En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Cniid (Centre national d'information indépendante sur les déchets), le RAC France (Réseau action climat), les Amis de la Terre et Agir pour l'environnement appellent, mercredi 28 mars 2012, les candidats à l'élection présidentielle à engager la France « dans une nouvelle politique des déchets ambitieuse et vertueuse à la hauteur des défis climatiques et environnementaux d'aujourd'hui ». Les quatre associations identifient pour ce faire quatre axes d'actions principaux : « réduire à la source les déchets », « détourner les déchets du stockage et de l'incinération », « réformer la fiscalité 'déchets' » et « améliorer la gouvernance et la transparence », qu'elles déclinent en 25 propositions « novatrices » et « complémentaires des modifications qui seront à apporter aux décisions actées par les lois dites Grenelle, en terme d'objectifs chiffrés et de moyens d'action ». Les dix candidats sont invités à « exprimer leurs positions et propositions sur les déchets qui seront rendues publiques avant le premier tour des élections ».
« La Climate Week, c'est un temps d'échange et de réflexion, une semaine de débats, autour de la question du climat et de l'énergie », décrivent le WWF et le think tank Terra Nova, pour annoncer la troisième édition de l'événement dont ils sont les co-organisateurs. Du lundi 26 au samedi 31 mars 2012, quatre débats portant sur les énergies renouvelables et leurs leviers d'investissements, la précarité énergétique, les scénarios énergétiques, et l'avenir du nucléaire, réuniront à Paris experts, ONG et entreprises. À l'issue de ces débats, le WWF et Terra Nova rédigeront « une problématique », déclare Jacques-Olivier Barthes, directeur de la communication du WWF, sur la base de laquelle, ils interpelleront « les candidats à l'élection présidentielle disposant d'une représentation au Parlement ».
Hubert Reeves, président de l'association Humanité et Biodiversité (ex-Ligue Roc), se dit « étonné et inquiet » à la lecture des engagements des candidats à l'élection présidentielle en matière de biodiversité, mercredi 21 mars 2012. En novembre dernier, l'association avait envoyé aux candidats un questionnaire « pour évaluer leurs propositions sur la prise en considération de la biodiversité par leur programme », et attendait « des réponses concrètes et précises, alimentées de données techniques et assorties de plans de financement » (AEF n°227401). « Le résultat est dramatiquement insuffisant », déplore Hubert Reeves, « nous avons l'impression qu'aucun d'entre eux ne mesure réellement la gravité de la situation ».
« Il a été proposé qu'entre les deux tours, les ONG du Grenelle puissent inviter les deux finalistes sur le thème de l'écologie comme l'un des leviers du changement et de la sortie de crise », se félicite Serge Orru, directeur du WWF France, mercredi 29 février 2012, après avoir été reçu, avec les autres associations et fondations du Grenelle de l'environnement (1), par François Hollande, sur son invitation, mardi 28 février au soir. Le candidat socialiste à l'élection présidentielle « a en fait suggéré aux associations d'organiser cette interpellation des candidats », précise Franck Laval, président d'Écologie sans frontières. Pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, l'homme politique a alors « un peu inversé la mécanique » : « Nous ne sommes pas là pour offrir une tribune aux candidats, quels qu'ils soient. »
Amorce adresse une lettre aux candidats à l'élection présidentielle de 2012, mercredi 22 février 2012, et leur propose « treize chantiers et 75 propositions concrètes et efficaces afin de poursuivre la modernisation d'une gestion responsable et partagée de l'énergie et des déchets, au plus près des populations et des territoires ». Les candidats devront y répondre avant le 23 mars prochain et présenter leur « position » et « propositions » sur « ces thématiques au coeur du développement durable et de la relance économique de la France ».