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« Il est temps de réinitialiser l'agenda sur le développement mondial. Le monde a besoin d'un nouvel engagement pour le développement durable et un leadership politique fort pour le mettre en oeuvre », affirme la déclaration d'Istanbul, adoptée à l'issue du premier Forum mondial sur le développement humain, organisé par le Pnud (Programme du Nations unies pour le développement), en Turquie, vendredi 23 mars 2012. Les délégués du forum appellent à « prendre des mesures audacieuses contre les inégalités sociales mondiales et la détérioration environnementale à Rio+20 », la conférence des Nations unies sur le développement durable en juin 2012 au Brésil. Ce forum a réuni plus de 200 experts du développement, activistes de la société civile, ministres, représentants du secteur privé, et officiels de l'ONU issus de toutes les régions du monde. Il a basé ses réflexions sur le rapport sur le développement humain de 2011 intitulé « Durabilité et équité : un meilleur avenir pour tous ».
Le projet de créer des indicateurs de développement durable serait « le plan B du Brésil en cas d'échec d'un accord sur l'économie verte » à l'issue de Rio+20, la conférence des Nations unies sur l'environnement, du 20 au 22 juin au Brésil. « Il y a actuellement une discussion intergouvernementale informelle, facilitée par la Colombie, en dehors du cadre officiel de Rio+20. Nous ne savons pas encore si ce sera mis sur la table des négociations », rapporte Moustapha Kamal Gueye, chargé des questions économiques à la division technologie, industrie et économie du Pnue (Programme des Nations unies sur l'environnement), mardi 6 mars 2012. Il intervenait lors d'un atelier organisé par l'association BSR (Business for social responsability), intitulé « Stratégie RSE prospective : définir sa stratégie RSE pour le monde de demain » (1). L'objectif des indicateurs de développement durable serait de prendre la suite des OMD (objectifs du millénaire pour le développement) portant sur l'environnement, qui arrivent à échéance en 2015, et de les « étendre pour couvrir tous les sous-secteurs ».
« Intégrer les coûts sociaux et environnementaux dans la façon de mesurer les activités économiques » : c'est l'une des 56 recommandations du rapport du groupe de haut-niveau sur la soutenabilité mondiale (GSP pour Global sustainability panel), rendu à l'ONU lundi 30 janvier 2012, à Addis Ababa (Éthiopie). Le panel de 22 experts, co-présidé par la présidente de la Finlande, Tarja Halonen, et le président sud-africain, Jacob Zuma, a été mis en place en août 2010 par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (AEF n°262493). Il avait pour mission de « formuler un nouveau projet pour le développement durable et la prospérité bas-carbone » et de « fournir une contribution significative au travail de l'ONU » sur le sujet dans la perspective de la conférence Rio+20, qu'elle organise à Rio de Janeiro au Brésil du 20 au 22 juin 2012.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :