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« Entre le 6 mai 2012 et le 29 juin 2012 », François Hollande et le Parti socialiste prévoient, en cas d'élection à la tête de l'État au soir du 6 mai 2012, d'acter « l'arrêt de la RGPP » et le « lancement du projet de refondation et de modernisation de l'action publique », fait savoir l'équipe de campagne du candidat socialiste mercredi 4 avril 2012 dans un « Agenda du changement ». La « première étape » de ce projet consisterait en l' « établissement par chaque ministre avant fin septembre 2012 d'un projet pluriannuel de modernisation et de simplification des services et des opérateurs sous sa tutelle. » François Hollande et son équipe annoncent également « l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire de 25 % par décret, sur la base de l'article D543-1 du Code de sécurité sociale après consultation du conseil d'administration de la Cnaf » entre le 6 mai et le 29 juin.
« La mixité sociale et scolaire est autant la garantie de la construction du vivre ensemble qu'un moyen d'augmenter le niveau général de nos élèves. Il faut dire la vérité : la carte scolaire telle qu'elle existait avant son assouplissement était parfois contre-productive. C'est pourquoi François Hollande propose la mise en place d'une sectorisation plus juste, fondée sur le critère de mixité scolaire, dans le cadre de secteurs aux périmètres élargis et établis en concertation avec les collectivités, en associant parents et établissements », affirme Bruno Julliard, conseiller chargé de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, candidat à l'élection présidentielle 2012, mardi 3 avril 2012. « Cette nouvelle sectorisation sera accompagnée par une politique volontariste d'éducation prioritaire : offrir à tous nos enfants, où qu'ils habitent, une école de qualité est la meilleure et la plus juste des manières de lutter contre l'évitement. »
« Ce que je crois c'est que l'on peut inventer de nouveaux baccalauréats. Par exemple, l'idée que j'ai est celle d'un baccalauréat numérique », déclare François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, auprès de trois lectrices de l'hebdomadaire « Femme Actuelle ». Dans le livret « Mes 60 engagements pour la France », François Hollande indique : « Je renforcerai et valoriserai les filières d'enseignement professionnel et technologique. » Par ailleurs, Vincent Peillon, chargé de l'éducation au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, travaille actuellement à un plan sur le numérique plus vaste. Ce dernier devrait être présenté prochainement.
« Dans ces équipes qui seront sollicitées par le conseil de soutien pour intervenir, nul doute que des Rased seront présents », affirme à AEF Jean-Baptiste de Froment, conseiller éducation de Nicolas Sarkozy, mercredi 28 mars 2012. La veille, lors d'un meeting à Nantes (Loire-Atlantique), le candidat UMP à l'élection présidentielle a proposé que « chaque directeur d'école puisse avoir une enveloppe de crédit pour aider et suivre plus particulièrement, avec les spécialistes nécessaires, les enfants en difficulté, en maternelle et en primaire ». En effet, « beaucoup d'enfants, peut-être 100 000 sur une génération de 750 000 chaque année, ont des difficultés, trop lourdes pour que l'enseignant puisse les aider et les parents sont souvent trop démunis pour y faire face », estime Nicolas Sarkozy. Le candidat UMP doit présenter son programme chiffré la semaine prochaine. « Mon objectif pour les cinq années qui viennent, c'est qu'on sauve ces enfants en perdition [car] nous sauverons l'équilibre de notre société », affirme le candidat. « Voilà une des priorités de mon quinquennat. Elle n'est pas technique, elle est simplement humaine. »
« Je rétablirai un fonctionnement plus équitable de la sectorisation scolaire car, comme je veux combattre les ghettos en termes de logements, je veux aussi lutter contre les ghettos scolaires qui se sont, hélas, reconstitués », déclare François Hollande, candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, dans un discours dédié à « la politique de la ville » à Strasbourg (Haut-Rhin) vendredi 16 mars 2012. L'assouplissement de la carte scolaire s'était trouvée au cœur de la campagne présidentielle de 2007 (AEF n°386590, AEF n°388261 et AEF n°386655).
François Bayrou, candidat MoDem à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012 fera, s'il est élu, le « choix » de ne « pas geler le salaire des fonctionnaires. Ils augmenteront, comme l'inflation oui, mais modérément », assure-t-il sur le plateau de l'émission télévisée « Des paroles et des actes » , jeudi 8 mars 2012. François Bayrou affirme encore ne pas « accepter la campagne menée qui laisse croire que les professeurs ne travaillent pas. Je voudrais les y voir deux heures devant une classe de 5e, au bout d'une semaine de 18 heures de cours et qu'ils m'expliquent comment faire une heure de cours sans la préparation, sans la correction des copies, les conseils de classe, recevoir les parents, etc. Qu'est-ce que c'est que cette campagne pernicieuse contre les enseignants qui travaillent plus que ceux qui les critiquent ? », interroge François Bayrou, faisant référence à la proposition de Nicolas Sarkozy d'augmenter le traitement des enseignants de 25 % s'ils acceptent un temps de présence dans l'établissement de 26 heures (AEF n°220312 et AEF n°220191).
« Je dois dire que ce n'était pas une bonne idée », déclare Nicolas Sarkozy au sujet de la proposition avancée en 2008 que chaque élève de CM2 se voie confier la mémoire d'un enfant juif mort dans les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale (AEF n°322829). Le candidat UMP à l'élection présidentielle est interrogé mardi 6 mars 2012 sur le plateau de l'émission télévisée « Des paroles et des actes » sur France 2. « Parce que ça n'a pas été compris, et puis on m'a dit que ça pourrait traumatiser les élèves. Donc à ce moment la, j'ai change d'avis. »