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Mobilité, aménagement et développement économique. Tels sont les trois axes du Grand Paris autour desquels s'articule le projet de CDT des « Boucles de la Marne », dont l'accord-cadre a été signé mercredi 21 mars 2012 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) en présence notamment de Maurice Leroy, ministre de la Ville, de Daniel Canepa, préfet de la région Île-de-France, et des élus des communes concernées (Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne). « Ces trois dimensions ont été traitées de manière intégrée autour du thème fédérateur de la ville durable », assure le ministre. En effet, ce projet s'inscrit dans le cadre d'un périmètre plus vaste, celui du « cluster (1) de la ville durable », composé de trois autres territoires (2) (AEF Habitat et Urbanisme n°254595). Les quatre CDT réunis au sein de ce cluster seront mis en cohérence par un schéma de développement territorial en cours d'élaboration, dont le but sera de « renforcer les complémentarités entre les pôles de cluster et de limiter d'éventuelles concurrences entre les territoires ».
La communauté d'agglomération de Grand Paris Seine Ouest et les sept villes qui la composent - Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville d'Avray (toutes situées dans les Hauts-de-Seine) - ont signé, mercredi 21 mars 2012, avec l'État, représenté par Daniel Canepa, préfet de région Île-de-France et Maurice Leroy, ministre de la Ville, l'accord-cadre préalable au CDT « Grand Paris Seine Ouest ». Le ministre a salué à cette occasion « la tradition de développement urbain intense et équilibré portée de longue date par [ces] communes, assise sur les deux pieds du développement économique et de la construction de logement ». « D'une manière symbolique, alors qu'on célèbre ce matin la signature d'un accord-cadre à l'une des extrémités de cet arc sud [du métro automatique, qui va du Pont de Sèvres à la Cité Descartes], j'aurai tout à l'heure le privilège d'assister à la signature de l'accord-cadre du CDT de Bry-Villiers-Champigny à l'autre extrémité. » (1)
« Trop souvent [considéré] dans le passé comme un territoire de transition entre deux pôles économiques en plein essor (la Plaine Saint-Denis et l'aéroport Charles-de-Gaulle), le pôle du Bourget 'ambitionne' aujourd'hui d'accélérer sa dynamique de projet, tant économique, autour d'une signature liée à son identité aéronautique et aéroportuaire, qu'urbaine avec plusieurs projets emblématiques pour cette porte d'entrée urbaine de la métropole. » Tel est l'objectif affiché par l'accord-cadre préalable au CDT du pôle métropolitain du Bourget, signé mardi 20 mars 2012 par l'État et les élus concernés à Dugny (Seine-Saint-Denis), en présence de Maurice Leroy, le ministre de la Ville (1). Le texte détaille les cinq ambitions que poursuit le territoire à travers ce CDT ainsi que ses principes de développement et d'aménagement.
La communauté d'agglomération Terres de France (1), celle de Clichy-Montfermeil, les communes de Sevran, Aulnay-sous-Bois et Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont signé avec Daniel Canepa, préfet de la région Île-de-France, mercredi 14 mars 2012, l'accord-cadre préalable au CDT de l'Est Seine-Saint-Denis. C'est le sixième accord-cadre à être ratifié, alors que les projets de CDT doivent, tel que l'indique l'article 21 de la loi du 3 juin 2010, être soumis à enquête publique « dans un délai de dix-huit mois à compter de l'approbation du schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris » (AEF Habitat et Urbanisme n°234200). Contrairement à plusieurs des territoires concernés par un CDT, « Est Seine-Saint-Denis n'est pas identifié comme un 'cluster', les attentes sont donc nécessairement différentes », fait savoir l'accord-cadre. Le texte détaille cependant le « projet stratégique de développement durable du territoire » pour que ce dernier devienne « un pôle de l'excellence urbaine ».
Le comité de pilotage d'installation du CDT Sénart s'est tenu, mercredi 14 mars 2012, sous la présidence de Daniel Canepa, préfet de région Île-de-France, et en présence de Jean-Jacques Fournier, président du SAN de Sénart Ville Nouvelle, Dominique Vérots, président du SAN de Sénart en Essonne et Michel Bisson, premier vice-président du SAN de Sénart Ville Nouvelle et également maire (PS) de Lieusaint (Seine-et-Marne) (1). Le périmètre de ce CDT, le 19e du projet du Grand Paris (2), sera celui des deux SAN, soit douze communes en Seine-et-Marne et en Essonne. La perspective d'implantation d'une gare TGV d'interconnexion sur les communes de Lieusaint et Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), qui connectera le territoire au réseau du Grand Paris Express, explique en partie la mise en place de ce nouveau CDT. Mais, au-delà, il s'agit de « prendre en compte le caractère stratégique du territoire de Sénart », précise la préfecture.
La Société du Grand Paris fait savoir, lundi 12 mars 2012, qu'André Santini et Étienne Guyot, respectivement président du conseil de surveillance et président du directoire de l'Epic, ont mis en place, vendredi 9 mars, le comité stratégique de la SGP (AEF Habitat et Urbanisme n°222920). Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire (PS) de Cachan (Val-de-Marne), en devient le président et affirme poursuivre « deux objectifs prioritaires : que le Grand réseau soit réalisé dans les meilleurs délais, et que les habitants bénéficient d'une qualité de service exemplaire ». Le comité aura pour « mission d'émettre des avis et des propositions au conseil de surveillance, qui pourra lui aussi solliciter le comité sur ces thématiques de travail ». « Le comité stratégique a vocation à être le lieu de débat et de réflexion de la SGP, une instance de concertation et de proposition », indique André Santini.
« Au total, après quatre ans de travail, le projet [du Grand Paris] est résolument dans sa phase de mise en oeuvre, il est irréversible », assure Maurice Leroy, ministre de la Ville, à l'occasion d'un déjeuner de presse sur « les projets de développement des territoires stratégiques du Grand Paris », organisé jeudi 8 mars 2012 à Cannes (Alpes-Maritimes) dans le cadre du Mipim (1). En présence des EPA de la région Île-de-France (2) ainsi que de la SGP et de l'AIGP, le ministre fait valoir que l'aboutissement du projet du Grand Paris « est clairement acté, [ce qui est] très important pour les investisseurs qui ont besoin de s'inscrire dans la durée ». La veille, le ministre avait affirmé que même en cas d'alternance à l'issue de l'élection présidentielle, il était « invraisemblable d'imaginer qu'on arrête ce projet », soulignant que « tous les élus, quel que soit leur bord politique, sont réunis pour réussir [le Grand Paris] ».