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« Mesure-phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le dispositif de l'aide personnalisée avait pour objectif de résoudre les difficultés passagères des élèves. Qu'en est-il trois ans plus tard ? », questionne le Snuipp-FSU dans une enquête à destination des professeurs des écoles et que ces derniers pourront renseigner en ligne. « Dans l'histoire de l'école primaire, il y aura un avant et un après 'aide personnalisée', avance le Snuipp. « Mais pour quels effets sur le bien apprendre des élèves et le bien faire son métier des enseignants ? Depuis trois ans, le ministère n'a communiqué aucun élément de bilan. Pire : un rapport de l'Inspection générale, sur ce sujet, reste enfermé dans un tiroir », regrette le syndicat majoritaire dans le premier degré. Le Snuipp rendra publics les résultats de cette enquête « avant la fin de l'année scolaire ».
« Les 16 956 enseignants des écoles qui ont participé aux demandes de mutations inter départementales viennent d'être fixés sur leur sort. […] Avec 25 % de satisfaction seulement, le verdict 2012 affiche un taux historiquement faible. La chute se poursuit. L'an dernier déjà, seulement 29,20 % des candidats avaient pu changer de département contre 37,08 % en 2010 et 45,76 % en 2004 », regrette le Snuipp-FSU, lundi 12 mars 2012. Selon l'organisation syndicale, « ce constat d'échec s'explique à la fois par les milliers de suppressions de postes que connaît l'enseignement du premier degré, mais aussi par une politique de ressources humaines tournant le dos aux demandes des enseignants et se contentant d'acter les politiques menées par chaque recteur d'académie ». « Les mutations au titre du rapprochement de conjoints, présentées elles aussi comme prioritaires, sont pour la première fois en dessous de 50 % de satisfaction : 45,96 % alors qu'ils étaient 53,20 % en 2011, 65,30 % en 2010 », illustre le syndicat.
« On maintient nos chiffres, 1 407 classes sont amenées à disparaître en 2012. Le ministère parle lui de réajustement à la rentrée. Effectivement, on sait que les IA se gardent sous le coude cinq ou six postes pour réguler les classes à effectifs lourds mais cela ne fait jamais qu'environ 500 situations qui pourraient être résolues. On est encore loin du compte. Le solde de classes sera forcément négatif contrairement à l'engagement du président de la République », indique Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU, mercredi 7 mars 2012, à l'occasion d'une conférence de presse organisée par la FSU. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Luc Chatel assure de son côté que ce solde sera « nul à la rentrée 2012 » (AEF n°220254), le président de la République ayant « pris un engagement » en ce sens au mois de juin 2011 (AEF n°238042).
« Près de 1 407 classes dont 200 en éducation prioritaire s'apprêtent à être rayées de la carte à la rentrée prochaine », affirme le Snuipp-FSU, jeudi 1er mars 2012, présentant les résultats d'une enquête sur les mesures de carte scolaire dans 95 départements. Le syndicat souligne ainsi que « le solde des fermetures et des ouvertures de classes ne sera pas nul à la rentrée 2012 contrairement à ce qu'affirme Luc Chatel ». Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative a assuré le 29 février que ce solde serait bien « nul à la rentrée 2012 » (AEF n°220254), le président de la République ayant « pris un engagement » en ce sens au mois de juin 2011 (AEF n°238042).
« Selon un premier comptage effectué par le Snuipp-FSU et portant sur 50 départements, plus de 1 170 suppressions de postes d'aides spécialisées - maîtres E et G (1) - sont déjà annoncées. Au final, ce sont près de 2 500 postes qui risquent d'être totalement liquidés » (AEF n°230828), affirme le syndicat mardi 24 janvier 2012. « Ces 2 500 suppressions annoncées par le Snuipp « s'ajoutent aux 2 500 emplois de Rased déjà effacés entre 2008 et 2011. En cinq ans, ce sera donc près d'un tiers de l'effectif total des Rased, essentiellement des maîtres E et G, qui aura disparu des écoles. » À la rentrée, dans le premier degré, 5 700 postes doivent au total être supprimés (AEF n°225550).
« Le ministère de l'Éducation nationale a rendu un arbitrage sur l'élévation du niveau de recrutement des psychologues scolaires du premier degré », indique à AEF, Sébastien Sihr, le secrétaire général du Snuipp-FSU, jeudi 12 janvier 2012. Ils seront recrutés « parmi les professeurs des écoles titulaires d'un master 2 de psychologie » qui auront présenté le concours de professeurs des écoles. « Les candidats ne passeront plus par la voie interne avec le Deps, diplôme d'État de psychologue scolaire », souligne Sébastien Sihr. Cette formation était accessible aux titulaires de la licence de psychologie, ayant exercé pendant trois ans des services effectifs d'enseignement dans une classe. Le ministère avait ouvert en mai 2011 « un chantier piloté par la DGRH sur les psychologues scolaires dans le premier degré » afin « d'ouvrir le recrutement de ces personnels aux titulaires d'un master de psychologie scolaire » (AEF n°242236).
Le Snuipp-FSU lance mercredi 11 janvier 2012 « un appel à 101 grèves et manifestations pour l'avenir de l'école, au moment des annonces locales de suppressions de postes, qui se dérouleront tout au long du premier trimestre », dans les départements. De son côté, le Snes-FSU a lancé un appel à la grève contre le projet d'évaluation des enseignants pour le 31 janvier 2012 auquel se sont joints le Snep et le Snuep (AEF n°225190). « La journée du 31 sera un temps fort de cette mobilisation [contre les suppressions de postes]. Il y aura des appels à la grève dans certains départements mais dans ceux qui se seront déjà mobilisés à une autre date, ce ne sera pas le cas », précise à AEF, Sébastien Sihr, le secrétaire général du syndicat. « Ces mouvements auront un caractère unitaire qui variera selon les départements », signale-t-il.