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« Créer des fonds régionaux destinés à protéger les transitions professionnelles », « préserver et développer la diversité des formes juridiques des contrats de formation en alternance », « renoncer à la mutualisation du financement de la formation des salariés par les entreprises de dix salariés et plus, notamment en matière de plan de formation ». Telles sont les principales propositions du Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) dans sa « contribution au débat public » du mois de mars 2012, consacrée d'une part à l'accès des jeunes à l'emploi et d'autre part à la sécurisation des parcours professionnels. Le Cereq n'exclut pas, par ailleurs, de revenir sur « l'obligation de dépense d'un certain pourcentage de la masse salariale » pour le financement du plan de formation, puisqu'il évoque une simple possibilité de maintenir cette obligation.
L'UIMM prône un « redéploiement des moyens de la formation professionnelle vers l'alternance, la sécurisation des parcours et les métiers porteurs. Les champs des acteurs du système de la formation professionnelle seraient clarifiés et mieux coordonnés, et ses modes de financement rendus plus lisibles et efficaces. » C'est ce qu'affirme la fédération patronale jeudi 16 février 2012 lors de la présentation de son « Pacte social pour une industrie compétitive » en vue de l'élection présidentielle de 2012. L'UIMM veut « peser sur le débat » pour « faire en sorte que la compétitivité de l'industrie française soit de nouveau à un très bon niveau », explique Frédéric Saint-Geours, président de la fédération. « Notre système de formation professionnelle remplit imparfaitement ses missions. Son fonctionnement et ses outils sont trop complexes et difficilement lisibles […]. Ses priorités doivent être revues en recentrant ses financements et ses actions sur les jeunes en alternance, sur la sécurisation des parcours professionnels par le maintien de l'employabilité, sur la formation des demandeurs d'emploi, et sur les besoins en formation des salariés des petites entreprises. »
Mobiliser tous les outils de l'emploi et de la formation pour permettre à Webhelp de recruter rapidement : tel est l'objet de la charte qualité de service qualité que l'entreprise signe vendredi 2 décembre 2011 à Montceau-les-Mines avec Pôle emploi et Agefos PME. Webhelp, implanté à Montceau-les-Mines depuis 2010, emploie aujourd'hui 640 personnes sur un métier nouveau dans le bassin industriel de Montceau-les-Mines : le traitement des appels pour le compte de ses clients (SFR et Nespresso par exemple). « Nous avons intégré une population dont le profil est très diversifié car, sur ce bassin d'emploi, il n'y a pas d'expérience dans ce domaine d'activité », souligne Sabine Paulo, directrice de site à Webhelp Montceau-les-Mines, pour qui la réussite des recrutements s'est jouée sur les mesures d'accompagnement et de formation préalable. Le nouveau dispositif de POE (préparation opérationnelle à l'emploi), notamment, a bénéficié à 70 personnes en 2011 avec un taux de réussite à 75 %.
« En France, il nous faudrait aller sans doute plus loin en matière de décentralisation, dans le domaine de la formation professionnelle. […] Le conseil régional a une certaine légitimité pour réguler ce travail, accentuer ainsi le décloisonnement du système et tendre vers la sécurisation des parcours » : telle est la vision développée par Jean-Pierre Michel, président de l'Anacfoc (Association nationale des conseillers en formation continue) depuis quatre ans, à l'occasion des 24e Journées professionnelles du réseau organisées les 19 et 20 mai 2011 à Metz autour du thème « sécuriser les parcours individuels ». La manifestation a rassemblé plus de 230 CFC (conseillers en formation continue). « Pour répondre aux problèmes des territoires », il estime nécessaire que « les régions pilotent davantage et décident ce qui est du ressort du marché ou non », estime-t-il. Dans un entretien accordé à l'AEF, ce conseiller chargé de la formation des formateurs au rectorat de l'académie de Rouen revient sur les principaux enjeux débattus lors de ces journées : l'accompagnement individuel, la gouvernance des dispositifs sur les territoires, le statut des CFC, etc.
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.