En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le changement climatique ne soulève aucun débat scientifique, il fait consensus : dès les années cinquante, la communauté scientifique a établi que le recours aux énergies fossiles avait un impact sur le climat au point de le modifier, et que ce changement climatique serait détectable à la fin du XXIe siècle », certifie Naomi Oreskes, professeur en histoire des sciences de la Terre à l'université de Californie et co-auteur de l'ouvrage « Les marchands de doute », paru le 12 février dernier (1). Venue présenter son travail en Europe, elle insiste, lors d'une conférence de presse organisée le 30 mars 2012, sur le fait que « le mouvement climatosceptique est exclusivement fondé sur des considérations politiques et financières ». Les scientifiques qui l'incarnent « n'ont jamais fait de recherches dans les domaines qu'ils attaquent ».
« J'ai démissionné du conseil de l'environnement d'EDF pour la raison qu'EDF soutient la fondation de Claude Allègre », déclare le climatologue Jean Jouzel, président du conseil, joint par AEF mardi 3 janvier 2012, confirmant une information de Médiapart du 23 décembre. « Ma démarche est plutôt éthique. Je ne me sentais pas de coexister », ajoute Jean Jouzel, qui indique « ne nourrir aucune animosité contre EDF », l'entreprise ayant selon lui « le choix » de soutenir qui elle souhaite. Dans une lettre adressée mercredi 4 janvier 2012 aux membres du conseil sociétal d'EDF, le philosophe Dominique Bourg, président dudit conseil et ancien du conseil de l'environnement du groupe, indique à son tour sa « décision » de « démissionner » de l'instance qu'il préside, pour les mêmes raisons. « L'utilité éventuelle des comités de parties prenantes exige une volonté de dialogue de part et d'autre, fondée sur le respect des données, qu'elles soient scientifiques ou sociales. Par la caution apportée à la fondation Allègre, la direction du groupe EDF suggère que ce respect ne lui paraît pas fondamental », explique-t-il dans son courrier.
« La contribution de la commission d'action politique du groupe Koch Industries a battu des records. Depuis 2006, la commission du groupe Koch a financé les campagnes de candidats au Congrès à hauteur de 2,51 millions de dollars, soit bien plus que les trois autres grands contributeurs que sont les entreprises Exxon (1,71 millions de dollars), Valero (1,68 millions de dollars) et Chevron (1,22 millions de dollars). » C'est ce que dénonce Greenpeace International, dans un rapport intitulé « Koch Industries : le financement caché de la machine climato-sceptique » et publié le 30 mars 2010. Le groupe Koch Industrie est la plus grande société non cotée en bourse au monde, avec des revenus annuels de l'ordre de 100 milliards de dollars. Il emploie 70 000 personnes dans 60 pays et détient des filiales dans de nombreux domaines : pétrole, chimie, finances ainsi que des fondations politiques qui financent des think tank climato-sceptiques comme le Cato Institute.
Une quarantaine d'organisations américaines « impliquées dans le mouvement pour une énergie propre » ont signé, jeudi 11 mars 2010, une « déclaration » appelant le Sénat américain à agir rapidement sur le climat et l'énergie. « Depuis la première ‘journée de la Terre' [aux États-Unis, le 22 avril 1970] il y a 40 ans, et malgré d'incroyables progrès en faveur de la protection de l'environnement, l'Amérique mène une politique énergétique vouée à l'échec qui continue de récompenser les pollueurs, mine la santé des Américains, menace notre sécurité nationale et économique et nous maintient dépendant des ressources énergétiques provenant de l'étranger », indique le texte signé, entre autres, par les ONG Sierra Club, WWF USA, le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC) ou l'Union des scientifiques concernés. « Nous appelons le Congrès à enfin faire fi de l'obstruction des lobbies des pollueurs et à se ranger du côté des patriotes américains en faveur d'une énergie propre », poursuit le texte.
« En tandem avec le président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), Rajendra Pachauri », Ban Ki-moon a décidé « de demander à un comité indépendant d'experts d'évaluer les procédures suivies par le Giec dans la production de ses rapports afin de répondre aux récentes critiques visant ce panel ». Le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) avait évoqué cette possibilité, lors de son onzième conseil d'administration, qui se tenait à Bali (Indonésie), du 22 au 26 février derniers (L'AEF n°274714). Le Secrétaire général des Nations unies annonce, mercredi 10 mars 2010, avoir confié cette mission au Conseil inter-académique (InterAcademy Council, IAC), une organisation scientifique internationale basée aux Pays-Bas, qui produit des rapports sur les grandes questions scientifiques, technologiques et sanitaires à l'intention des gouvernements et des organisations internationales.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :