En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) est « prête à travailler en partenariat avec la CPU (Conférence des présidents d'universités) sur le développement de nouvelles formations de master, sous réserve qu'elles renforcent le dispositif existant et qu'elles interviennent en complémentarité avec les diplômes actuels et en particulier avec le diplôme d'ingénieur », affirme-t-elle mardi 10 avril 2012. En outre, le référentiel de ces nouvelles formations doit être « clairement distinct de celui de la Commission des titres d'ingénieur ». « Nous ne sommes pas opposés à l'idée de créer de nouveaux diplômes, mais ils doivent permettre d'acquérir de nouvelles compétences et se situer dans des domaines plus spécialisés que les diplômes d'ingénieur généralistes », précise à AEF Christian Lerminiaux, président de la Cdefi. Il rappelle d'ailleurs le travail entrepris par la conférence au niveau du doctorat pour développer le cursus « ingénierie pour l'entreprise » (AEF n°255104). La conférence propose donc la « constitution d'un groupe de travail commun avec la CPU pour définir conjointement les bases de ce référentiel et les conditions de sa mise en œuvre. »
« Notre objectif est de terminer [le référentiel] en mars ou avril 2012, afin que les universités aient le temps de mettre en place les maquettes pour la rentrée 2012 », déclare dans une interview à AEF Yves Bertrand, président du réseau Figure (Formation à l'ingénierie par des universités de recherche), qui regroupe une douzaine d'universités souhaitant développer un « modèle complémentaire de formation aux métiers d'ingénieurs », selon la charte du réseau (AEF n°238344). Il est par ailleurs directeur de l'UFR sciences fondamentales et appliquées à l'université de Poitiers. Les universités Toulouse-III (AEF n°235576), Poitiers, Montpellier-II et Lille-I vont lancer un cursus en ingénierie dès cette année. Le respect de ce référentiel est un « préalable à l'obtention du label 'cursus de master en ingénierie (CMI)' (…). C'est une garantie de la qualité des formations dispensées par le réseau », explique Yves Bertrand. Par ailleurs, les petites universités ont « tout à fait » leur place dans le réseau, précise-t-il, car c'est d'abord la « qualité » du laboratoire, sa dimension internationale et sa capacité d'accueil de stagiaires de master qui seront pris en compte. En outre, les formations labellisées devront proposer une « sortie qualifiante au niveau bac+3 », insiste le président du réseau. Par ailleurs, interrogé sur le financement de ces cursus, Yves Bertrand répond : « Pourquoi ne pas envisager une candidature dans le cadre de l'appel à projets sur les initiatives pédagogiques » qui devrait être lancé prochainement par le gouvernement (AEF n°232332).
L'UPS (université Toulouse-III Paul-Sabatier) ouvre, à partir du second semestre de l'année 2011-2012, un cursus de master d'ingénierie dans le domaine STS (sciences, technologies, santé). Cette formation sera issue de la mention de master EEA (électronique, électrotechnique, automatique), annonce à AEF lundi 18 juillet 2011, Vincent Gibiat, responsable de la direction stratégique de l'enseignement de Toulouse-III. Cette mention EEA comprendra 25 % de sciences humaines et sociales, dont font partie les langues. Le parcours qui commencera par la L1 en 2011 sera ensuite complété pour aboutir à un cursus complet de master d'ingénierie, labellisé par le réseau Figure (formation à l'ingénierie par des universités de recherche), auquel appartient Toulouse-III (AEF n°238344).
« La charte du réseau [Figure] reprend très largement les conclusions du rapport de l'Aeres [sur la formation universitaire au métier d'ingénieur] et à l'endroit duquel la conférence avait formulé de lourdes critiques (AEF n°251498). Celles-ci restent inchangées et doivent être rappelées », déclare la Cdefi dans un communiqué le 17 juin 2011, à propos de la création du réseau Figure (Formation à l'ingénierie par des universités de recherche) qui regroupe une dizaine d'universités souhaitant mettre en place un « cursus de master en ingénierie » (AEF n°238344). Ce modèle de formation reprend la plupart des éléments du référentiel présenté dans un rapport de l'Aeres rendu public en décembre 2010 (AEF n°252958).
« Développer un modèle complémentaire de formations aux métiers de l'ingénieur » est l'objectif du réseau baptisé Figure (formation à l'ingénierie par des universités de recherche), créé par une dizaine d'universités en avril 2011, selon les termes de la charte du réseau qu'AEF s'est procurée. Ce modèle de formation reprend la plupart des éléments du référentiel contenu dans le rapport de l'Aeres sur la formation universitaire au métier d'ingénieur, qui a été rendu public en décembre 2010 (AEF n°252958). Parmi ces universités figurent Aix-Marseille-II Méditerranée, l'université technologique de Compiègne, Lille-I, Lyon-I Claude-Bernard, Montpellier-II, Nancy-I Henri-Poincaré, Poitiers, Toulouse-III Paul-Sabatier, l'UPMC. Ce texte est en train d'être voté par les Cevu et les CA des établissements. Le président est Yves Bertrand, directeur de l'UFR « sciences fondamentales et appliquées » de l'université de Poitiers et son vice-président est Patrick Porcheron, vice-président formation de l'UPMC.
« L'objectif du cursus universitaire d'ingénierie que nous avons lancé à la rentrée 2010 est de former des ingénieurs de haut niveau en mécanique et électronique. Il s'inspire du modèle des formations en ingénierie des grandes universités technologiques nord-américaines tel que proposé dans le rapport de l'Aeres paru en décembre dernier », déclare à AEF Patrick Porcheron, responsable des formations à l'UPMC (Paris-VI) (AEF n°252958 et AEF n°252789). Ce cursus accueillait au premier semestre douze étudiants, mais l'université espère au moins doubler ce chiffre dès la rentrée 2011 et développer ensuite d'autres formations de ce type en informatique ou en chimie. L'admission dans le cursus se fait sur dossier et entretien, après une L1 de sciences et technologie. Les étudiants obtiendront dans cinq ans un diplôme de master en sciences de l'ingénieur, avec une spécialisation en mécanique ou en électronique. Le label « cursus en ingénierie » sera mentionné dans le supplément au diplôme.