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« Le PIA (programme d'investissements d'avenir) a évacué la dimension 'aménagement territorial' et (…) les conseils régionaux n'ont pas été associés à cette démarche. Dans ces conditions, il peut exister une divergence entre des stratégies d'établissements, guidées par les investissements d'avenir, et des stratégies territoriales portées par les collectivités. » Tel est le « constat » que dresse Jacques Meyer, premier vice-président (PS) du conseil régional de Champagne-Ardenne délégué à l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, de « la moisson relativement faible » que la région a obtenue des investissements d'avenir. Dans une interview accordée à AEF, il indique que désormais, « il faut continuer à donner du sens aux logiques de coopérations interrégionales », qui permettent de « positionner des niches scientifiques régionales dans des ensembles plus vastes ». Il livre également les réflexions que lui inspire le montage des Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) et revient sur les assises régionales « Recherche et entreprises », qui se sont tenues le 27 mars 2012.
« La constitution d'un PRES au premier semestre 2012 [avec la Picardie] permettra de mieux structurer la recherche régionale autour de ses écoles doctorales », souligne auprès d'AEF Jacques Meyer, 1er vice-président (PS) du conseil régional de Champagne-Ardenne, suite au vote du budget primitif le 13 décembre 2011. Ce budget est de 680,07 millions d'euros, voté à la majorité (l'UMP-NC-DVD et le FN ont voté contre, respectivement à quatorze et six voix). Le volet « recherche-innovation » y est financé à hauteur de 14,935 millions d'euros de crédits de paiement, pour 15,7 millions d'euros l'année dernière : cette baisse s'explique « par la nécessité d'établir un budget plus rigoureux » et « par la non-consommation intégrale des enveloppes prévues au budget primitif précédent », indique Jacques Meyer. « Nous avons grosso modo conservé les mêmes orientations que l'an dernier. » (AEF n°249340)
« En enseignement supérieur et en recherche, nous avons grosso modo maintenu les mêmes budgets et les mêmes orientations que l'an dernier », indique à AEF Jacques Meyer (PS), 1er vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne en charge de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, après l'adoption le 13 décembre dernier du budget primitif 2012. Il précise que « les variantes s'expliquent par une révision à mi-parcours du CPER 2007-2013 [votée par les élus régionaux à l'occasion de l'assemblée plénière du conseil régional du 23 mai 2011] ». Cette année, quelque 11,4 millions d'euros de crédits de paiement seront consacrés à l'enseignement supérieur (8,285 millions d'euros en investissement, et de 3,115 millions d'euros en fonctionnement), soit légèrement moins qu'en 2011 (11,794 millions d'euros, AEF n°249379). Le volet « recherche-innovation » est financé à hauteur de 14,935 millions d'euros contre 15,7 millions d'euros l'année dernière. Le budget primitif 2012 de la région s'élève globalement à 680,07 millions d'euros.
« Pour hisser la stratégie régionale d'innovation champardennaise au niveau national, il faudrait cesser de caractériser l'innovation uniquement sur le plan technologique. Nous pouvons aller plus loin, en mélangeant davantage les sciences humaines et sociales aux sciences dites dures. Et quand nous serons parvenus à constituer une cellule unique de valorisation de la recherche, nous aurons gagné » : telle est la vision portée par Francis Bécard, directeur du groupe ESC Troyes et président du réseau d'innovation Rétis (1), lundi 1er mars 2010, lors des cinquièmes « assises recherche et entreprises » organisées par le conseil régional de Champagne-Ardenne. Elles réunissent près de 300 acteurs de la recherche et de l'innovation pour réfléchir aux moyens de faire passer la stratégie régionale de l'innovation « de la réflexion à l'action ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :