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Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, « ont décidé de ne pas donner de suite favorable » à la demande du président de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois, le sénateur David Assouline (PS, Paris), annoncent-ils dans un communiqué, vendredi 30 mars 2012 (AEF Sécurité globale n°218336). La commission souhaitait entendre prochainement les directeurs de la DCRI et de la DGSE, respectivement Bernard Squarcini et Érard Corbin de Mangoux, « à la suite des événements dramatiques récents » afin « de faire un état des lieux complet et objectif des dispositifs législatifs actuels concernant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme », précise le Sénat vendredi 30 mars.
La commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois va « dresser un diagnostic partagé des dispositifs législatifs en vigueur concernant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ». David Assouline (PS, Paris), président de la commission, a « décidé d'organiser dès la semaine prochaine, une série d'auditions associant l'ensemble des acteurs et des experts dans ce domaine », annonce la commission, lundi 26 mars 2012.
« Des personnes, dont des enfants, sont morts d'une façon particulièrement cruelle, et nous nous posons forcément la question : est-ce qu'on aurait pu faire différemment ? Est-ce qu'on a raté quelque chose ? Est-ce qu'on a été assez vite ? Mais il était impossible de dire dimanche soir : 'C'est Merah, il faut aller l'attraper'. » Dans un entretien accordé au journal « Le Monde » daté du vendredi 24 mars 2012, Bernard Squarcini répond aux critiques formulées au cours des derniers jours à l'encontre de l'enquête de la DCRI sur le tueur présumé de Montabaun et Toulouse, décédé à la suite d'une intervention du Raid, jeudi 22 mars 2012. Le directeur central du renseignement intérieur rappelle que le terroriste présumé, Mohammed Merah, a fait l'objet, fin 2010, d'une enquête de la DCRI à la suite d'un voyage en Afghanistan. « Mais il n'y a rien. Pas d'activisme idéologique, pas de fréquentation de la mosquée », explique Bernard Squarcini. En novembre 2011, la DCRI le convoque néanmoins afin « de recueillir des explications » sur ce voyage.
« Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine ou à la violence sera punie pénalement », annonce le président de la République, Nicolas Sarkozy, après le « dénouement des événements tragiques de Montauban et de Toulouse », jeudi 22 mars 2012. « Toute personne se rendant à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement à des idéologies conduisant au terrorisme sera punie pénalement. La propagation et l'apologie d'idéologies extrêmistes seront réprimées par un délit figurant dans le code pénal avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte anti-terroriste », dit-il dans une déclaration effectuée depuis l'Élysée.
« Des mesures de protections exceptionnelles seront prises pour la région Midi-Pyrénées et quelques départements limitrophes. J'ai décidé que serait donc activé le plan Vigipirate couleur écarlate », annonce le président de la République, Nicolas Sarkozy, lundi 19 mars 2012. Il réagit, dans une déclaration à la presse, à la fusillade intervenue le matin dans une école juive de Toulouse. Elle a fait quatre morts, dont trois enfants. Outre la région Midi-Pyrénées, les départements du Lot-et-Garonne et de l'Aude sont concernés. « Quatorze unités de CRS et de gendarmes mobiles sécuriseront la région tant que ce criminel n'aura pas été mis hors d'état de nuire. Des gardes statiques seront engagés devant tous les lieux de culte juifs et musulmans, devant toutes les écoles confessionnelles. Des moyens exceptionnels seront donc mobilisés pour que nous puissions arrêter ce criminel. »