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Les négociations entre le Parlement européen, le Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne sur la directive efficacité énergétique, selon la procédure dite de trilogue, ont débuté mercredi 11 avril 2012. Elles doivent permettre de trouver un compromis entre les positions divergentes des trois institutions sur le projet de directive déposé par la Commission européenne en juin 2011. La procédure de trilogue est utilisée « pour les directives urgentes, très complexes et polémiques » selon le Parlement européen : elle permet de trouver un accord en première lecture, sans attendre les navettes en deuxième voire troisième lecture entre le Parlement et le Conseil, ni la commission de conciliation.
Obtenir un accord sur la proposition de directive sur l'efficacité énergétique « demandera une volonté sérieuse de parvenir à un compromis de la part du Conseil de l'UE et du Parlement européen et est dépendant de la disponibilité du Parlement européen pour entamer les négociations très vite », prévient la présidence danoise du Conseil de l'UE, mardi 14 février 2012, à l'issue du Conseil Énergie qui a réuni les 27 ministres en charge du dossier. « Il y a toujours un chemin à parcourir » pour parvenir à cet accord, précise-t-elle. Le projet de législation vise à atteindre une réduction de 20 % de la consommation d'énergie d'ici 2020, en application du paquet énergie-climat, sachant que cet objectif n'est pas contraignant pour les États membres.
La proposition de directive sur l'efficacité énergétique, publiée mercredi 22 juin 2011 par la Commission européenne, « prévoit des mesures en vertu desquelles les États membres devront intensifier leurs efforts d'utilisation plus efficace de l'énergie à toutes les étapes de la chaîne énergétique - depuis la transformation de l'énergie en passant par sa distribution jusqu'à sa consommation finale ». L'objectif est de « limiter la dépendance énergétique tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ». La directive, qui « abrogera le gros de de la directive de 2006 », impose une « fixation d'objectifs nationaux indicatifs d'efficacité énergétique ». « Les États qui ne l'ont pas encore fait devront le faire d'ici l'année prochaine », affirme Vincent Berruto, chef de l'unité efficacité énergétique à l'Agence exécutive pour la compétitivité et l'innovation de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse à Paris.
Le commissaire à l'Énergie, Gunther Oettinger, a publié, mardi 8 mars 2011, un « plan pour l'efficacité énergétique » qui permet de « limiter la dépendance énergétique tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ». Selon la Commission, ce plan devrait « engendrer des économies allant jusqu'à 1 000 euros par ménage et par an, renforcer la compétitivité industrielle de l'UE et créer jusqu'à deux millions d'emplois ». En parallèle, la commissaire à l'Action climatique, Connie Hedegaard, a présenté une « feuille de route pour une Europe compétitive et sobre en carbone d'ici 2050 »
« L'Union européenne, si elle continue sur cette voie, n'atteindra que la moitié de l'objectif de 20 % » d'efficacité énergétique, fixé en décembre 2008 par le paquet énergie-climat, souligne la Commission européenne, dans une version provisoire du plan 2011 sur l'efficacité énergétique. Ce plan doit être présenté, le 8 mars 2011, par le commissaire à l'Énergie Gunther Oettinger. Il met l'accent sur trois secteurs (le secteur public, le bâtiment, les transports). Il ne mentionne aucun objectif pour ces secteurs, mais énumère une série de mesures pour « combler les 204 millions de tonnes équivalent pétrole qu'il faut économiser pour atteindre l'objectif 2020 ».