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Antoine de Daruvar reste vice-président du conseil d'administration de l'université Bordeaux-Segalen pour le second mandat de Manuel Tunon de Lara. Il a été reconduit le 5 mars 2012 à ce poste, qu'il occupe depuis février 2008. Ce même jour, le CA de l'établissement a désigné deux autres vice-présidents : Vincent Dousset, porteur du labex TRAIL (bio-imagerie), sera chargé des relations extérieures et Philippe Barthélémy, délégué aux opérations immobilières. Ce dernier coordonnait depuis deux ans déjà la gestion des nouveaux projets immobiliers, un enjeu considéré comme « majeur » pour l'établissement. Par ailleurs, Pierre Domingues dos Santos, PU-PH a été élu à l'unanimité nouveau vice-président du conseil scientifique, à la place d'Alain Blanchard, qui avait assumé cette fonction sous le premier mandat de Manuel Tunon de Lara, et Nicole Rascle, professeur de psychologie, a été reconduite à la vice-présidence du Cevu.
« L'idex Université de Bordeaux repose sur un modèle économique qui est une forme de co-investissement », précise Manuel Tunon de Lara, le président du PRES bordelais, porteur de cette initiative d'excellence, vendredi 3 février 2012 à Bordeaux, lors de la signature de la convention de financement avec l'État (AEF n°222327). Une dotation en capital de 700 millions d'euros a été attribuée par l'État à l'idex bordelaise (AEF n°225346). Le PRES Université de Bordeaux, le CNRS et l'Inserm - les parties prenantes de l'idex - se sont en outre engagés à mobiliser leurs propres ressources à hauteur de 2 euros investis pour 1 euro apporté par l'État. « L'apport se fera essentiellement en ressources humaines, même si ce n'est pas si simple. Ce sont 10 % des postes qui se libéreront par les départs à la retraite que nous allons cibler sur le périmètre d'excellence », indique à AEF Manuel Tunon de Lara.
Manuel Tunon de Lara, président du PRES Université de Bordeaux, estime que la dotation de 700 millions d'euros attribuée au projet d'initiative d'excellence bordelais, mardi 20 décembre 2011 (AEF n°225346), « constitue une marque de confiance ». Le PRES bordelais avait sollicité 950 millions d'euros pour l'idex, laboratoires d'excellence inclus. Malgré le décalage entre la dotation attendue et la dotation attribuée, Manuel Tunon de Lara se dit doublement satisfait : « Nous avions demandé au ministère une réponse sur une somme globale avant les résultats de la deuxième vague des initiatives d'excellence et la promesse a été tenue. Nous ne voulions pas non plus d'une baisse trop importante du budget et la dotation qui nous est donnée nous permettra de mettre en oeuvre l'essentiel de notre projet », estime-t-il, évoquant a contrario le cas de « certains équipex, pour lesquels le financement a été tellement amputé qu'il est impossible de réaliser le projet aujourd'hui ».
« Le jury a tenu compte de la maturité du projet, de sa cohérence et de son opérationnalité. L'avantage de l'idex Bordeaux, c'est que notre projet de nouveau modèle d'université avait déjà été posé dès 2008 et l'opération campus ; il n'a pas été 'néoformé' pour les investissements d'avenir. Dès le départ, nous avons aussi tout articulé - labex, équipex, instituts… - autour de l'idex (1) », répond mercredi 13 juillet 2011 à AEF Manuel Tunon de Lara, président du PRES Université de Bordeaux, qui figure parmi les trois premiers lauréats de l'appel à projets initiatives d'excellence, avec l'université de Strasbourg et PSL (AEF n°236895). Pour le président du PRES, le fait que le site bordelais « avance dans un projet de gouvernance de site vers un grand établissement » et « ait pris ses distances vis-à-vis de structures plus fédérales, qui montrent aujourd'hui leurs limites » a également fait la différence vis-à-vis des autres dossiers en lice.
Six mois après leur passage aux RCE en janvier 2010, les deux universités Bordeaux-I et Bordeaux-II estiment que les marges de manoeuvre qu'elles pourront dégager sur la gestion de leur masse salariale seront sans doute faibles, même si elles se gardent l'une et l'autre d'avancer des chiffres à ce stade. Tout en restant prudents, les deux établissements ont toutefois engagé des réflexions pour repenser leur politique de gestion des ressources humaines. Bordeaux-I et Bordeaux-II ont également décidé de gérer localement de façon concertée l'attribution de la prime d'excellence scientifique pour leurs enseignants-chercheurs, et d'associer à leur réflexion l'Institut polytechnique de Bordeaux, qui devrait passer aux RCE en 2012 et avec lequel ils partagent nombre de laboratoires (AEF n°265771).
Le ministre de la Santé confirme lors du discours prononcé à l'occasion des 50 ans du Sniil réuni en congrès sa "volonté que les partenaires conventionnels puissent ouvrir prochainement des négociations, rapides et ciblées, accompagnant des revalorisations portant sur des actes du quotidien". Affirmant que la profession est "prioritaire" en 2023, François Braun précise avoir demandé au directeur général de la Cnam qu’il ouvre "les discussions sur le sujet". Le ministre aborde aussi la question de la "refondation du métier infirmier" en promettant une approche globale sur les compétences, la formation et les carrières (lire sur AEF info). L’objectif est d’aboutir sur le sujet pour septembre 2024 dans le cadre du chantier de transformation du système de santé. Sur la formation, il indique vouloir "doubler le nombre des Ifsi impliqués dans une cordée de la réussite pour la rentrée 2023".