste du Ciaaf plaide pour une reconnaissance officielle de leur rôle tout en soulignant l'importance de la solidarité nationale au delà de l'accompagnement qu'ils apportent (soins, nursing, surveillance, vie sociale,….). « Cette solidarité doit offrir un système de santé adéquat et des services et établissements médico-sociaux de proximité qui dispensent de l'aide et des soins professionnels de qualité, dans le respect de la dignité », précise le manifeste.
La journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer a lieu le mercredi 21 septembre 2011. En amont et en aval de ce rendez-vous, d'innombrables manifestations sont organisées en France par les associations et les organismes qui prennent en charge les malades et assistent leur entourage. Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale donnera le coup d'envoi de ces manifestations ce soir, lundi 19 septembre 2011 en clôturant la soirée de mobilisation organisée par l'Association France Alzheimer. Demain, mardi, elle prononcera le discours de clôture du colloque Alzheimer « Où ai-je la tête ? » organisé par la Fondation pour l'innovation politique. Mercredi 21 septembre, avant d'ouvrir les 2èmes assises nationales de l'aide à domicile, la ministre se rendra en gare du Nord d'où partira le « Train Alzheimer ». Enfin, elle participera en soirée à la manifestation organisée par l'Ifrad (La fondation Ifrad dédiée à la recherche sur la maladie d'Alzheimer, a été créée en 2004 pour promouvoir un projet destiné aux chercheurs du monde entier) à l'occasion de son 7ème Gala sur la journée mondiale d'Alzheimer.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.