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« Il nous faut poursuivre le dialogue avec l'enseignement supérieur pour mieux connaître nos contraintes respectives et mieux travailler ensemble. Nous devons réussir ensemble la formation des jeunes qui ont choisi nos filières », déclare Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), en conclusion du premier séminaire « enseignement supérieur » organisé par la Fédération à Paris, mercredi 28 mars 2012. Confronté à des contraintes techniques et environnementales « de plus en plus fortes », ce secteur (1) a des besoins de formation « considérables » en matière d'encadrement, dont le taux a « déjà beaucoup augmenté ». « Nous avons aussi besoin de commerciaux, de gestionnaires et de juristes. » Et d'ajouter : « La diversité des offres de formation est une opportunité, à nous de la rendre plus lisible ».
La chaire « génie civil écoconstruction » de l'université de Nantes a vu le jour vendredi 16 septembre 2011. Portée par l'université de Nantes dans le cadre de sa filière génie civil et de sa fondation de projets, cette chair associe pour son financement la Carene (communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire), la CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Nantes Saint-Nazaire, l'entreprise Vinci Construction France, l'entreprise Charier, le groupement AIA (Architectes ingénieurs associés), la FFB (Fédération française du bâtiment) Pays-de-la-Loire et la Fédération régionale des travaux publics des Pays-de-la-Loire. Le financement de cette chaire s'élève sur les quatre années à plus d'un million d'euros.
L'ESTP (École spéciale des travaux publics et du bâtiment) ouvre à la rentrée universitaire 2011, un mastère spécialisé « Urgentiste bâtiment et infrastructures ». « Une formation unique en Europe. Être urgentiste pour un médecin est une spécialité. Elle doit l'être aussi pour les professionnels de la construction », relève la directrice générale de l'école, Florence Darmon, lors de la présentation de ce cursus, jeudi 19 mai 2011. « Dans l'urgence, avec peu de soutien logistique et de moyens, il faut remettre en état des bâtiments publics et centres de soins, et reloger les populations. Et ce, alors que les réseaux sont gravement endommagés et que les institutions politiques sont désorganisées. Intervenir dans ce type de contexte exige des compétences très particulières (compréhension des impératifs sanitaires, psychologie sociale, géographie urbaine, etc.), que les étudiants, très souvent désireux de servir, n'acquièrent pas dans les formations initiales d'architecte ou d'ingénieur », relève l'ESTP.
Les dispositions de l'accord national professionnel du 10 septembre 2009 relatif à la diversité et à l'égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes dans le bâtiment et les travaux publics sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans son champ d'application, par un arrêté d'extension publié au journal officiel du 31 août 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°261715). Outre l'encouragement de la diversité et de l'égalité professionnelle, cet accord, signé par cinq organisations patronales (Capeb, FFB, FFIE, FNTP, FNSCOP) et trois fédérations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CGT-FO), prévoit la mise en place d'un observatoire des écarts de rémunération dans la branche d'ici fin 2010.
« Disposer d'un véritable état des lieux des formations bâtiment en lien avec le Grenelle de l'environnement, permettant de vérifier l'adéquation de l'appareil de formation aux exigences des nouveaux marchés de la croissance verte. » Tel est l'objectif de l'étude présentée par la FFB Rhône-Alpes et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), mercredi 26 mai 2010 à Villeurbanne et réalisée par la Cera (Cellule économique Rhône-Alpes) du secteur du bâtiment et des travaux Publics. « Cet état des lieux apporte également la vision prospective pour définir les besoins en emploi et compétences au vu des nouvelles réglementations à venir », indique la FFB. Nathalie Frelier, directrice régionale adjointe de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), estime à 35 000 le nombre de personnes à former en Rhône-Alpes d'ici 2013 pour répondre aux objectifs du Grenelle. La FFB entend accroître « massivement » le nombre de personnes formées, sachant que la région compte 42 000 entreprises pour 118 000 salariés, en s'appuyant sur la « réactivité » de la formation continue.