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« Le projet du candidat sortant, c'est la poursuite de la dégradation de l'Éducation nationale, avec de nouvelles suppressions de postes et avec aussi la remise en cause du collège unique, avec l'autonomie des établissements, avec la fin des concours nationaux de recrutement d'enseignants et pour l'enseignement supérieur, le relèvement des droits d'inscription ! », déclare François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, lors d'un discours prononcé à Rennes. Le candidat s'exprime 18 jours avant la tenue du premier tour de l'élection et la veille de la présentation du programme chiffré de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP et président de la République sortant (AEF n°217626).
« Entre le 6 mai 2012 et le 29 juin 2012 », François Hollande et le Parti socialiste prévoient, en cas d'élection à la tête de l'État au soir du 6 mai 2012, d'acter « l'arrêt de la RGPP » et le « lancement du projet de refondation et de modernisation de l'action publique », fait savoir l'équipe de campagne du candidat socialiste mercredi 4 avril 2012 dans un « Agenda du changement ». La « première étape » de ce projet consisterait en l' « établissement par chaque ministre avant fin septembre 2012 d'un projet pluriannuel de modernisation et de simplification des services et des opérateurs sous sa tutelle. » François Hollande et son équipe annoncent également « l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire de 25 % par décret, sur la base de l'article D543-1 du Code de sécurité sociale après consultation du conseil d'administration de la Cnaf » entre le 6 mai et le 29 juin.
« Dans ces équipes qui seront sollicitées par le conseil de soutien pour intervenir, nul doute que des Rased seront présents », affirme à AEF Jean-Baptiste de Froment, conseiller éducation de Nicolas Sarkozy, mercredi 28 mars 2012. La veille, lors d'un meeting à Nantes (Loire-Atlantique), le candidat UMP à l'élection présidentielle a proposé que « chaque directeur d'école puisse avoir une enveloppe de crédit pour aider et suivre plus particulièrement, avec les spécialistes nécessaires, les enfants en difficulté, en maternelle et en primaire ». En effet, « beaucoup d'enfants, peut-être 100 000 sur une génération de 750 000 chaque année, ont des difficultés, trop lourdes pour que l'enseignant puisse les aider et les parents sont souvent trop démunis pour y faire face », estime Nicolas Sarkozy. Le candidat UMP doit présenter son programme chiffré la semaine prochaine. « Mon objectif pour les cinq années qui viennent, c'est qu'on sauve ces enfants en perdition [car] nous sauverons l'équilibre de notre société », affirme le candidat. « Voilà une des priorités de mon quinquennat. Elle n'est pas technique, elle est simplement humaine. »
« Il n'y aura plus de suppressions de postes dans le premier degré à partir de 2013 », indique à AEF l'entourage de Nicolas Sarkozy, mercredi 29 février 2012. La veille à Montpellier (Hérault), le candidat UMP à l'élection présidentielle a présenté son programme sur l'éducation (AEF n°220312 et AEF n°220318), sans prononcer l'intégralité de son discours, dont ce passage sur les suppressions de postes dans le premier degré. « Ce sont les hasards du direct », explique l'entourage du candidat. « Un meeting ne présente pas l'ensemble d'un projet éducatif. C'est d'abord une relation entre un public et un orateur. » Pour autant, « il ne s'agit aucunement d'un renoncement ou d'une suspension de la RGPP », prévient l'entourage. Car « la révision générale des politiques publiques n'est pas 'le un sur deux', c'est une notion qualitative à laquelle nous ne renoncerons jamais car elle vise à optimiser le service public » (AEF n°227036).
« Je propose que désormais tout enseignant qui voudra travailler davantage puisse le faire avec 26 heures de présence dans l'établissement au lieu de 18 heures de cours aujourd'hui, avec en contrepartie une augmentation de son traitement de 25 %, soit près de 500 euros nets par mois », déclare Nicolas Sarkozy, président de la République et candidat UMP à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, devant plus de 8 000 personnes, au Zénith de Montpellier (Hérault). Ce même jour, Nicolas Sarkozy s'est rendu, durant près de trois heures, à l'internat d'excellence de Montpellier, l'Idem, à la rencontre des élèves et de l'équipe éducative (AEF n°220335). À l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy appelle « les Français » à « l'aider à faire gagner l'excellence contre la facilité ». Pour le candidat, s'il est réélu au soir du 6 mai 2012, l'école sera « la priorité des cinq années qui viennent ».