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« En 2011, les frais d'inscription à l'université ont augmenté de 2,58 % dans le monde », indique le groupe de recherche canadien Hesa (higher education strategy associates) dans la deuxième édition de son étude « Une année à la loupe : les frais d'inscription et l'aide aux étudiants ». Cette étude porte sur « quarante pays (1) qui, ensemble, représentent plus de 90 % de toutes les inscriptions à l'université et 90 % de la production mondiale en termes de recherche », précise Hesa. « En 2011, plusieurs systèmes d'enseignement supérieur ont continué à ressentir les effets de la crise économique mondiale », souligne le rapport. Les réductions budgétaires dans le domaine de l'enseignement supérieur ont été « particulièrement fortes au Brésil, en Italie, au Pakistan et en Ukraine » et ont été relativement importantes « au Japon, aux Pays-Bas, aux Philippines, en Corée du Sud, en Espagne, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux États-Unis ».
« Il s'agissait d'une réforme controversée, mais nécessaire », indique David Willetts, ministre britannique de l'Enseignement supérieur, au sujet du déplafonnement des frais d'inscription. Le ministre s'exprime vendredi 23 mars 2012 à l'occasion du congrès annuel de l'EUA (association des universités européennes) organisé à l'université de Warwick en Angleterre. La réforme qu'il évoque, votée en décembre 2010 par le Parlement britannique (AEF n°253355), a fait passer le plafond maximal des frais d'inscription de 3 290 livres (3 800 euros) à 9 000 livres (10 761 euros), et avait été décriée par les étudiants qui étaient plusieurs milliers à manifester en novembre 2010 (AEF n°254833). Il fallait alors, selon le ministre, « répondre à la question : comment les universités peuvent-elles être financées à l'heure de l'austérité ? » Face à cette question, « à laquelle chaque pays devra répondre de manière indépendante », le gouvernement britannique a choisi de « réduire les subventions allouées aux universités et de les remplacer par des frais d'inscription plus importants », plutôt que de baisser le nombre d'étudiants ou de supprimer ces subventions.
L'EUA (Association européenne des universités) publie, mardi 15 novembre 2011, un rapport comparatif de l'autonomie des universités dans 26 pays européens. Il fait suite à une première étude que l'association avait rendu publique en novembre 2009 (AEF n°280808). Deux ans après celle-ci, l'EUA actualise son analyse du niveau d'autonomie des systèmes d'enseignement supérieur européens et propose « quatre tableaux de bord qui mesurent et classent » ces systèmes. Ces « tableaux de bord », appelés « scorecards », sont présentés comme un « outil de comparaison des cadres réglementaires des systèmes nationaux d'enseignement supérieur » par Thomas Estermann, auteur du rapport. Ils classent les systèmes d'enseignement supérieur en fonction de leurs performances dans quatre domaines : autonomie organisationnelle, financière, en matière de GRH et académique.
Le conseil de l'université de Californie, réuni le 14 juillet 2011, vote en faveur « d'une hausse de 9,6 % des frais d'inscription à compter de la rentrée », indique le « Los Angeles Times » en précisant que la mesure est adoptée par « quatorze voix contre quatre ». Cette décision fait suite à une « hausse de 8 % votée précédemment et qui doit également prendre effet à la rentrée », selon le quotidien. Les deux hausses successives s'expliquent par « les réductions considérables des financements destinés à l'université dans le budget de l'État » de Californie. En tout, « les étudiants devront payer 1 818 dollars (1 270 euros) de plus par rapport à l'an dernier ». Pour une inscription en licence, « les frais d'inscription s'élèveront à 12 192 dollars (8 524 euros) par an », sans compter « le logement, les manuels et autres frais », selon les calculs du « Los Angeles Times » et du « San Francisco Examiner ».
« L'OCDE estime qu'il n'existe pas 'de corrélation observable entre les taux de réussite et les frais de scolarité à charge des étudiants' », relève l'Esu (European students' union, ou syndicat des étudiants européens) à l'occasion de la publication des « Regards sur l'éducation», mardi 7 septembre 2010 (AEF n°261203). Le rapport révèle notamment que 31 % des étudiants des pays de l'OCDE échouent dans l'obtention d'un diplôme universitaire (AEF n°261196).
Défi 30, c’est le nom d’un module de formation gratuit à distance lancé par le projet Voltaire et Pôle emploi en décembre dernier, disponible sur l’Emploi store. Cet outil compte parmi les 15 applications les plus utilisés présents sur cette plateforme. Le but ? Acquérir 30 règles d’orthographe, d’expression ou de bonnes pratiques en matière de courriels professionnels, et ainsi améliorer ses chances de décrocher un emploi. Car, selon un sondage Ifop réalisé en 2021 à l’initiative de projet Voltaire, plus de 8 recruteurs sur 10 (86 %) considèrent que la maîtrise de la langue compte parmi les compétences fondamentales. Concrètement, après une évaluation au travers d’un quiz, l’outil propose un entraînement personnalisé aux utilisateurs, qui tient compte de leurs connaissances et lacunes.